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08/10/2008

Je suis malade

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Être malade nous met dans un état étrange: je ne parle pas de la maladie grave et débilitante, comme ce mal de tête doublé de nausées que j’ai éprouvé dimanche, ni d’une douleur très forte à un autre endroit du corps. Dans ces cas-là, on ne peut rien faire que tenter de combattre cette douleur, impossible de lire, de se concentrer sur une activité quelconque. On se demande alors si c’est grave, si on devrait aller voir le médecin, se rendre à l’urgence.
Mais quand les symptômes s’atténuent, ou se modifient pour devenir supportables, il y a un laps de temps plus ou moins long pendant lequel on flotte dans un univers parallèle, entre guérison et rechute: on ne peut pas sortir, pas se livrer à nos activités habituelles, on doit se reposer, manger légèrement, donc on est un peu faible. Mais en même temps, on est valide, et on se réjouit de ne plus avoir aussi mal.
Donc, dormir, me réveiller, prendre ma température (ma gastro s’est transformée en toux avec fièvre), manger un peu, allumer l’ordinateur, écrire quelques lignes, écouter la télé, lire les journaux plus attentivement que d’habitude, car je n’ai pas d’obligation, d’engagement, de sortie obligée. Je n’appelle personne, je reçois quelques appels ou messages de proches qui s’informent de mon état, le temps s’écoule d’une autre façon.
Mes préoccupations: puis-je me permettre de boire un café, de manger de la viande (puisque j’ai eu des problèmes de digestion), de faire quelques courses. Je mitonne une soupe aux légumes, tout en évoquant les souvenirs de mon récent voyage en Espagne. Ainsi je cherchais à me rappeler la disposition de la chambre dans chacun des cinq hôtels où j’ai couché. Heureusement que j’ai pris des photos, car je m’y perdrais.
Mais je ne vais pas vous montrer une photo de chambre d’hôtel: plutôt une vue de la ville de Séville, prise du haut de la Giralda, où j’ai grimpé, à 70 mètres au-dessus du sol. C’est tout ce qui reste de la mosquée, qui fut abattue pour faire place à la cathédrale, dont la construction débuta en 1401, et dont on aperçoit sur la photo (à gauche) les arcs-boutants et une façade.

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