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01/09/2008

Mes hommages à Céline

celineScene.jpgJ’ai vu Céline Dion (un des innombrables liens associés à son nom), en spectacle deux fois, à Jonquière, dans les années 90.
La première fois: le 18 décembre 1992, à la salle François-Brassard. Elle avait 24 ans, et déjà du succès en France et aux États-Unis.
La salle de mille places était pleine, mais il n’y avait ni folie, ni cohue: c’était juste une bonne chanteuse que les gens allaient entendre, par curiosité. Moi je "couvrais" le spectacle comme critique: elle avait du talent, une voix solide et terrible, mais encore beaucoup de maladresse, d’imperfections, d’hésitations, alors comme tout le monde, je me demandais si elle pourrait réaliser son ambition de développer la carrière internationale qu’elle venait d’entamer.
La deuxième fois, c’était quatre ans plus tard, le 5 juin 1996, au Palais des sports de Jonquière, devant environ 5000 personnes : un très gros show. Céline était effectivement devenue une star internationale, elle était au beau milieu d’une grande tournée mondiale. Tous les journalistes voulaient l’avoir en entrevue, alors elle avcelineFace.jpgait donné une conférence de presse à l’aéroport de Bagotville à sa descente d’avion. J’avais couvert sa conférence en après-midi et son spectacle en soirée. Elle avait deux ou trois chansons en français (S’il suffisait d’aimer, Pour que tu m’aimes encore), le reste en anglais.
Il n’y a pas eu de troisième fois, parce qu’elle n’est pas revenue au Saguenay depuis, je n’ai donc pas eu à parler d'elle dans Le Quotidien. Et comme spectatrice, je ne me déplacerais pas pour l’entendre, parce que  ses chansons et son style ne sont pas ce que je recherche quand je veux écouter de la musique.
Cependant, je la trouve formidable et je l’admire, autant pour sa façon de chanter et de performer sur une scène que pour cette méga-carrière qu’elle assume parfaitement tout en demeurant québécoise et en n’oubliant jamais ses racines.
Ce parcours exceptionnel qui l’a conduite dans le cercle restreint des vedettes planétaires force le respect et l’admiration. Je ne sais pas tout ce qu’elle a fait, tout ce que René Angélil a fait pour parvenir à cela, mais il y a une chose qu’elle a certainement faite, c’est de travailler.

Quand on la voit sur scène (vidéo de son show à Las Vegas), c’est fabuleux: elle fait dix mille choses en même temps, chanter, danser, se tenir en équilibre sur des talons aiguille et sur un plancher incliné, elle arrive en coulisses pour se changer. Tout est au point, et en plus, elle chante d’une voix parfaitement maîtrisée et contrôlée, tout en exprimant des sentiments, des émotions. Il y a une équipe énorme, et beaucoup d’argent derrière tout ça, c’est certain, mais sans le talent et la force de Céline, il n’y aurait rien du tout.
J’ai déploré autrefois qu’elle  chante en anglais, mais je comprends aussi qu’elle devait le faire (aborder la pop américaine insignifiante et formatée) pour arriver là ou elle est.
Et cela ne l’a pas poussée à délaisser le répertoire francophone (c’est là qu’elle est la meilleure, et je suis sûre qu’elle le sait parfaitement),  au contraire. célineDion.jpg Quand elle est allée chanter sur les Plaines, à Québec, c’était en français mur à mur, et avec des artistes québécois.
Des mégastars de la chanson qui mènent une carrière bilingue (en anglais et en français), aussi géante dans une langue que dans l’autre, c’est très rare.
Céline est unique, et je crois que son secret est qu’elle demeure elle-même, parce qu’elle fait ce qu’elle aime et aime ce qu’elle fait.

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