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28/07/2008

Nature versus culture

levassCoupe.jpgNathalie Levasseur télécharge la nature dans une salle d’exposition, précisément au Centre National d'Exposition  de Jonquière. L'artiste  a pris plusieurs jours pour disposer avec soin les divers éléments de cette nature mi-vivante, mi-morte, pour constituer cette installation intitulée Renouée, que l’on peut voir jusqu’au 24 août.

Végétaux: feuilles, branches, écorces, substances organiques animales: os, poils, coquilles d’oeuf, et humaines: ongles, cheveux..., minéraux: sable,  roche,  ainsi que de l’eau, et des objets créés par l’artiste. Un nombre incalculable d'éléments  ordonnés, regroupés en sections bien délimitées et n’empiétant pas les unes sur les autres: un motif répété plusieurs fois constitue chacune de ces sections: à la fois l’image et le contour.
Partout dans la salle, le plancher est dégagé de façon à former des sentiers sinueux au fil desquels le visiteur déambule. Il doit regarder au sol, où sont disposés la plupart des éléments, afin de ne pas marcher sur ceux-ci, et quand il regarde droit devant, derrière ou à côté de lui, il aperçoit les objets qui émergent du sol, ceux-ci sont des oeuvres issues de la créativité de Nathalie Levasseur: branches tressées qui prennent la forme d'une balançoire, d'un coeur, d'un animal, plus des sculptures abstraites et des projections vidéo.

On peut y voir une tentative d’ordonner, de dominer, de disposer la nature, qui perpétue la tradition consistant à classer et hiérarchiser les espèces (y compris les races humaines) et les objets, afin sans doute de pouvoir les comprendre.

Voilà donc que les feuilles, au lieu de pousser dans les arbres et de tomber au sol dans le plus grand désordre (apparent, sans doute), sont soigneusement rangées dans un espace bien délimité: il y a là un travail de l’esprit qui, incapable d’appréhender le monde tel qu'il se présente, le filtre pour le mouler à ses capacités, lui conférant ainsi un nouvel aspect, de nouvelles significations.
Avec sa nature recréée et revisitée,  par cet univers organique  qui propose un raccourci éclairant de l’histoire du monde et de ses règnes, Nathalie Levasseur nous offre une expérience étrange et sensuelle, une proposition qui met en lumière le couple paradoxal nature-culture.
Et qui soulève davantage de questions qu’elle ne donne de réponses: n’est-ce pas le propre de l’art vivant?

25/07/2008

Jean Laforge, le créateur

laforgeTrotteur.jpgLa Pulperie de Chicoutimi consacre une exposition rétrospective au peintre Jean Laforge, décédé il y a un peu plus d’un an. C’était le père de la journaliste Christiane Laforge, je l’ai rencontré à quelques reprises et ce que je sais de lui me dit que c’était un homme solide comme un chêne, mais aussi tourmenté que ces arbres tordus et à visage quasi humain qui vibrent et vivent sur ses toiles.
Un créateur aussi, non seulement de tableaux, mais de sa propre vie, car il s’interrogeait sans cesse sur le sens de la vie, sur ses choix, allant sans cesse du doute à la certitude. Il savait se montrer chaleureux et accueillant, mais il avait aussi un côté vieux loup solitaire, et se retirait régulièrement loin des autres pour réfléchir, être en contact avec la nature, et créer.
Pour diverses raisons, il a peu exposé de son vivant: c’est pourquoi il fait bon de retrouver plusieurs de ses oeuvres regroupées dans une seule exposition qui, même incomplète, nous donne cependant un bon aperçu de sa sensibilité et de ses préoccupations. Elle  nous démontre aussi qu’il mérite tout à fait son titre de “maître du relief”.
Il choisit souvent une légende ou un fait historique (Alexis le Trotteur, sur la photo, ou Don Quichotte), qu’il combine à son esthétique et à sa vision personnelle pour illustrer son propos.
La visite est émouvante, elle doit se faire en silence, dans le recueillement je crois, pour que circulent, de lui à nous, les idées, les couleurs, l’intimité, la beauté en somme.
Le journaliste Yvon Paré a écrit un très beau texte sur Jean Laforge dans Le Quotidien du 9 juillet dernier. Il n'est plus disponible sur Cyberpresse, mais on peut le trouver ici, sur le blogue de Christiane Laforge.
Celle-ci per ailleurs, chargée de préserver et de promouvoir l’oeuvre de son père, a aussi écrit plusieurs textes, entre autres sur son blogue, et notamment celui-ci.
D’autres renseignements et liens sont disponibles sur l’excellent répertoire artistique régional Arts et culture au Saguenay Lac-Saint-Jean.

23/07/2008

Quand l'orgue swingue

rPerrin.jpg

J'ai bien aimé le concert de l'organiste trifluvien Raymond Perrin présenté hier (22 juillet) à la Cathédrale de Chicoutimi. Excellent technicien, l'homme possède l'art de faire swinguer son instrument, ce qui n'est pas peu dire quand il s'agit d'un orgue. Son style est dynamique, et entraînant, tout est bien découpé, le rythme toujours asez rapide et l'exécution nuancée et sans bavure.
Un court programme très bien pensé: quatre pièces de Bach en première partie,  incluant la célèbre Toccata et fugue, toujours belle, toujours impressionnante, présentée ici dans une exécution sinon transcendante, du moins réfléchie, sensible et fluide. César Franck, Gabriel Pierné et Jehan Alain ensuite.
Pour terminer, il a improvisé sur deux thèmes, j'avais pensé que l'on pourrait lui suggérer Yesterday (à cause de Paul McCartney) , et Il était un petit navire (à cause du Belem). L'organiste de la cathédrale Céline Fortin lui a proposé... Yesterday, et Partons la mer est belle. C'était très intéressant de le voir travailler, creuser ses mélodies, explorer les jeux de l'orgue, concocter des variations et mélanger les thèmes des deux pièces en mettant davantage l'accent sur ceux de Yesterday.
Bref, un superbe concert, le meilleur des trois que j'ai entendus de cette série de cinq concerts gratuits à la cathédrale. J'ai manqué les deux premiers, et il faudra attendre l'été prochain pour les suivants.

22/07/2008

Concerts et navire

petitBelem.jpgLes activités se bousculent dans ma vie, les projets de contribution à ce blogue s'empilent, et le temps pour les réaliser me manque.
J’en présente donc un groupe sous forme de brèves:

Mardi 15 juillet, concert à la Cathédrale, Chicoutimi: beau programme (Widor, Vierne, Fantini, Telemann, Biber), excellente violoniste Marie-Josée Morissette, qui d’après la présentation ne fait pas que cela dans la vie, très bon organiste, Marc d’Anjou, titulaire à la basilique-cathédrale de Québec, qui cependant jouait en chaussettes (en pieds de bas, comme on dit ici), ce qui manquait un peu de tenue. Et un trompettiste (Richard Fiset) très décevant, soit par nature, soit pour des raisons ponctuelles.
Jeudi 17 juillet, Destinations lyriques à la Pulperie, présenté par la Société d'art lyrique du Royaume: ce soir-là, Paris, avec des chansons françaises et des airs d'opéra proposés par les sopranos  Nathalya Thibeault et Caroline Tremblay, des monologues (de Raymond Devos) présentés par Steve Langevin. Il y avait du monde! Au moins 250 personnes, alors que d’habitude, c’est une centaine tout au plus. Soirée sans prétention, agréable, quelques interprétations fort réussies, d’autres un peu moins. Et quel mérite a la pianiste Céline Perreault de jouer sur ce mauvais clavier.
Ensuite je suis allée à Saint-Roch-des-Aulnaies, pour les funérailles de tante Marcelle. C’est une soeur de mon père, elle avait 84 ans, était souffrante depuis quelque temps. Mais de cela, je reparlerai.
Dimanche, j’ai écouté le concert de Paul McCartney... à la télévision, c’était très bien, j’avais l’impression d’être là... sans le côté pénible de la foule.
Aujourd’hui, entre autres très nombreuses activités, je suis allée voir le Belem, un trois-mâts français de 112 ans qui faisait escale au quai de Chicoutimi. Je suis assez fière de ma photo, à gauche, avec le pont de Sainte-Anne en arrière-plan. Et ici, il se présente toutes voiles dehors, j'ai pêché cette photo sur le site de la Fondation Belem.voilesBelem.jpg

20/07/2008

Welcome sir Paul!

images.jpg

Je ne serai pas à Québec ce soir pour voir  Paul McCartney sur les Plaines. Et pourtant j'ai traversé la ville de Québec aujourd'hui, à l'heure du midi, en direction du Saguenay: j'ai emprunté les autoroutes périphériques, je ne suis pas folle.
J'aurais bien aimé voir ce show, juste pour pouvoir dire que j'étais là, car les Beatles, je les aime bien. Cependant, mais ce n'est pas my cup of tea, j'ai été élevée dans la musique classique après tout. Mais en voyant à la télé les gens qui se massaient aux abords de la scène, tout à coup je n'avais plus aucun regret de ne pas être là, dans une foule compacte, parmi des fans finis qui réalisent là "le rêve de leur vie".
Je les ai vus au réseau TVA, à 18 heures. Pendant ce temps, Radio-Canada diffusait ... un match de tennis. Je veux bien croire qu'il s'agit d'Aleksandra Wosniak, la Québécoise qui disputait la finale du tournoi (dont personne au Québec n'a entendu parler jusqu'ici) de Stanford en Californie, et qu'elle a battu hier Serena Williams, ce qui n'est pas peu dire.
D'ailleurs je viens d'apprendre que Wozniak a gagné le tournoi, bravo, c'est très bien, je suis contente pour elle.
Mais ce match aurait dû être diffusé au Réseau des sports, et Radio-Canada a manqué le train, comme d'habitude.
La nouvelle de l'heure, c'est la venue de Paul McCartney à Québec. C'est sûr que c'est une nouvelle people, légère, du pur divertissement et que cela ne changera pas la face du monde. Mais on n'y peut rien: c'est la nouvelle, l'événement dont il faut parler maintenant, au moment où il se passe.
Et après le tennis, imperturbable, incapable de bouleverser davantage sa grille horaire, Radio-Canne a présenté Découvertes, où il était question ... de la faune au Nord de la Chine!!!
Ça c'est de l'actualité!!!

17/07/2008

Pas le temps...

margJaun3.JPG

pas le temps d'écrire ces jours -ci, je vous offre cette photo en attendant, je reviendrai au cours de la semaine prochaine...

15/07/2008

Nono: théâtre extrême

NonoAffiche.jpgJ’ai vu (vendredi 11 juillet) la pièce Nono, de Sacha Guitry présentée par le Théâtre 100 masques . Il reste trois représentations à la salle Murdock du Centre des arts et de la culture (arrondissement de Chicoutimi), les 17, 18 et 19 juillet.
Un travail de mise en scène particulier de  Dario Larouche (voir son blogue très intéressant portant sur le théâtre en général et son travail en particulier, c’est d’ailleurs là que j’ai pêché l’affiche de la pièce qui illustre ma note), qui dirige depuis un an cette petite troupe fondée en 1999  par Sophie Larouche.
Poursuivant la mission de la troupe, il propose des  productions originales, appuyées sur la tradition et la recherche, comme ce Nono, travail poussé qui prend comme matériau une oeuvre mineure d’un Sacha Guitry débutant, qui ne maîtrisait pas encore totalement le médium.
Burlesque, caricature, mimiques et gestuelle clownesques: mise en scène et scénographie exposent un travail théâtral extrême qui a la vertu de vivifier un texte assez anémique.
Cela va même jusqu’à insérer les pauses publicitaires dans la pièce même, sous forme de courts passages initiés par un mot du texte (voiture, comptes) où les comédiens nomment les mécènes (firme comptable, concessionnaire auto), affirmant, sur un ton ironique qui en dit long,  qu’ils partagent avec eux l’amour du théâtre.
Pour le spectateur, c’est du plaisir garanti, du rire, des surprises, des découvertes intellectuellement stimulantes.  Seul le rythme fait problème et s’explique peut-être par la pauvreté du contenu, que n’arrivent pas à compenser totalement les efforts déployés par le metteur en scène et les comédiens.
Ceux-ci sont vraiment excellents et se prêtent avec une docilité exemplaire aux exigences d’une mise en scène caricaturale qui fait écho à la caricature des relations hommes-femmes brossée par Sacha Guitry. Ils grimacent, clignent des yeux, crient, gémissent, se couchent par terre, se plient en deux ou en quatre comme des marionnettes désarticulées, ou encore comme les personnages stéréotypés d’une commedia dell’arte où les maquillages excessifs tiennent lieu de masques. La couleur des costumes et des rares accessoires change à chaque acte pour en illustrer le ton:  noir, rouge, blanc.
Un très beau travail donc, accompli par des gens qui croient vraiment au théâtre et qui le prouvent en persistant et signant de nombreuses productions, toujours allumés malgré les difficultés, financières et autres, de présenter du théâtre en région.
Curieux d’en savoir plus long? Allez voir Nono.

Ou voyez les excellents compte rendus et critiques de la pièce aux adresses suivantes:
Par Christiane Laforge dans Le Quotidien (texte reproduit sur son blogue)
Par Jean-François Caron dans Voir
Sur le blogue du metteur en scène Dario Larouche
Sur le blogue de Jack
Sur le Blog du Jbijjer (un autre blogue régional)

14/07/2008

Bonne fête cousins!

dbleDrapeau.jpg

Aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale des Français. Alors bonne fête les Français, vous avez un bien beau pays, et vous parlez la plus belle langue du monde!
Et j'imite mon ami Jack (pardonnez mon manque d'originalité!) en citant le très beau sonnet du poète français  Joachim du Bellay (1522-1560), en hommage à sa mère-patrie:


France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.

Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.

 


12/07/2008

Millenium: du solide

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Tout le monde en parle, c’est le roman de l’heure: la série Millenium, en trois tomes, de l’auteur suédois Stieg Larsson .
J’en ai parlé ici après une nuit presque blanche passée avec le premier tome. Ensuite, j’ai passé à travers les deux autres tout aussi rapidement, grâce au prêt d’un ami.
Une histoire passionnante, bien ficelée, des personnages atypiques, pas trop politiquement corrects, des méchants bien juteux qui sont  punis par où ils ont péché.
Ce qui plaît en premier lieu au lecteur, je crois, c’est que sa soif de justice est entièrement assouvie par la résilience de la jeune héroïne, Lisbeth Sallander. Pas vraiment séduisante mais crack d’informatique et super-intelligente, elle réussit à se venger longuement et cruellement de tous les affronts commis à son endroit par ceux qui ont de l’autorité sur elle.
Quelques défauts
Cependant, tout ce qu’elle fait est à peu près impossible à réussir par une personne normale: on est obligé d’en conclure qu’elle possède des pouvoirs surnaturels, ce qui nuit un peu à la crédibilité du récit.
Autre petit irritant: quelques grandes confrontations physiques avec un ou des méchants, dans des lieux éloignés ou abandonnés, longue bataille, coups et blessures, mort horrible du méchant: un peu trop hollywoodien à mon goût.

En revanche, comme tout cela se passe en Suède, j’ai apprécié les descriptions de paysages, d’un climat qui ressemble au nôtre, de certaines coutumes ou traditions sociales typiquement scandinaves.
Finalement, c’est un excellent suspense, un phénomène, on se sent comme ces enfants qui plongent dans les Harry Potter: une fois qu’on a commencé, on est parti pour le grand tour. Inutile de nous appeler, de nous proposer les sorties les plus trippantes en ville: on lit Millenium.
On n’y trouvera par ailleurs aucun enseignement, aucune vision originale de la vie, aucune recherche esthétique ou littéraire: juste un bon suspense, solidement construit selon des recettes éprouvées.
Une suite?
Les médias nous apprennent qu’il existerait un quatrième tome, sous forme d’ébauche ou de manuscrit complet, on ne sait pas, trouvé dans les papiers de l’auteur, décédé en 2004 à l’âge de 50 ans. Pour le moment, les héritiers se disputent les droits d’auteur, mais un jour on pourra peut-être lire la suite et connaître le destin de la soeur jumelle de Lisbeth.

09/07/2008

Été, hautbois et orgue

fortDuch.jpgUne belle tradition estivale que les concerts gratuits à la cathédrale de Chicoutimi. Hier (mardi), j’ai été entendre l’organiste Marie-Claude Duchesne et la hautboïste Annie Fortin, deux jeunes musiciennes saguenéennes solidement formées (et d’ailleurs encore aux études)  qui ont su donner une couleur intéressante  aux oeuvres inscrites à leur court programme.
Marie-Claude Duchesne en particulier (organiste à la paroisse Sacré-Coeur de Chicoutimi ainsi que chez les soeurs Antoniennes et les soeurs Augustines), avait choisi quelques pièces qui exploitaient bien le potentiel du grand orgue Casavant de 60 jeux  (renseignements complets et très pertinents sur l’instrument, la cathédrale et les concerts ici) : une pièce du compositeur québécois Denis Bédard, des chorals de Bach et de César Franck, et un Louis Vierne qui a fait sonner et résonner les tuyaux de façon impressionnante. Certaines pièces étaient assez complexes et le tourneur de pages devait aussi faire sa part pour enclencher et désactiver des clés et des jeux.
Les deux instruments se mariaient particulièrement bien dans le concerto d’Albiboni, et surtout la sonate pour hautbois et piano de Saint-Saëns: la foule applaudit à tout rompre les gros effets de volume, mais à mon avis, cette pièce où l’orgue, moins sonore, demandait davantage de maîtrise et d’intériorité, fut la meilleure de la soirée.
La hautboïste maîtrise bien son instrument, elle l’a prouvé dans une très intéressante pièce de Britten jouée en solo, mais elle devra travailler l’endurance et la tenue, car elle a manqué un peu de souffle vers la fin, et fut obligée de passer au neutre en quelques occasions.
Le programme s’est terminé sur un concerto de Bellini, très romantique, contrastant avec le reste du programme. En rappel, l’adagio d’Albinoni, un choix logique compte tenu de ce qui précédait.
Il y avait pas mal de monde, les gens sont fidèles à ce rendez-vous, et les concerts sont de mieux en mieux organisés, puisqu’on peut voir les artistes sur un écran disposé dans le choeur.
Et c’est tellement beau de voir deux musiciennes de ce calibre, totalement dédiées à leur pratique, qui aiment manifestement ce qu’elles font et qui comptent aller plus loin dans leurs études et dans leur carrière: moi, je les admire.