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24/06/2008

Fête nationale

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Aujourd’hui, 24 juin, Fête nationale du Québec et des Québécois.
À Montréal il y a deux semaines, j’ai visité l’exposition France, Nouvelle-France, Naissance d'un peuple français en Amérique, G_FranceNF01.jpgau très beau Musée Pointe-à-Callière.
La visite a rehaussé ma fierté, celle de faire partie de ce peuple.
Comme les autres histoires de pays et de peuples, celle du Québec ses bons côtés et ses moins bons (notamment les tentatives d’assimilation des Amérindiens et l’exécution d’un certain nombre d’innocents à l’issue de procès criminels bâclés) mais elle est unique, riche, elle est le fait d’hommes et de femmes qui ont trimé dur, pleins d’espoir.

Résultat :  nous sommes là, toujours là.
Toujours menacés, mais toujours là.
Et nous parlons toujours français.


D’autres peuples nous envient, nous en envions certains qui ont obtenu leur indépendance, mais quand même, toutes ces racines, tous ces ancêtres qui ont lutté contre les intempéries, la maladie, les incendies, (dommage qu’ils n’aient pas eu la même énergie pour s’opposer aux diktats de l’Église catholique, mais ils se sont bien rattrapés à partir des années 60) toutes ces tendances, ces mouvements sociaux, culturels, chacune des vies qui ont déroulé leur fil sur ce territoire,  ces progrès et ces reculs, j’en suis le résultat, comme tous ceux qui m’entourent.
Et j’en suis fière, comme on est fier de ce qu’on est, sans arrogance mais avec une assurance tranquille. Et  sans rien renier ni cacher de ce qui s’est passé.
Tellement fière que je puis me permettre d’inviter ici des gens qui viennent d'ailleurs, de les accueillir et de vivre en harmonie avec eux. S’ils viennent ici, c’est bien qu’ils voient dans le Québec une terre d’accueil où planter leur futur. Ils devront parfois confronter la réalité à l’image mythique qu’il s’en étaient forgée, mais finalement, ils peuvent s'installer, apporter avec eux leurs souvenirs, leurs blessures, leurs croyances, et vivre en paix entourés des leurs.
Et si je puis les accueillir, c’est que leur venue ne m’enlève rien, bien au contraire: je demeure ce que je suis, et je m’enrichis de ce qu’ils sont.
Je vais continuer à parler français, et les convaincre, autant que je le peux, d’en faire autant.
Vous direz que je suis naïve, que je rêve en couleur et que je verse dans la sentimentalité.
Peut-être...
... et je m’en fous complètement!

Bonne fête à tous les Québécois, anciens, nouveaux et futurs.
Festoyons tous ensemble.
Et n’oublions pas d’aller voir cette belle exposition de Pointe-à-Callière.
Pour ceux qui ne peuvent pas aller à Montréal, il y a aussi le site Nouvelle-France, à Saint-Félix d’Otis, axé sur la mise en scène de l’histoire, tout aussi digne d’intérêt et passionnant à visiter.

Lire aussi les plus beaux témoignages envoyés par des gens de tous horizons au chroniqueur Patrick Lagacé de La Presse sous le titre J'aime le Québec parce que... ou lire les 209 commentaires envoyés sur son blogue ici.

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