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17/01/2008

Saltimbanco si !

68b9e5eaca5683658a721d22a5c2f3b6.jpegJ’ai été voir, ou plutôt revoir Saltimbanco, le spectacle du Cirque du Soleil, que j’ai vu pour la première fois lors de sa création en 1992, à Québec probablement.
Évidemment, dans un aréna comme le centre Georges-Vézina de Chicoutimi, le chapiteau si caractéristique du CDS nous manque un peu, à la fois pour l’atmosphère et parce que les numéros de voltige sont forcément un peu moins spectaculaires. De plus, mercredi après-midi, la salle était bien vide. Seulement la moitié des sièges occupés au parterre où je me trouvais, et presque personne dans les gradins du fond. J’ai donc pu me déplacer à ma guise pour obtenir la meilleure vue possible.
Ceci dit, j’ai bien aimé le spectacle en général. En fait je ne souvenais pas du tout de ce que j’ai vu la première fois. Très beaux costumes, image d’une troupe dynamique, allumée, impertinente, des artistes à la fois sympathiques et agiles à un point inimaginable.
Bizarrement, les numéros que j’ai le plus aimés étaient les plus dépouillés: une simple jonglerie avec de petites balles blanches, un cycliste qui fait tout et n’importe quoi avec son vélo, des acrobates au sol qui prennent des positions improbables. La beauté, le charme. Belle performance aussi, mais plus brouillonne en apparence, avec beaucoup de monde sur la scène, des acrobates qui s’élancent de la balançoire russe pour retomber sur leurs pieds, atterrissant sur un matelas tenu par leurs collègues.
Le duo des boleadoras, ces cordes terminées par un poids que font tourner un homme et une femme, est intéressant au point de vue de la performance, mais son style, western, ne cadre pas avec l’esprit et la scénographie de Saltimbanco, malgré le petit clin d’oeil au numéro du mime.
J’ai bien aimé les numéros de ce mime déguisé en jeune garçon. Il a trouvé un partenaire idéal dans un spectateur bedonnant aux cheveux blancs qui est vraiment entré dans son jeu et nous a donné des moments hilarants. Moments tout à fait incompréhensibles cependant pour les quelques jeunes enfants qui se trouvaient dans la salle.
Musique en direct, intéressante, parfois tonitruante et dérangeante. Quand elle devient plus tendre et romantique dans le numéro des bungees, on apprécie davantage cette partie où les artistes se laissent tomber au bout de leurs filins élastiques, même si le coefficient de difficulté est sans doute moins élevé que pour d'autres numéros.
Bref un beau spectacle, j’en ai vu quatre ou cinq du Cirque du Soleil, celui-ci était le premier, d’autres étaient peut-être mieux structurés et plus impressionnants, mais la première fois... c’est la première fois, que voulez-vous!

Surtout si on ne s'en rappelle pas! (hi hi)
La majorité des gens du Saguenay n’ont jamais vu un spectacle du Cirque du Soleil: c’est donc fort bien qu’ils aient ainsi accès à l’un des fleurons de la culture québécoise. Les billets coûtent cher, mais le prix est justifié par le personnel, le matériel et l’organisation indispensables pour assurer la réussite technique et la sécurité d’un tel spectacle.
En revanche, je trouve tout à fait inacceptable de payer 15$ pour le programme vendu à l’entrée: je n'en ai pas acheté, et je n'ai vu personne le faire.

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