Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2008

Macbeth

bea25f4b98a09b7bd852f3c161603a1c.jpegJ’ai donc été voir Macbeth samedi dernier au cinéma Jonquière, en direct du Metropolitan Opera de New York. Contexte historique transposé au 20e siècle, avec un lit, un paravent, une lampe suspendue, des lustres qui montent et descendent, des arbres, une clairière, un sous-bois, on pense à la Roumanie, aux guerres, aux réfugiés, aux clochards. En général ça fonctionne assez bien, sauf pour quelques détails. Une jeep sur la scène: pas très original et ça n’apporte rien de neuf. Et l’image de la forêt armée est par trop simpliste.
Deux interprètes principaux magnifiques, qui rivalisent de présence, de puissance scénique et vocale: l’Ukrainienne Maria Guleghina  et le baryton serbe Zelko Lucic (photo à gauche), impressionnants à tous égards, tellement bons que l’on croit à cette invraisemblable surenchère d’ambition et de folie meurtrière entre Macbeth et Lady Macb58f71d250802b8738854118f477a1468.jpegeth. Belle performance également des deux ténors, Dimitri Pittas en Macduff, et Russell Thomas en Malcolm, qui offrent un très bon duo à la fin. Direction nerveuse et vivante du chef James Levine. Plus des interviews avec tout ce beau monde.

La bonne nouvelle s’est répandue à Saguenay: il y avait bien 30 personnes cette fois, j’en connaissais plusieurs, et tout le monde a trouvé l’expérience formidable.
Dans Le Devoir, le critique Christophe Huss déplore que cette prestation ait mis en lumière et en vedette le travail du régisseur et metteur en images (Gary Halvorson, c’est l’article qui m’a appris son nom, car je ne l’avais pas retenu) en nous le montrant en régie, devant ses consoles avant le début des scènes et des actes. Le journaliste lui reproche d'avoir tenté en quelque sorte de voler la vedette au spectacle qu'il était chargé de montrer.
Pour ma part j’aimais bien le voir suivre la partition et ses notes pour donner les indications aux musiciens: j’ai adoré observer son travail.
Chacun ses goûts.

Les commentaires sont fermés.