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09/01/2008

Natalie... Dessay

fd11af01321df1b14ebfdf2261216f67.jpegJe poursuis sur mon expérience du visionnement de l’opéra Roméo et Juliette, de Gounod, production du Metropolitan Opera, au cinéma Jonquière, samedi dernier.
Entre autres avantages de la diffusion au cinéma: la présentation d’interviews et autres documents pendant l’entracte. Au lieu d’être obligé de sortir, d’aller aux toilettes, de discuter avec n’importe qui pour faire passer le temps, on peut rester dans l’atmosphère, dans la bulle de l’oeuvre, de la musique, de l’opéra, en écoutant ces documents.
Ainsi samedi dernier, j’ai pu voir un petit topo qui montrait une autre façon pour le Met d’aller vers les gens: l’opéra diffusé sur de grands écrans, à Times Square, au milieu des buildings. Les gens assis sur des chaises, en plein milieu de la rue, en bermudas, t-shirts et verres fumés, qui écoutent attentivement. L’extrait que l’on a vu, c’était la scène de la folie de Lucia di Lammermoor (le premier opéra de la saison du Met, présenté en septembre), interprétée par Natalie Dessay, une formidable soprano française.  Époustouflant!
L’image de Lucia en crise avec sa robe blanche tachée de sang était d’ailleurs sur tous les panneaux publicitaires et même les autobus new-yorkais en début de saison. Natalie Dessay a trouvé cela assez extraordinaire, comme elle le dit dans le numéro de décembre du magazine Diapason, qui lui consacre sa page couverture et une longue interview. Une artiste française ainsi mise en vedette à New York: j’aime bien.
Samedi prochain, (12 janvier, 13h30) , c’est Macbeth, de Verdi, dirigé par James Levine, en première et en direct: si je le peux, je vais y aller.
Bien sûr, je sais que le ou les entractes sont nécessaires pour les artistes, les changements de décors, les musiciens. Mais ce serait bien pour le public si on ne l’obligeait pas à sortir de sa bulle pendant ce temps. Dans une salle attenante, pour ceux que cela intéresse, offrir par exemple des vidéos, des textes, des partitions, des livres, un genre d’exposition consacrée à l’oeuvre  présentée, des archives sur d’autres mises en scène, sur les artistes, enfin, quelque chose qui nous maintienne dans l’atmosphère, dans la musique. Ce serait super si l’opéra de Montréal ou de Québec prenait cette initiative.

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