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05/01/2008

Verglas Cuba!

9f6aa9a7ebb23d7cd321197ebf8cee0e.jpegCuba

Le 1er janvier 1998, je suis partie pour Cuba, avec mon amie Sylvie, sa fille Emmanuelle qui avait 20 ans, et l’ami de cette dernière, dont le prénom était Sylvain, je crois. Nous avons passé une très belle semaine à Guardalavaca, dans un superbe hôtel (le Delta Las Brisas) où l’on mangeait fort bien. (Dans une autre note, je donnerai des détails sur mon séjour là-bas).

Québec
Nous ne nous attendions pas à un retour aussi mouvementé.
À l’aéroport de Québec, il y a une grosse tempête de neige, il vente extrêmement fort,  le pilote fait deux tentatives pour poser l’avion, mais les ailes se balancent dangereusement et menacent de toucher le sol. J’observe l’une des hôtesses assise sur son siège d’appoint: elle est blanche comme un drap, morte de peur, et je ressens moi aussi une pointe d’inquiétude, tandis que certains passagers commencent à paniquer.

Montréal
Le pilote nous annonce alors qu’il est incapable d’atterrir et qu’il nous amène à Montréal, où, espère-t-il, cela ira mieux. Pour nous rassurer, il nous  dit qu’il a des enfants et qu’il tient tout autant que nous à rester en vie!!!! Ill nous dit que l’on pourra coucher dans un hôtel à Montréal, et reprendre l’avion demain, aux frais de la compagnie (Air Transat, je crois).
Personne n’a entendu parler de la tempête de verglas qui sévit dans la région montréalaise. À Cuba, nous n’avons eu que de vagues informations sur le sujet, et les téléphones cellulaires sont encore très rares.
Bref, à Montréal, il fait noir sous une pluie verglaçante, mais le pilote réussit quand même à se poser sans trop de mal. On l’applaudit bien fort.
Mais il apprend -et nous apprend- que la moitié des installations de l’aéroport sont plongées dans le noir, que ce sera difficile de se rendre en ville, de trouver des hôtels parce que bien des secteurs manquent d’électricité. Le métro ne fonctionne pas, bref, la ville est en état d’alerte.
Il nous laisse le choix entre deux options: descendre à Montréal et nous débrouiller pour aller en ville, mais sans nos bagages, qui devront être récupérés à Québec. Ou rester à bord de l’avion, qui va tenter une envolée vers Québec. Mes compagnons de voyage en ont carrément assez et choisissent de descendre pour aller chez Emmanuelle, qui a un appartement à Montréal.

Québec
Moi, comme une majorité de passagers, je choisis de retourner à Québec. Cela fait pitié à bord: quelques personnes ont été malades, les autres n’ont plus rien à manger sauf quelques biscuits soda et du jus de tomate, nous attendons au moins deux heures car il faut bien entendu faire dégivrer les ailes de l’avion.
On repart, et cette fois on atterrit bien à Québec. Il est minuit, il fait tempête. Après avoir pris mes bagages, je me fais conduire en taxi à un hôtel , je ne me souviens plus lequel, d’ailleurs.

Arvida
J’appelle à la maison où mon conjoint est bien entendu mort d’inquiétude: je devais arriver à 16 heures et il n’a pas eu de nouvelles. On n’avait pas de cellulaire à l’époque.
Je reviens à la maison le lendemain, par autobus, sans aucun problème, car au Saguenay, il n’y a eu que de la neige.

Depuis ce temps, pour moi, Cuba rime avec verglas!

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