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26/10/2007

J'arrête ici

Ma décision est prise:

Je cesse d'écrire sur ce blogue
ou du moins j'essaie... 

 

Après deux ans ou presque, je n'ai plus la motivation suffisante pour continuer.

Peut-être que je reprendrai un jour, ce même blogue ou un autre, je ne sais pas.
Mais pour le moment, je ferme la porte: merci à tous ceux qui me lisent, occasionnellement ou régulièrement, à ceux et celles qui m'ont envoyé des messages ou qui m'ont manifesté leur appui.
J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à écrire ici, à lancer mes idées dans le cyberespace, mais c'est comme si j'étais bloguée - pardon - bloquée: je n'ai plus d'idées, ou plus le goût de les étaler aux yeux de tous. La décision d'arrêter n'est ni évidente, ni facile à prendre, car  tenir un blogue, c'est une expérience formidable, qui m'a appris beaucoup de choses.

Il est sans doute assez normal qu'au bout d'un certain temps, on en vienne à manquer de souffle, de persévérance, et il est probablement normal de vouloir passer à autre chose.
Autre chose, je ne sais pas ce que cela sera en ce qui me concerne, je vais d'abord m'arrêter et réfléchir.
Je pense continuer à écrire, mais autrement que sur un blogue.
Je laisse toutefois le blogue ouvert pendant quelque temps, pour les gens qui voudraient le consulter, m'envoyer des messages, toujours bienvenus. Bref, merci à tous, et peut-être à un de ces jours.

Denise Pelletier

19/10/2007

Birmanie: dommage!

e66b2725fdbb07d02713d6b467d054a0.jpegAutant j'étais contente d'assister au début de la révolte des moines en Birmanie, autant j'ai été déçue de constater à quel point leur action était improvisée: leur tentative a été violemment réprimée, écrasée dans l'oeuf par les malades mégalomanes qui dirigent le pays.
Pour entamer la lutte contre une telle dictature, il aurait fallu préparer le coup longtemps à l'avance, créer un réseau, se servir d'Internet et du cellulaire avant d'entrer en action, s'assurer d'obtenir des appuis, dans la population et à l'extérieur.
Je sais bien que c'est très difficile, mais c'est la seule façon de venir à bout d'un tel régime: l'organisation, la planification. Sortir dans la rue en espérant que les dirigeants n'oseront pas s'attaquer à nous, c'est un geste noble et audacieux, mais c'était un pari beaucoup trop risqué compte tenu des circonstances.
Et maintenant, ce sera encore plus difficile, car la répression est forte, les autorités ont été alertées et se méfient davantage de toute tentative de résistance.
Le seul espoir qui reste, ou presque: que les trois généraux à la tête de cette junte finissent par s'entre-tuer, ou alors que la Chine et les États-Unis se liguent contre cette junte pour qu'elle accorde plus de liberté à ses citoyens.

14/10/2007

Aucun rapport

Le prix Nobel de la Paix à Al Gore. Je ne comprends pas. Il travaille sur les changements climatiques. Beau travail, certes, mais aucun rapport, à mon avis (ou alors un rapport ténu et lointain pour l'instant)  entre ça et la paix. Cela prouve que c'est un prix "politique", et c'est dommage parce qu'on écarte ainsi les vrais problèmes, les vraies questions au sujet des conflits dans le monde.

Donner un prix pour la paix, c'est dénoncer la guerre, non pas la guerre en général, mais une guerre en particulier, ou plusieurs guerres, c'est nommer ces guerres, leurs protagonistes et leurs atrocités. Cela prend du courage, courage qui a fait défaut à ceux qui ont décerné le Nobel cette année.

10/10/2007

Partout, la craque

C'est la nouvelle mode. On en voit partout. Tout le monde, ou plutôt toutes les femmes car elles sont les seules à pouvoir le faire, toutes les femmes s'y mettent ou presque. À la télévision, c'est hallucinant: jeunes ou vieilles, animatrices, comédiennes, invitées, belles, moches (il y a peu de cette sorte à la télé), employées, même des madame-tout-le-monde-témoins-d'un-accident et interviewées au volant ou en train de jardiner: la craque est portée partout et par toutes, exhibée, mise en valeur. La craque entre les seins, je veux dire. On voyait ça depuis longtemps dans les publicités, les promotions, les films de fiction, mais là, c'est dans la réalité, c'est pour de vrai.
Parfois, le décolleté plonge: ce n'est plus une simple craque, c'est un profond ravin dont on aperçoit le fond...
Je ne trouve pas ça laid, ni vulgaire, au contraire, c'est charmant, coquin, un brin délinquant quand elles exercent un métier réputé sérieux.
Un truc que seules les femmes peuvent faire, et c'est bien qu'elles ne s'en privent pas, allumant au passage quelques lueurs dans le regard des hommes.
À vrai dire, je suis un peu jalouse de toutes ces femmes qui peuvent montrer même un petit un début de craque...

04/10/2007

La passion...

523b04b7867bfa49e68230b09109b9b2.jpegQuand les gens me demandent à quoi je consacre mon temps depuis que je suis à la retraite, je leur dis que le temps passe vite, j'énumère quelques-unes de mes activités: vélo, lecture, écriture, magasinage, concerts et spectacles, mais je ne leur dis pas ce qui à l'heure actuelle occupe la plus grande partie de mon temps: j'apprends à construire des sites WEB.
Ce n'est pas que cela me gêne de dire ça, c'est juste que j'ai un peu peur que les gens ne comprennent pas de quoi je parle. Même si tout le monde utilise plus ou moins Internet, plusieurs ne se rendent pas compte qu'il s'agit d'un domaine intellectuel très vaste, et qu'il faut, pour faire fonctionner tout ça, un langage, des codes, des règles, des gens qui les conçoivent et qui les utilisent.
La programmation, je connais depuis longtemps. J'ai créé des programmes en Basic sur un ordi qui avait 2k (extensibles à 16k!) de mémoire vive et pas de disque dur: il fallait enregistrer les programmes sur une cassette audio! Basic, hypercard, supercard, javascript, Revolution, j'ai tâté de tout, et dans les sphères qui m'intéressaient, j'ai acquis pas mal de savoir-faire, ceci dit sans me vanter.
Mais aujourd'hui, c'est Internet mur à mur: même si je possède déjà des notions en HTML (qui n'est pas tout à fait un langage de programmation) je m'initie maintenant aux joies des feuilles de style, du CSS et je redécouvre Javascript, un vrai langage de programmation, celui-là, car pour être pleinement satisfaite par cette activité, il me faut manipuler des données.
Quand je m'adonne à ce passe-temps, le temps, justement, passe à une vitesse folle. Je m'oblige à arrêter de temps en temps, histoire de m'étirer, de sortir un peu de la maison, de faire autre chose. Mais même si je fais autre chose, je ne pense qu'à retourner à mon ordi et à continuer d'élaborer ma page WEB.
Ça ressemble à la passion...

 

01/10/2007

Danse et déception

Samedi (29 septembre) j'ai été voir le spectacle  Journal intime, une création de la chorégraphie chicoutimienne Hélène Blackburn et de la compagnie qu'elle a fondée, Cas public.
Danse moderne, mouvements pulsionnels et déstructurés de sept danseurs et danseuses sur une musique de Bach jouée en direct par un pianiste, et quelques autres musiques et sons.
Pour ça, c'était correct. Mais pour le reste...
Thème de cette unique chorégraphie: l'amour et le trouble qu'il soulève dans le coeur et le corps. C'était aussi le thème des textes dits par les danseurs, en anglais et répétés en français, ou l'inverse, avec l'ajout parfois de passages en espagnol, allemand ou d'autres langues. Une enfilade de clichés, de poncifs sur l'amour, de propos redondants, inutilement ajoutés à la chorégraphie. En fond de scène, parfois, des projections de baisers filmés de près. Images sympathiques, mais mièvres, en totale contradiction avec les mouvements des corps tourmentés des danseurs.
Après une heure, même les mouvements sont devenus répétitifs: comme si la chorégraphe n'avait rien de nouveau, ou à tout le moins de percutant ou de pertinent à dire sur l'amour.
Peut-être que le sujet est épuisé...
Les hommes (danseurs) portaient des jeans, une horreur. Les filles portaient des combinaisons noires, correctes.
Je trouvais cela enfantin, pour tout dire, et, après avoir consulté les maigres informations disponibles dans Internet sur le spectacle, je me suis rendu compte qu'il avait été conçu pour un public d'adolescents.
Fort bien, mais alors on a trompé le public en programmant ce spectacle en plein samedi soir, comme s'il s'agissait d'un ballet normal, pour adultes ou pour tout public. Et d'ailleurs pourquoi penser que les ados ne comprendraient pas la chorégraphie et surligner pour eux, à coups de propos insipides et éculés, ce que l'on veut leur dire?
Bref, j'ai trouvé fort décevant ce Journal intime, où j'étais allée en toute confiance, m'attendant à apprécier le travail d'une artiste originaire de Chicoutimi et dont la compagnie a tourné dans le monde. Je suis sortie de là avec un grand malaise, la vague impression de m'être fait avoir.