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06/09/2007

Ciao Luciano !

ef0c24d1838e9723b5f174df0be65500.jpegLuciano Pavarotti est mort. Le cancer du pancréas, ça ne pardonne pas.
Pour moi, c'était, et cela demeure grâce aux innombrables enregistrements qu'il a réalisés, une voix extraordinaire: timbre exceptionnel, lumineux, justesse parfaite, puissance, souplesse, étendue, et aussi cette façon qu'il avait de chanter sans aucun effort apparent. Bien sûr, il a travaillé, étudié, appris ses rôles, répété, mais en même temps, il semblait fait pour chanter, il était alors en quelque sorte dans son élément naturel.
J'aime aussi l'idée que cet immense bonhomme, adipeux et plutôt laid, paraissait presque beau quand il chantait, comme transfiguré par la musique. Son charisme subjugait les foules, même ceux qui ne connaissaient rien à l'opéra.
Il a fait entrer la musique classique, le chant, l'opéra, partout sur la planète: presque tout le monde connaît au moins le nom du grand ténor italien.
Sans être acteur de cinéma ni homme politique, il était une véritable star, et c'est assez rare dans son domaine. Il a même acquis une immense fortune grâce à l'art lyrique, et c'est tout à son honneur, surtout qu'il était assez généreux, de son argent et de sa personne. Pour des causes humanitaires, mais aussi pour encourager les jeunes chanteurs et chanteuses.
Si je me souviens bien, la soprano Claudine Côté, qui a oeuvré au Saguenay pendant plusieurs années, avait obtenu le grand prix du Concours international Luciano Pavarotti, mis sur pied par le ténor avec l'Opéra de Philadelphie, ce qui lui avait donné l'occasion de chanter avec lui dans l'Élixir d'amour. Cela devait se situer quelque part entre 1985 et 1992.
Pour moi qui apprécie la virtuosité et l'exploit vocal, c'était un régal de l'entendre. Quand il a annoncé sa venue à Montréal, en 2006, j'ai failli acheter des billets, mais je ne l'ai pas fait parce que sa voix n'était plus ce qu'elle était et que je craignais d'être déçue.  Finalement il n'a pas donné ce concert, car il était trop malade.
Donc, je ne l'ai jamais vu ni entendu à l'opéra ni en concert.
Mais j'ai toujours dans ma voiture, entre Mozart et Beethoven, l'album double Tutto Pavarotti, dont j'aime en particulier  l'Agnus dei de Bizet, le Cujus animam de Rossini, La donna è mobile,
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et aussi Pourquoi me réveiller  et La fleur que tu m'avais jetée qu'il chante avec un déliceux accent.
Ciao signor Pavarotti, Buon viaggio!

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