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30/08/2007

Silence radio

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Le simple appareil radio fait partie des espèces en voie d'extinction. Je voulais juste un petit radio fonctionnant à piles, AM-FM; en fait, j'aurais pu me passer du AM. J'en ai quelques-uns dans la maison, des Grundig à ondes courtes (un peu comme sur la photo), qui fonctionnent très bien et ne "mangent" pas les piles.  J'en aurais acheté un autre (pour apporter en voyage) à La Source, mais voilà qu'ils n'en vendent plus. J'ai demandé à un vendeur, et il n'avait juste pas de petit appareil radio à m'offrir. Dire que la chaîne s'appelait autrefois Radio Shack!
J'ai cherché partout, et j'ai trouvé de tout: des radio-réveil, d'énormes choses munies de haut parleurs géants, des bidules miniaturisés qui nécessitent des écouteurs, d'innombrables extensions à brancher au I-Pod, des radios en forme de petite auto, de Mickey ou autres animaux, d'autres avec lecteur de cassette, de CD ou de DVD, avec écran de télévision, thermomètre intégré, stroboscope réfléchissant (et pourquoi pas un chauffe-plat, tant qu'à y être?). Mais le petit radio tout simple est devenu une rareté. Pour la rentrée, quelques modèles un peu potables ont fait leur apparition à La Source, mais ils ne sont pas aussi bien que les anciens Grundig.
Alors j'ai commandé un "radio de douche" chez Sears, (Shower Clock Radio, fait en Chine, sans marque), il fait très bien l'affaire, mais je ne sais pas combien de temps vont durer les quatre piles 'AA' qu'il requiert. Il indique l'heure et est muni d'un crochet qui sert à le suspendre à la tige du pommeau de douche.
Je vais donc pouvoir écouter la radio en prenant ma douche. Yé!!!!

27/08/2007

Belle finale

8eb7c93ff9f2fc9ea4ccdf259412562a.jpeg Dernier des quatre concerts du Rendez-vous musical de Laterrière dimanche. Entièrement consacré à Robert  Schumann (photo), ce qui est un excellent choix pour ce type de salle (la petite église) et d'événement. Trois romances et le quatuor en mi majeur avec piano op 47 en première partie: plutôt bien, mais un peu trop retenu, sérieux, les musiciens (un peu les mêmes que vendredi, plus le pianiste Jimmy Brière) jouaient correctement leur partition - ce qui est déjà un exploit en soi, je le reconnais - mais il manquait peut-être une pensée, une direction, des choix musicaux. En deuxième partie, le quintette en mi bémol majeur opus 44, avec piano aussi, était nettement plus brillant, mieux fini, avec un second mouvement (style marche) tout à fait éblouissant: les musiciens mettaient bien en évidence le travail du compositeur qui avait manifestement cherché à étonner, à faire quelque chose de spécial.
En somme, un bel événement, de la belle musique, des artistes pour la plupart d'origine saguenéenne qui brillent ici et ailleurs, bref, un festival exceptionnel, à encourager et à conserver.
Juste une petite remarque toutefois, sur un élément qui sera sans doute corrigé dans l'avenir : l'absence d'information sur les compositeurs et les oeuvres. Les présentations faites par les musiciens ne nous éclairaient guère, et les notes de programme encore moins. On n'a sans doute pas eu le temps de soigner cet aspect, ce qui devrait être fait dans les années qui viennent.

25/08/2007

Cordes en fête

ac34bebe768c3741f49f981d31bc84fa.jpegOui une fête. Une fête pour l"ouïe, les yeux, la tête et le coeur, que ce programme Cordes en Fête du Rendez-vous musical de Laterrière (vendredi 24 août). Un jeune ténor prometteur, Jean-Sébastien Turgeon, a chanté quatre mélodies de styles variés (Lalo, Purcell, Woolf et Lionel Daunais) en début de concert. Il n'a que 20 ans, il est en formation, mais il possède déjà des atouts: une belle prestance, beaucoup d'aisance, un sourire charmeur, un timbre intéressant, une voix qui devrait se développer sous peu au niveau des couleurs et du volume.
Et puis ce fut le trio pour cordes de Mozart (k. 503, oeuvre de maturité): absolument sublime. Riche, consistant, profond, parlant et vibrant à chaque mesure, magnifiquement servi par Marianne Dugal (photo), Luc Beauchemin et Sylvain Murray.
En deuxième partie, sérénade pour trio à cordes du compositeur hongrois Ernst Von Dohnanyi, oeuvre plus moderne (composée en 1902), très typée, audacieuse, un univers rendu beau et accessible par Renée-Paule Gauthier, Yukari Cousineau et David Ellis.
Et pour finir, les deux trios de musiciens se sont unis pour former un sextuor, et nous jouer le sextuor à cordes (1878) de Dvořák, aux rythmes fougueux, aux mélodies entraînantes, à la finale électrisante.
Il n'y avait pas autant de monde que pour Natalie Choquette, et c'est tant mieux. Mais une bonne petite foule, tout de même, s'est rendue à L'église de Laterrière pour ce rendez-vous avec la musique, et a succombé au charme de ces Cordes en fête.

23/08/2007

Divas, musique et fleurs

Assisté au spectacle (vraiment un spectacle plutôt qu'un concert) donné à Laterrière par Natalie Choquette. J'aime trop le chant, l'opéra, la musique, pour aimer vraiment ce genre de show et pour l'écouter sans broncher massacrer les grands airs du répertoire.
Mais elle est accessible, les gens l'aiment et elle leur fait aimer - mal mais c'est mieux que pas du tout - l'opéra et l'art lyrique. L'église était pleine comme un oeuf de gens qui ont aimé et applaudi la diva. Elle avait deux jeunes et bonnes musiciennes avec elle. Enfin bref, sans plus de commentaire.
À Montréal, le 8 août dernier, j'ai été entendre un concert de l'OSM, dirigé par  Kent Nagano, avec comme soliste la soprano Susan Graham (photo).  Cette dernière a chanté deux Mozart et trois Berlioz (Nuits d'été). Belle technique, maîtrise, élégance, musicalité, beau timbre97b045b003ef0477387b31222feeb664.jpg : une grande dame de la musique. Bref, il ne manquait rien... rien sinon ce petit plus, cet élan qui nous emporte complètement et nous laisse sous le charme. Là, j'ai apprécié, aimé, admiré même, mais à distance, en quelque sorte, et pourtant j'étais très proche, dans la quatrième rangée, très mauvaise place pour un concert avec orchestre, mais je n'ai pas pu avoir d'autres billets, parce que l'orchestre et le chef bb953b998ea5e7b6029f527dfda7cb6b.jpegsont très populaires.
Je voyais M. Nagano diriger pour la première fois, il est très bon, même s'il en rajoute un peu dans les mimiques et qu'il doit sans cesse rejeter en arrière une couette de cheveux rebelle. En tout cas, j'ai été transportée par leur 10e symphonie de Chostakovitch, une oeuvre qui en principe ne fait pas partie de ma palette, mais je l'avais écoutée avant sur disque, et j'ai bien aimé l'entendre en concert. Disons que ça déménage par moments.
En première partie, entre les deux séquences avec soprano et orchestre, le flûtiste Denis  Bluteau, originaire du Saguenay si je ne m'abuse, est venu interpréter, seul  à l'avant-scène, Syrinx, de Debussy. Donc à dix pieds de moi. Belle interprétation, sans plus.
Le lendemain, nous sommes allés voir l'international Flora, très belle exposition sur le thème des jardins. C'est immense, il faisait beau, il y avait des idées d'aménagement extraordinaires, nous avons mangé un peu avant au café Hélios, rue de la Commune. Je m'étais levée un peu croche, mal de tête, estomac flottant: j'ai pris une tarte aux poires, un allongé sivi d'un expresso, et tout ça m'a remise d'aplomb. Visité la place Jean-Paul Riopelle, avec La Joute, très bel endroit.

20/08/2007

Charmant rendez-vous

bd42c16b07f0e178ce243d2e132b8c9f.jpegUn premier concert samedi du Rendez-vous musical de Laterrière, ce mini-festival qui ressuscite après quelques années d'absence. Dans le temps du directeur Éric Soucy, les concerts étaient exclusivement consacrés à la musique de chambre, et maintenant, avec la violoniste Renée-Paule Gauthier comme directrice artistique, le répertoire s'élargit, tout en demeurant respectueux du cadre des concerts: l'église de Laterrière, qui ne pourrait bien entendu accueillir des oeuvres symphoniques à grand déploiement.
Le concert de samedi mettait en vedette trois jeunes voix superbes: celles de la soprano Karin Côté (photo, née à Laterrière si je ne me trompe pas), du contre-ténor Patrice Côté et du ténor Éric Gauvin.
Dans un programme bizarrement construit et assez ambitieux, ils ont démontré beaucoup de talent, des voix déjà bien pleines, de la fougue et de l'âme. Les extraits d'opéras de Mozart étaient particulièrement agréables.
Tout n'était pas parfait, peut-être à cause de répétitions insuffisantes, une erreur souvent commise par les jeunes musiciens, il y a eu beaucoup d'erreurs d'exécution, la pianiste Rosalie Asselin (excellente par ailleurs) avait souvent la main lourde, et la finale avec des chansons traditionnelles a capella auxquelles le public était invité à participer  traînait un peu en longueur. De plus, Karin Côté nous a avoué qu'elle avait souffert d'une extinction de voix au cours de la semaine, ce qui explique que son timbre n'était pas tout à fait aussi beau que d'habitude (on l'a entendue dans des opérettes de la Société d'art lyrique du Royaume) et que vers la fin, elle avait de la difficulté à chanter.
Ceci dit, elle est une artiste montante qui va certainement percer sur la scène opératique. Stagiaire à l'Atelier d'opéra de Montréal, elle possède une technique assez complète et peut développer un volume impressionnant quand elle s'y met.
Patrice Côté est étonnant, avec son contre-ténor d'un beau timbre velouté, on dirait vraiment une mezzo, il a de la profondeur, des harmoniques, et excelle dans le baroque, Haendell et Purcell. En revanche, son interprétation de Voir un ami pleurer (de Jacques Brel) ne m'a pas convaincue de la pertinence de prêter ce type de voix à ce type de musique.
Le ténor Éric Gauvin possède de belles qualités aussi, bien que sa voix soit manifestement en pleine évolution: l'avenir dira ce que cela donnera. Il chante assez bien Mozart, et je l'ai aimé en partticulier dans les trois mélodies d'Henri Duparc, qu'il aborde avec souplesse et délicatesse.
Un premier concert fort agréable, qui a attiré pas mal de monde dans la petite église de Laterrière. Il en reste trois autres.

18/08/2007

Ecce Mundo : ecce plaisir!

cda64656ec3a11685b55399a7c322b67.jpegEcce Mundo : quel spectacle! Du plaisir mur à mur, surtout en première partie. Je l'avais vu déjà quelques fois, il s'améliore chaque année, et possiblement à chaque représentation : des costumes colorés aux détails astucieux, des danseurs à la fois beaux, compétents, allumés. Le chanteur Jérôme Côté est polyvalent et possède une fort belle voix, et la chanteuse (soprano) Sabrina Ferland est une vraie star, qui assume aussi bien le grand opéra que le jazz et le disco. Et l'acrobate Isabelle Nault nous donne des frissons en enlaçant son cerceau suspendu au-dessus de nos têtes.
La directrice Ariane Blackburn avait au départ une vision claire de son projet, et elle s'y tient fermement, depuis les débuts plus modestes avec Paris Folies jusqu'à l'exubérant Ecce Mundo d'aujourd'hui,  écartant sans doute au passage ceux qui voudraient se mêler de ses affaires. Ça prend du cran et elle en a, je l'ai vue encore jeudi en train de régler un problème d'éclairage juste avant le début du spectacle.
C'est là le secret: le show lui appartient, elle y demeure très présente, elle a des idées précises et originales et elle réussit à les incarner sur scène en recrutant les meilleurs talents, en s'entourant d'une équipe efficace et aguerrie de créateurs, d'artistes et de techniciens.
Elle sait aussi écouter les critiques, comme elle l'a prouvé en modifiant le début du spectacle pour parvenir à un bel équilibre dans les costumes et la chorégraphie.
Essentiellement, Ecce Mundo, c'est l'histoire du monde en danse et en musique. La première partie est incroyablement entraînante, notamment dans la scène des premières nations, les combats de chevaliers, le menuet et la valse exécutée avec d'immenses robes, très spectaculaires.
Sabrina Ferland chante Farinelli et Straus (l'air Mein Herr marquis, tiré de la Chauve-Souris qu'elle a chantée -en français - à l'opérette de la SALR il y a quelques années).
Il est juste dommage que dans les airs classiques, sa voix doive passer par un micro, ce qui lui enlève de la qualité, mais je sais qu'on n'a pas le choix d'agir ainsi dans un spectaclee de ce genre. Il y avait d'ailleurs des petits ennuis d'ajustement du son jeudi qui ont amplifié le problème, et qui furent corrigés au fil des numéros.
Puis c'est le délicieux Pigalle et L'Expo de Paris, façon astucieuse d'encadrer une superbe séquence de danses folkloriques de différents pays, (qui rappelle la vocation première de l'École des Farandoles fondée par Ariane Blackburn), les chansonnettes qui mettent en valeur le talent de Jérôme Côté.
Le tout se termine par un cancan d'une grand beauté, fabuleux, incroyablement beau : ça secoue plus fort qu'une dose massive de caféine!
Le début de la deuxième partie est moins enlevant, mais très agréable aussi, en particulier les airs de jazz rendus avec beaucoup d'âme par Sabrina et les Nuits de Montréal avec leurs costumes extravagants.
Après ça, les parties rock et disco m'ont laissée plus froide. Les costumes et les chorégraphies ont beau être inventifs et beaux à voir, le problème c'est qu'il n'y a plus de musique, juste les rythmes répétitifs et sans mélodie, caractéristiques de ces époques et de ces genres. Deux numéros de rock endiablé sur la musique d'Elvis m'auraient amplement suffi.
Bien entendu, je n'enlèverais pas l'impressionnant Habanera de l'opéra Carmen que vient nous servir Sabrina Ferland.
Et l'apothéose finale ne lève pas suffisamment, à mon avis, peut-être à cause de cette chanson originale, Voici le monde, qui n'est pas à la hauteur des autres oeuvres entendues dans le spectacle, même le disco!!!
Il s'agit là bien entendu d'une opinion bien personnelle qui tient à mon rapport particulier à la musique. Je serais curieuse de connaître l'opinion des spectateurs en général. La salle était bien remplie, jeudi, mais curieusement assez passive.
Ceci dit, je n'ai pas boudé mon plaisir, le plaisir entre autres de retrouver, à tout moment, le même souci du détail, les décors et les costumes soignés, la beauté et l'agilité des danseurs. Que de travail derrière tout ça! Un travail fait en majeure partie dans la région, par des gens d'ici, qui ont su faire leur place et réaliser leur souhaits à force de travail, de persévérance et de compétence.
Un spectacle professionnel qui ne déparerait aucune sècne du Québec.
Bravo à toute l'équipe.
Ça finit demain, dimanche, et ce soir je commence mon marathon aux quatre concerts du Rendez-vous musical de Laterrière.

16/08/2007

Je les ai vus!

333429a457ffaa4bd3136eb5d914d341.jpgLe but principal de mon voyage à Montréal: voir jouer les plus grands au tennis. Mission accomplie puisque j'ai assisté aux deux demi-finales de la coupe Rogers, le samedi 11 août, au Stade Uniprix. Notre première expérience l'an dernier, nous a permis de mieux choisir nos sièges: sous la tribune de la presse, dans le bout sud, assez haut. Nous avions une vue parfaite sur l'ensemble du court, sans avoir à tourner la tête pour suivre la balle, et surtout, sans soleil. Comme il faisait plutôt chaud, c'était parfait.
Le premier match, en après-midi, opposait Roger Federer (photo à droite) à Radek Stepanek. Ce dernier a fort bien joué en première manche, mais il a un peu baissé de régime en deuxième, et Roger en a profité. Un très beau match, chaudement disputé, avec des coups fumants de part et d'autre.
Ensuite, je suis restée pour voir le double, mais franchement, malgré de fort beaux échanges, il n'y avait plus rien là. Les gradins désertés par la plupart des spectateurs, il n'y avait plus d'atmosphère, alors je suis partie.

f8c3c846068ef5428f6e40011bf258db.jpg Le soir, c'était Rafael Nadal contre Novak Djokovic (photo de gauche), un superbe joueur serbe de 20 ans, qui a défait l'Espagnol à la surprise générale. Il a tellement bien joué qu'il méritait largement cette victoire.
Nous avions à peu près les mêmes sièges que l'après-midi, mais tout à coup un grand Japonais qui se tenait très droit a pris place devant mon mari, lui cachant totalement la vue. Cependant les deux sièges voisins des nôtres sont demeurés vides, un vrai miracle conmpte tenu du fait que le stade était par ailleurs plein comme un oeuf. Nous avons donc pu nous déplacer d'un siège, et voir le match, non seulement sur le terrain, mais dans l'écran du grand Japonais qui, devant nous, mitraillait le court avec son appareil photo numérique!
(Il a sûrement pris de meilleures photos que moi, je place ici les miennes simplement pour prouver que j'y étais!)
J'avais choisi les deux demi-finales en me disant que de cette façon j'étais presque sûre de voir jouer mes "idoles" Federer et Nadal, et j'ai bien fait car Nadal n'était pas à la finale.
Nous avons écouté cette dernière à la télé. Sans vouloir rien enlever à la performance éblouissante du grand vainqueur Djokovic, il faut bien admettre que le beau Roger n'était pas au sommet de sa forme, qu'il a laissé passer des occasions de bris et peiné au service d'une façon qui ne lui ressemblait guère.
En somme, assister à ces parties de tennis de haut niveau a constitué pour moi une expérience formidable. C'était un de mes -petits- buts dans la vie, j'y suis parvenue, et j'en suis entièrement satisfaite.

12/08/2007

Retour à Québec

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J'ai été à Québec récemment pour voir notamment l'exposition De Cranach à Monet au Musée national des Beaux-Arts. Une collection privée d'un Mexicain nommé Perez Simon.Il y a de grands noms, Monet, Pisarro, Corot, Van Gogh, entre autres, mais ce ne sont pas leurs oeuvres les plus intéressantes. Et qui dit collection privée, dit choix individuel, influencé par les préoccupations du monsieur, autrement dit les sujets, des femmes dénudées ou sensuelles, des paysages, des travaux des champs, davantage que les techniques ou l'originalité. Intéressant mais un peu décevant, pour tout dire.

En revanche, j'ai beaucoup aimé la rétrospective Christopher Pratt (photo), présentée dans une autre salle du musée. Un peintre du Nouveau-Brunswick né en 1935, que je ne connaissais pas du tout,mais que j'ai découvert et adoré. Proche de l'hyperréalisme, influences américaines, pureté des lignes, dépouillement, vision personnelle, beaucoup de fenêtres, de maisons, chalets, des routes, des phares.

Comme je n'avais pas trouvé de chambre au café Krieghoff, j'ai choisi l'auberge du Quartier, non loin de là sur Grande-Allée. Beaucoup moins bien que le Krieghoff, et très, très cher: cela nous a coûté plus de 200$ pour dormir dans une minuscule chambre et déjeuner. D'ailleurs, comme leur salle à manger était en réparation (un client y avait fait de grands dégâts, semble-t-il), ils nous envoyaient déjeuner ... au Krieghoff. Excellent déjeuner, mais il pleuvait à verse, donc, un irritant de plus. Bref, l'auberge du Quartier est correcte,mais je n'y retournerai plus.

Le soir, nous avons mangé sur la rue Saint-Jean, au café Le Hobbit, une institution à Québec. J'ai mangé de bonnes pâtes aux crevettes, mon mari a pris un steak tout à fait ordinaire, et là aussi, ce fut extrêmement cher pour ce que c'était. Mais l'endroit est agréable et charmant.

06/08/2007

Un vrai petit et un faux gros

Je suis allée voir Les monstres de l'orgueil, un spectacle théâtral présenté au Centre des arts et de la culture (Chicoutimi) par le Théâtre 100 masques. Un spectacle fort sympathique, conçu et monté avec intelligence, bien que manifestement avec les moyens les plus modestes qui soient. Le metteur en scène Dario Larouche a puisé dans les textes classiques écrits par 12 auteurs de 12 époques différentes (Musset, Labiche, Courteline, Guitry, Marivaux, Molière, Corneille entre autres) pour concocter une pièce assez comique mettant en scène deux personnages et leur relation d'amour-haine. Émilie Bouchard-Jean et Jérémie Desbiens, les deux comédiens, se débrouillent fort bien et sont sont efficaces. Pour sa part, Alexandre Larouche incarne avec une audace surprenante une grosse cantatrice style drag queen qui vient  alléger le texte en quelques occasions. Le jeu est exagéré, caricatural, les gestes saccadés comme dans un dessin animé. Ce n'est pas très long, environ 75 minutes, c'est astucieux et bien fait. Accessoires et costumes minimalistes, scène dépouillée, qui permettent en somme d'apprécier le travail des artistes. On se dit que, entrepris dans un autre cadre, avec plus de moyens, cela aurait pu donner un grand succès de la scène québécoise.

Vendredi, il y avait une vingtaine de spectateurs, et je ne crois pas qu'il y en ait plus les autres soirs. En tout cas, ceux qui sont intéressés par le théâtre devraient aller voir ça, il reste trois représentations, les 8, 9 et 10 août.

Eux au moins, ne prétendront pas qu'ils ont accueilli des milliers de personnes...

Chiffres gonflables

Ce n'est pas propre à la région, mais je n'en reviens juste pas de la façon dont les chiffres sont gonflés par des organisateurs de spectacles et d'événement qui affichent un volume de fréquentation stratosphérique, dans le but avoué de se faire remarquer et d'attirer des subventions.

Je pense au festival Rythmes du monde, qui se terminait hier à Chicoutimi. Événement sympathique, coloré et festif, qui attire beaucoup de monde sur la rue Racine. Mais on ne me fera pas croire qu'il y avait là 25 000 personnes hier. D'après les photos, je dirais 10 000 gros max. La portion supérieure de la Racine ne peut juste pas en contenir davantage. Et prétendre qu'un tel événement, qui dure cinq jours, a attiré 155 000 personnes l'an passé, c'est rire du monde, car c'est tout simplement impossible.

02/08/2007

(E)Au secours!

Non seulement je n'ai pas eu droit à un procès juste et raisonnable, mais aucun journaliste n'a même songé à se mouiller pour m'interroger afin connaître mes états d'âme face à la situation. Jugée et condamnée sans autre forme de procès, je suis ostracisée, rejetée, victime de discrimination.

On dit les pires horreurs sur moi à cause de ma couleur, et personne ne se lève pour me défendre. Je songe à poursuivre en justice (peut-être que Guy Bertrand accepterait d'être mon avocat) tous ceux qui m'accusent de polluer leur environnement, de sentir mauvais, de provoquer des irritations de la peau et diverses maladies.

 

 

 

Une algue bleue 

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