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29/06/2007

La java des jaquettes

9e60975161bd4b2ea54451c9958c889e.jpegÀ quatre ou cinq reprises depuis la mi-mai, j'ai lavé ma "jaquette de flanellette", l'ai rangée dans un tiroir et l'ai remplacée par une jaquette de coton à manches courtes, tenue plus appropriée en été. Mais je n'avais pas rangé trop loin ma tenue d'hiver, et j'ai eu raison: chaque fois, je suis allée la rechercher, l'ai enfilée et me suis enfouie sous mes couvertures pour affronter quelques nuits aussi fraîches que les nuits d'automne.

Encore avant-hier, j'ai ressorti cette fameuse jaquette de flanellette. C'était le 28 juin, je la porte depuis ce temps...
Le réchauffement de la planète, ça vient, oui ou non?

québec,saguenay

Bizarre...

Oui je suis parfois bizarre. Moi qui ne porte à peu près jamais de robe (je trouve ça beau une robe, j'en ai plusieurs, mais ce n'est tellement pas pratique -aucune poche pour ranger sa clé d'auto, et quels souliers porter avec ça? entre autres- que je me retrouve toujours en pantalon, tellement plus confortable), j'enfile toujours une chemise de nuit -longue- pour dormir.

Quand j'étais jeune, je portais des pyjamas, et j'ai continué jusqu'à l'âge de 25 ans environ. Jusqu'au jour où une amie m'a invitée, avec quelques autres filles, à rester dormir au chalet de ses parents où nous avions passé la journée. Comme la nuit était très fraîche, elle nous a prêté des jaquettes de flanellette appartenant à sa mère et à ses tantes: soigneusement rangées et pliées dans un grand meuble ancien, elles fleuraient bon la lessive et la boule à mites.

C'est à la fois le souvenir de cette nuit un peu spéciale, une de ces "nuits de chalet", noires, calmes où l'on n'entend que le doux clapotis des vagues d'un petit lac, sur lequel vient parfois se greffer le cri d'une chouette ou d'un huard, et le confort absolu de ce vêtement découvert alors qui m'ont conduite à adopter, pour envelopper mon sommeil, la jaquette, version hiver ou version été (et version hiver en été comme ces jours-ci).

26/06/2007

Si ça vous chante...

Au Centre national d'exposition de Jonquière, pendant l'été, il y a une exposition intitulée L'art lyrique... ça te chante? présentée par539859dddcc444e6facf4a80624e7e61.jpg la Société d'art lyrique du Royaume. Un organisme qui, chaque année depuis 20 ans, présente une opérette aux gens du Saguenay.
La tradition de l'opérette remonte à bien plus loin dans le temps, à 1971 en fait, alors que dans le cadre du Carnaval-Souvenir de Chicoutimi, des gens se réunissaient spontanément, tous bénévoles au début, pour monter une oeuvre lyrique, la première ayant été l'Auberge du cheval blanc, de Ralph Benatsky.
En 1988, le besoin se faisait sentir d'une société de production plus structurée, d'où la naissance de la SALR, qui a poursuivi la tradition.
Dans le cadre de mon travail aux pages culturelles du Quotidien et du Progrès-Dimanche, j'ai assisté à presque toutes ces productions, et c'est assez fabuleux la somme de travail, de talent, de dévouement qu'elles représentent. Grâce au dynamisme et à l'engagement des participants, sans grandes ressources financières, on a toujours réussi à proposer des spectacles de qualité, certains d'entre eux particulièrement riches et inventifs.
Parvenue à la retraite, et compte tenu de mon grand amour pour la musique classique en général et l'opéra en particulier, j'ai voulu apporter ma contribution d'une façon différente à cet organisme, je suis donc devenue membre du conseil d'administration de la SALR. Maintenant, je vois "de l'intérieur" comment ça fonctionne. C'est exigeant, mais j'aime bien ça, car j'ai l'impression de plonger dans l'action, alors que comme journaliste, je demeurais à l'extérieur.
Mais puisque je suis membre du CA, j'ai un devoir de réserve, alors je me contente de conseiller aux gens d'aller voir cette exposition au CNE pour se faire une idée de tout ce que doit faire une équipe pour produire un tel spectacle: costumes, décors, technique, en plus du chant et de la musique instrumentale.

20/06/2007

Futurs minous

8e093b09d3abc453eec9e487e5b2f8e5.jpegL'air est chaud et humide. Assise sur la galerie, j'observe un chat qui traverse la rue. À mi-chemin, il s'arrête pile, face à un autre chat, et tous deux retournent sur le grand terrain de la maison d'en face. C'est le début d'une belle histoire. Les deux chats sont noir et blanc, madame a une grosse queue et monsieur a la queue fine.
Ils s'observent, se jaugent. Elle fait mine de se sauver, il fait semblant de courir après elle. Elle fait de petites cabrioles, il la regarde placidement. Elle lui offre son derrière, il s'approche, mais elle lui crie après et se sauve. Madame n'est pas prête.
Ils batifolent puis s'accroupissent dans l'herbe haute, face à face, pendant de longues minutes. Courses brèves suivies de longue haltes, partie de cache-cache de part et d'autre d'un arbuste, le manège se prolonge. Monsieur attaque parfois, mais elle lui signifie que ce n'est pas encore le temps.
Les préliminaires s'éternisent : ils ont tout leur temps, les chanceux! C'est ce qu'on appelle savoir profiter de la vie. Je me décourage avant l'assaut final et rentre à l'intérieur. Je retourne sur la galerie de temps en temps pour jeter un coup d'oeil sur mes tourteraux. Chaque fois, je les aperçois l'un et l'autre, immobiles ou en mouvement.
Finalement, la nuit est tombée et je ne vois plus rien.
Bonne nuit, les minous, et bons minous dans deux mois!

13/06/2007

Lapointe et Lemieux à Paris

7d752cd9ac63c94572c708c7f4a99ba8.jpegDeux superbes artistes originaires du Lac-Saint-Jean sont réunis ces jours-ci sur une scène parisienne. Le barytonc64e72b3504943a388986bdb3463021f.jpg Jean-François Lapointe (belle et longue interview avec lui sur le site OdB) et la contralto Marie-Nicole Lemieux (un article sur elle dans L'Actualité) chantent tous deux dans l'opéra Pelléas et Mélisande, de Debussy, présenté au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de Bernard Haitink. Les représentations à Paris ont lieu du 14 au 22 juin, et la production sera ensuite présentée à Amsterdam le 24 juin.
Elle est originaire de Dolbeau, lui est né à Hébertville, ils font tous deux une belle carrière. Des artistes qui manifestement aiment ce qu'ils font : chanter sur scène, devant un public. Chacun d'eux possède une voix magnifique, servie par un travail constant et intelligent. Je les ai entendus tous deux dans diverses situations: concert, opéra, disque : ils sont extraordinaires, chacun à sa façon.
Détail amusant : même si Marie-Nicole est la plus jeune, elle joue dans cette production parisienne le rôle de Geneviève, donc la mère de Pelléas-Jean-François! Le rôle de Mélisande est tenu par Magdalena Kozena, et celui de Golaud par Laurent Naouri.
Pour ceux qui sont intéressés, et qui ont accès à la radio par Internet, l'opéra sera diffusé sur France-Musique le samedi 16 juin à compter de  14h (début de l'émission à 13h), heure de Montréal.

12/06/2007

Vieillir : quelques avantages

Andrée Rainville (bonjour Andrée!) parle aujourd'hui dans Le Quotidien de quelques avantages qu'il y aurait à vieillir. Elle aborde surtout les perceptions qui changent, et les expressions utilisées pour parler de personnes d'âge mûr.

C'est bien observé, et bien exprimé dans le style à la fois clair et imagé qui caractérise les textes d'Andrée.

Moi j'ajouterai qu'il y a à veillir quelques avantages plus concrets, des avantages en espèces pour ainsi dire. Par exemple, quand on a plus de 60 ans, on a droit à un rabais de 10% sur tous les achats effectués chez Archambault, à condiition que ce soit un lundi. Hier, donc, je me rends chez Archambault du boulevard Talbot pour y acheter quelques magazines. J'y rencontre mon père (86 ans), tout à fait par hasard. Je lui souligne qu'il a droit à un rabais de 10% pour ses achats, ce qu'il ne savait pas. En passant à la caisse, il demande si c'est bien vrai, et il bénéficie donc du rabais.

Quant à moi, c'était la première fois que je profitais de cette promotion, et j'en étais bien fière. D'autant plus que la caissière m'a demandé une preuve de mon âge.

En outre, à la fin de ce mois, je vais recevoir un premier paiement de la Régie des rentes du Québec : n'est-ce pas merveilleux?!!!!

 Ceci dit, si on m'offrait de me retrouver à ... disons 40 ans, je crois que j'accepterais. Et pas pour revivre exactement la même vie. J'essaierais des choses différentes!

06/06/2007

Un peu de pub

6ba6dd65c64129ccaa5d3af93acb3098.jpegAujourd'hui je fais de la pub et vous parle de quelques-uns de mes produits miracle.
D'abord pour les douleurs en tous genres, douleurs aux muscles, dans le cou, aux jambes, pour la sciatique, et même les douleurs aux pieds: BioFreeze. On le trouve en crème, en lotion, en atomiseur, mais le format que je préfère est la bouteille avec roulement à bille, comme sur la photo: pas besoin de toucher au produit, qui s'étale parfaitement sur la peau. Il dégage une légère odeur de gomme à mâcher, caractéristique de ce genre de produit, et après l'application, on éprouve une sensation de chaud et de froid en même temps sur les surfaces traitées, qui ne dure pas longtemps. Mais le soulagement, lui, il dure, des heures, des heures, c'est vraiment extraordinaire. Le produit ne se vend pas en pharmacie, on se le procure chez le chiro ou le physiothérapeute, moi je l'achète chez ma podiatre.

Respirer par le nez

Ensuite pour le nez: il m'arrive souvent, surtout l'hiver quand l'air est sec, d'avoir des problèmes à bien respirer la nuit. Quand c'esta12527ee8fd545de7faf3c764fc276be.jpeg vraiment bouché à cause d'un rhume, par exemple, je vaporise du Drixoral, et l'effet, radical et immédiat, dure au moins deux nuits.
Cependant, c'est un produit qu'il vaut mieux ne pas utiliser trop souvent, alors quand la situation est moins sérieuse, j'utilise les bandelettes nasales Breathe Right. On se colle ça sur le nez, ce qui a pour effet d'ouvrir  légèrement les narines et, par conséquent, permet un meilleur apport d'air et une meilleure respiration.
Ces produits vendus à prix raisonnable améliorent vraiment ma qualité de vie. Il y en a d'autres, je vous en reparle un de ces jours!

01/06/2007

Après

b695c3bf9a8152512c5eb2546ede6b04.jpgIl y a eu l'organisation des obsèques, la veillée près du corps, l'incinération, le salon funéraire, la messe, le repas. Beaucoup de monde vu en peu de jours. Impossible de réaliser tout à fait ce qui vient de se passer. Tous les témoignages, y compris le mien, convergeaient: maman était une femme douce, patiente, totalement dévouée à sa famille, et aussi une femme d'humeur joyeuse, qui aimait se distraire avec ses amies et avec ses soeurs. Ses dernières années, avec la maladie qui l'avait changée et éloignée de nous, avaient occulté ce qu'elle était véritablement, et qui me revient peu à peu à mesure que je creuse dans mes souvenirs.

Je ne parlerai plus de cela sur ce blog, sauf épisodiquement. Je me suis aperçue que la vie reprend son cours, la routine, les tâches à accomplir, les belles choses, comme la musique, les fleurs, qui, même si on est en deuil, continuent d'exister et de stimuler nos sens.