Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/06/2007

Futurs minous

8e093b09d3abc453eec9e487e5b2f8e5.jpegL'air est chaud et humide. Assise sur la galerie, j'observe un chat qui traverse la rue. À mi-chemin, il s'arrête pile, face à un autre chat, et tous deux retournent sur le grand terrain de la maison d'en face. C'est le début d'une belle histoire. Les deux chats sont noir et blanc, madame a une grosse queue et monsieur a la queue fine.
Ils s'observent, se jaugent. Elle fait mine de se sauver, il fait semblant de courir après elle. Elle fait de petites cabrioles, il la regarde placidement. Elle lui offre son derrière, il s'approche, mais elle lui crie après et se sauve. Madame n'est pas prête.
Ils batifolent puis s'accroupissent dans l'herbe haute, face à face, pendant de longues minutes. Courses brèves suivies de longue haltes, partie de cache-cache de part et d'autre d'un arbuste, le manège se prolonge. Monsieur attaque parfois, mais elle lui signifie que ce n'est pas encore le temps.
Les préliminaires s'éternisent : ils ont tout leur temps, les chanceux! C'est ce qu'on appelle savoir profiter de la vie. Je me décourage avant l'assaut final et rentre à l'intérieur. Je retourne sur la galerie de temps en temps pour jeter un coup d'oeil sur mes tourteraux. Chaque fois, je les aperçois l'un et l'autre, immobiles ou en mouvement.
Finalement, la nuit est tombée et je ne vois plus rien.
Bonne nuit, les minous, et bons minous dans deux mois!

Les commentaires sont fermés.