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19/04/2007

Tuerie et tsunami

À propos de la tuerie de Virginia Tech. Événement bien triste, plus ou moins prévisible selon ce qu'on apprend au fil des nouvelles. Mais aussi un événement isolé, dont on ne peut tirer aucune leçon, sinon une confirmation des extrémités où peuvent conduire la folie et la détresse agissant sur un esprit dérangé.
C'est normal que les médias en parlent, et en parlent beaucoup. Mais à mon avis ils en parlent beaucoup trop. Des pages et des pages tartinées dans les journaux du Québec, par exemple. Ce qui me désole surtout dans tout ça, sans me surprendre vraiment, c'est que les journaux et les médias d'ici et d'ailleurs envoient du monde là-bas, sur le campus, dans la petite ville où est survenu le drame. Des nuées de journalistes, reporters, photographes, cameramen, techniciens déferlent comme un tsunami sur tout ce qui bouge dans le secteur.
Ceci dit, les professeurs et étudiants de ce campus universitaire s'expriment très bien, tiennent des propos mesurés et arrivent à dire des choses sensées aux journalistes qui les interrogent.
Mais c'est toujours la même chose: les médias recherchent des témoins, des photos, des explications, les reporters fouillent le passé du tueur, même celui des victimes, ils vont filmer les cérémonies, les hommages, interroger les proches des victimes. Et déverser cela, en ondes ou à pleines pages. Pour le lecteur ou l'auditeur, la valeur de toutes ces informations qui arrivent pêle-mêle demeure fort discutable à mon avis.

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