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17/04/2007

Ce cher Oscar

medium_wildePortr.jpegPendant mes 32 années comme journaliste et critique, jamais je ne me suis permis d'écrire un commentaire à saveur critique sur une exposition, une manifestation ou un spectacle que je n'avais pas vu, ni sur un livre que je n'avais pas lu. Tout au plus ai-je parfois quitté la salle quelque minutes avant la fin d'une représentation pour respecter mon heure de tombée, et alors, je me sentais mal parce que je craignais d'avoir manqué quelque chose d'important. J'ai parfois aussi lu rapidement un livre, tournant quelques pages sans les lire, mais je n'aimais pas faire ça.
Et je me suis demandé si je ne me prenais pas trop au sérieux, en entendant, à la radio il y a quelques jours, un animateur citer un de ces impayables mots dont Oscar Wilde (photo) avait le secret, et que je cite ici approximativement, car je ne l'ai pas retrouvé dans son intégrité:
 
 
"Je m'efforce toujours de ne pas lire
les ouvrages dont je dois écrire la critique.
On se laisse si facilement influencer!"
 

Et tant qu'à faire dans la citation comique, je vous propose ce "proverbe forestier" publié dans Le Devoir d'aujourd'hui sous la plume du tout aussi impayable Jean Dion:

 

"Chaque avril, l'avènement des scieries éliminatoires permet de se débarrasser du bois mort."

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