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19/02/2007

Heureux hasards

medium_curzi.jpegJ'étais contente que Bon cop, bad cop ne rafle presque rien hier à la soirée des Jutra. J'ai aimé le bel hommage à Pierre Curzi (photo) et son discours, plein d'émotion et certainement très sincère, celui d'un homme de haute stature et digne de respect et d'admiration. Ceci dit, la soirée était ordinaire, les numéros sans grand rapport avec le sujet, la parodie de Roméo et Juliette avec Marc Labrèche imitant Jeanne Moreau était amusante, mais enfin c'était plutôt sage. Et puis un peu déséquilibré, comme d'habitude, alors que Congorama a tout raflé, ou presque, laissant dans l'ombre des films qui auraient mérité quelque chose, par exemple le prix du meilleur acteur aurait dû aller à Luc Picard dans Un dimanche à Kigali.
Hasard: le prix du court métrage accordé à Guy Edoin pour le film Les Eaux mortes. Or il se trouve que j'ai vu ce film dimanche dernier (11 février), alors que j'assistais à une projection à Chicoutimi dans le cadre de l'événement Regard sur le court métrage au Saguenay. Excellent film, très émouvant, mettant en scène un vieux couple incarné par Gabriel Gascon et Monique Miller. Un regard plein d'amour sur la vieillesse et la mort.
Il y a quelques jours, aux prix Génie, où là Bon cop... a vraiment triomphé, pour notre plus grande honte, car c'est un navet, sympathique, mais un navet tout de même, le prix du meilleur court métrage est allé à Maxime Giroux, pour Le rouge au sol: or, il se trouve que j'ai aussi vu ce film lors de la séance du festival Regard... à laquelle j'ai assisté dimanche dernier à l'auditorium Dufour. Excellent, lui aussi, dans un registe différent, qui montre un homme véritablement paumé.
Et puis hier après-midi (18 février) j'ai été voir du tennis: la finale du tournoi Challenger BN, au club Saguenay Arvida. Un endroit que j'ai beaucoup fréquenté dans mon adolescence et ma jeunesse (pour le ski, le golf, les marches en forêt), et où je n'avais pas mis les pieds depuis nombre d'années. Un beau match entre deux Allemandes de 17 et 19 ans, très bonnes joueuses. La plus jeune et la plus spectaculaire, Sabine Lisicki, s'est inclinée en deux manches contre la solide Angelique Kerber.
Une heure de pur bonheur pour moi.

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