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15/12/2006

Mon beau sapin

medium_beausapin.jpgC'est bizarre que l'expression accommodement raisonnable fasse grimper tant de monde dans les rideaux. Des gens de gauche, de droite, des athées, des croyants dénoncent, on pointent du doigts des gestes posés par des individus ou organisations pour tenter d'harmoniser une cohabitation avec des gens de cultures différentes, en répondant à des demandes qui, à prime abord, leur ont semblé légitimes. Des humains tentent de vivre en bonne entente avec d'autres humains. Gestes qui, pour cause de médiatisation éhontée de tout, se retrouvent dans les journaux, à la une, sur les tribunes radiophoniques où ils n'ont pas d'affaire.
Demandes un peu exagérées, maladresse dans les réponses, peut-être. Mais va-t-on en faire tout un plat? C'est comme dans un couple: pour que l'harmonie règne, il faut faire des concessions, accepter des conduites, des propos avec lesquels on n'est pas nécessairement d'accord. Tout cela est toujours en mouvement, oscille d'un côté, puis de l'autre: il s'agit de savoir quand ça va trop loin. Et même alors, dans bien des cas, il est possible de revenir en arrière, de se réajuster, de pardonner.
Tout est une question de bon sens et de limites: on n'adoptera pas les conduites venues d'autres cultures et que nous jugons incompatibles avec le système social adopté ici (qui, soit dit en passant, est loin d'être parfait), ni des façons de faire qui mettent à mal les libertés individuelles. Cependant, les gens qui viennent d'ailleurs n'ont pas toujours la partie facile, et on peut comprendre qu'ils soient heurtés par certaines pratiques ayant cours ici, que leur tradition millénaire leur a fait envisager comme mauvaises ou dangereuses.
Mais il y a aussi, parmi eux, des petits malins qui demandent des choses juste pour voir ce que vont faire les Québécois «de souche», pour voir s'ils vont se laisser passer ce sapin...

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