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13/11/2006

Un beau dimanche

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Un dimanche après-midi superbe, grâce au concert donné par l'Orchestre du Centre national des arts (Ottawa) à l'auditorium Dufour. Il y avait beaucoup de monde, la salle était presque pleine. Il faut dire que le programme était alléchant, avec un concerto pour violon de Mozart, et la symphonie no 2 de Brahms. Il y avait aussi une symphonie (no 3, opus 18) du compositeur québécois Jacques Hétu, je n'y allais pas pour cette oeuvre, car je fréquente assez peu la musique actuelle, mais finalement, elle s'intégrait bien au programme, faisant appel aux diverses façons de donner du volume et du relief, même si à la longue, cela semble redondant et répétitif.
J'y allais pour le Mozart et pour le Brahms, et à ce chapitre, je n'ai pas été déçue. Pinchas Zukerman, le directeur musical attitré, a dirigé l'orchestre, tout en jouant le concerto no 3 de Mozart, avec la souplesse et la délicatesse requises par cette oeuvre sublime. Un très beau son, à la fois du soliste et de l'orchestre, peut-être parfois un peu sec pour quelques notes, et quelques attaques mal engagées, mais pour le reste, quelle joie d'écouter à nouveau cette oeuvre, que je connais en fait par coeur. Dans ma vie, j'ai eu des "périodes" musicales: les symphonies de Beethoven, le concerto pour violon de Paganini, celui de Beethoven, puis celui de Mendelssohn, et les quatre -ou cinq?- de Mozart.
Mais je n'ai pas eu de période Brahms, car j'ai découvert sur le tard -après 30 ans- les oeuvres de lui que je connais, surtout à l'incitation de mon conjoint. Donc, au cours de la semaine, j'ai téléchargé sa deuxième symphonie sur mon iPod (merci encore à mes collègues pour ce cadeau offert à ma retraite!) et je l'ai écoutée à quelques reprises, pour mon plus grand plaisir.
L'oeuvre demande un orchestre puissant et discipliné: les cordes, vents, et percussions qui s'étaient joints à la petite formation mozartienne pour le Hétu sont demeurés en place, et le chef et les musiciens ont donné leur pleine mesure dans les quatre mouvements de cette oeuvre séduisante, lyrique, qui fait penser à la Pastorale (la 6e) de Beethoven. Trois mouvements parfaitement mélodieux, savamment structurés, interprétés avec toutes les nuances requises, sinon avec âme.
Le quatrième mouvement, un trépidant rondo, me semble moins intéressant: il fait un peu trop "branché sur le 220". De quoi réveiller tout le monde avant la fin du concert. D'ailleurs il n'y pas eu de rappel, malgré les applaudissements nourris: tout était dit , il n'y avait rien à ajouter, c'était parfait.

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