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27/09/2006

Combat de coqs

Je trouverais assez amusante la plainte déposée à la Commission des droits de la personne pour faire cesser la pratique de réciter une prière à l'ouverture des séances du conseil municipal de saguenay. Je la trouverais amusante et justifiée si elle était déposée par tout autre citoyen que Christian Joncas, l'ancien président du regroupement des citoyens de Saguenay. Lui et le maire Jean Tremblay ont eu maints accrochages dans le passé, ils continuent de s'acharner l'un sur l'autre, et on a l'impression d'une vendetta, d'un combat de coqs par médias interposés et dont les contribuables font les frais. Je déteste voir deux hommes, supposément des adultes raisonnables, se conduire ainsi, comme des enfants, ou pis, comme des chiens stupides et incabables de lâcher leur os. Qu'y a-t-il derrière tout ça?

26/09/2006

Trop de Gag

Sous prétexte que le monsieur a écrit un livre, on nous l'inflige sur toutes les tribunes, de Tout le monde en parle à Maisonneuve à l'écoute. Où il ne dit absolument rien d'intéressant et tente, bien maladroitement, de se défendre contre les accusations portées contre lui au sujet du scandale des commandites. C'est certain que, jusqu'à un certain point, il a casqué pour d'autres. Mais on s'en fout. En ce qui me concerne, il n'est pas question que je lise une seule ligne écrite par Gag-liano.

24/09/2006

Bouquet de films

medium_lothaire.jpgParmi les films loués sur zip.ca jusqu'ici, mon préféré est 2046, de Wong Kar Wai, où il est question d'amour, du temps qui passe, des regrets, de la mort, avec de merveilleux acteurs et la chanson-thème, Siboney, interprétée par Connie Francis: un véritable chef-d'oeuvre, prenant, poignant, infiniment beau.
J'ai bien aimé aussi, et pas nécessairement par ordre de préférence, Une histoire de violence, l'Aviateur, le Confessionnal, Stupeur et tremblements, Loin du paradis (performance exceptionelle de l'actrice Julian Moore), L'humanité (très spécial mais fort troublant), Souvenirs de Brokeback Mountain (pas un chef-d'oeuvre, mais un bon film, bien tourné, avec des images superbes). J'ai apprécié Eros, du moins les deux films signés Wong Kar Wai et Steven. Soderberg. Quant au volet réalisé par M. Antonioni, je n'ai pas saisi, mais il y a de la belle musique.
Intéressants aussi: Vipère au poing (d'après le roman d'Hervé Bazin), Bonsoir et bonne chance (de et avec George Clooney), Depuis qu'Otar est parti.
J'ai été un peu déçue par Le secret de Vera Drake, L'interprète, et De battre mon coeur s'est arrêté.
Et j'ai détesté Créance de sang, que j'ai écouté récemment. D'après un roman de Michael Connelly, que j'avais lu déjà, pas le meilleur de cet auteur que j'apprécie en général (il a écrit Le Poète). C'est totalement invraisemblable et les acteurs, même Clint Eastwood (réalisateur et producteur du film également), que j'aime bien pourtant, ne semblent pas du tout dans leur rôle. Une fois que l'on connaît l'identité du meurtrier, une révélation qui n'a aucun sens ni aucune logique avec le caractère des personnages, le film s'égare dans une longue poursuite sur un bateau, avec parcours dans le noir et musique qui fait peur, bref, ça n'a aucun intérêt.
En ce moment, j'écoute l'Homme du train, de Patrice Laconte, avec Johnny Halliday et Jean Rochefort. Un film français assez sympathique.

23/09/2006

Éloge de la lenteur

Je suis abonnée à zip.ca, un service de location de DVD en ligne. On s'abonne pour un montant donné par mois, on choisit les titres sur un site internet, les films arrivent par la poste, avec une enveloppe de retour pré-affranchie. J'ai pris la formule du minimum de films par mois, c'est-à-dire deux, mais je peux en avoir jusqu'à cinq sans payer de supplément
Le phénomène est nouveau, il y a eu des reportages dans les médias, à la radio notamment, et les journalistes et chroniqueurs, s'interrogeant sur les avantages d'un tel système, essaient de savoir si on peut avoir plus de titres dans un temps donné, écouter plus de films pour le même prix qu'au club vidéo. L'obsession de la vitesse. Comme si tout le monde était cinéphage et voulait dévorer un maximum de films en un minimum de temps.
Or pour moi, c'est exactement le contraire que j'apprécie dans cette formule : le fait de pouvoir aller lentement. De pouvoir conserver les films plus d'une journée, aussi longtemps que je veux, en fait. Cela me donne le temps de les écouter, en une soirée la plupart du temps, mais aussi parfois en deux parties, en deux jours. Et je peux encore attendre un autre jour pour voir les suppléments, les images du tournage, les commentaires du réalisateur, que j'écoute seulement si le film me semble valoir la peine.
Autres avantages de zip: on peut prendre le temps de choisir en lisant les résumés, la vidéothèque est très riche et comprend presque tous les vieux classiques. On peut y aller par critère, par exemple en recherchant tous les films de Woody Allen ou tous ceux qui mettent en vedette Daniel Auteuil. Il y a même des opéras filmés, des concerts, bref, le choix est excellent.
Le seul problème, c'est la langue: il n'y a pas toujours de version française, les titres, même pour les films français, sont en anglais, et de façon générale, le français est tassé dans un coin. En revanche, il y a souvent la version originale avec sous-titres (anglais ou français) et c'est pour moi la formule idéale, en tout cas c'est mieux que les traductions "made in" Québec.

19/09/2006

À mort les funérailles!

Je n'en peux plus des images et reportages sur les "funérailles des victimes". Même la radio de Radio-Canada n'y échgappe pas. Ce midi, on avait dépêché près de l'église où étaient célébrées les funérailles de la jeune Anastasia de Sousa, tombée sous les balles de Kimveer Gill, un pauvre journaliste tout dépité de n'avoir rien à raconter, de n'avoir pu entrer dans l'église, ni interroger la famille ou les amis de la jeune femme. Qu'on le slaisse donc vivre leur peine en paix.
D'ailleurs, à propos de la fusillade au collège Dawson, les médias ont été au-dessous de tout et n'ont réussi qu'à ressortir les poncifs du genre. Le registre des armes à feu, qui n'a rien à voir avec cet événement d'ailleurs, la recherche de témoins, d'amis, les tentatives pour interroger les parents des victimes et même ceux du meurtrier. Les psys appelés à la rescousse pour secourrir tout le monde et parler aux médias. Et les sermons sur la violence, les jeux vidéo, le gothique qui est venu s'ajouter dans ce cas, Internet, alouette!
C'est un fait divers affreux, une tragédie, et il est fort louable qu'on cherche à empêcher des événements du genre de se produire. Mais ils sont précisément, c'est leur nature même, totalement imprévisibles. Alors il faut rester alerte, autant que possible, exercer une surveillance là où il y a des soupçons, mais que faire d'autre?
Alors toutes ces pages de journaux, toute ces heures de télé et de radio beurrées mur à mur avec un seul événement, ça donne le vertige. On cherche quoi, là-dedans? Il n'y a auvune leçon à tirer de cela. C'est un acte de folie individuel.
Pendant ce temps, combien d'enfants sont morts de faim, au Darfour ou ailleurs, combien de personnes ont été tuées dans des guerres dont pas un média ne nous a parlé? Je sais, la comparaison est un peu stupide, mais quand même, il faudrait faire preuve d'un peu de modération et de bon sens.
Pour revenir aux funérailles: c'est normal qu'on évoque, qu'on filme celles d'un homme politique, d'un artiste connu qui disparaît, mais pour celles des victimes d'accidents ou d'actes criminels, cela me semble totalement hors de propos.

17/09/2006

Maniganses: Fingerman

medium_porcell.jpgJolie rencontre avec les trois petits cochons, version de la troupe italienne Tanti cosi Progetti, invitée du Festival international des arts de la marionnette (Maniganses) au Saguenay. I Tre Porcellini sont absolument charmants, le loup a fait craquer les enfants et les adultes qui remplissaient ou presque l'auditorium de la polyvalente de Jonquière. Ce loup, à la fois méchant et naïf, est littéralement vissé au corps du manipulateur, dont il veut parfois se séparer, ou avec lequel il se confond à d'autres moments. Tout est vivement expédié, les maisons de paille, de bois et de briques se construisent sous nos yeux en quelques racourcis ingénieux. Les artistes jouent en français mais avec un fort accent italien (v.g. "lé pétit cochon") qui donne un charme supplémentaire à cette production.

Un "pétit" problème cependant: il me semble que dans la version officielle de l'histoire, le petit cochon le plus sage, celui qui construit la maison de briques et brûle le loup dans la fournaise, réussit aussi à sauver les deux premiers cochons, ses frères en quelque sorte. Or, dans cette version que j'ai vue, les deux premiers petits cochons disparaissent et on n'en entend plus parler. On prend la peine de souligner que l'âme du loup prend la forme d'un nuage, mais il n'y aucune forme de salut, de sublimation pour les deux pauvres petits cochons dont il a détruit la maison. Y a -t-il eu coupure, négligence? Me semble qu'il manque un élément à cette production par ailleurs adorable.

Vu aussi Los mundos de Fingerman, avec le théâtre d'Inés Pasic (Pérou), la même artiste qui jouait dans Pequenas historias. Fingerman, comme son nom l'indique, est une marionnette formée par trois doigts de la main, surmontés d'une tête grosse comme une balle de ping-pong. Deux doigts pour les jambes, le pouce pour un bras, les deux autres doigts sont couverts par un gant noir. Naissance, aventures et découvertes dans divers mondes, eau, désert, paysages formés par le corps d'une femme, c'est un spectacle fascinant, charnel, sensuel, poétique et musical. Il a certes fallu des heures d'observation et de répétition pour créer cette illusion improbable, à savoir que cette moitié de main n'ets pas une main, mais un homme, une femme, un âne. Très beau spectacle présenté devant une salle comble au minuscule Côté-Cour de Jonquière.

16/09/2006

Histoires de papier

medium_horta.jpg Horta Van Hoye est venue présenter son spectacle Histoires de visages, au Festival de la marionnette (Maniganses). Elle déroule de grands rouleaux de papier pour confectionner des personnages. Dans la salle, au Petit théâtre de l'Université du Québec à Chicoutimi, quelques centaines d'enfants de 6 à 8 ans, passablement agités à leur arrivée. Mais la comédienne a plus d'un tour dans son sac, et elle a su les faire taire et capter leur attention grâce à quelques gestes, à sa voix grave et à son accent qui lui confèrent une autorité naturelle. La confection des deux premères marionnettes en papier se fait sous les yeux des spectateurs, c'est un peu long et laborieux, mais finalement, elles existent. Les visages ne sont pas vraiment beaux, mais les frémissements du papier suggèrent la vie de façon extraordinaire. Puis l'artiste nous présente d'autres personnages, déjà façonnés, qu'elle va chercher dans les coulisses ou sur la scène : finalement, c'est tout un peuple de papier qui occupe la scène et propose à nos yeux ébahis un monde merveilleux et poétique. Tout est simple, même l'histoire, et on s'abandonne volontiers à cet univers parallèle. À la fin, grçâce aux éclairages, les êtres de papier jauni prennent des couleurs fabuleuses.
En voyant le spectacle, j'avais des réminiscences, il me semblait que cette artiste avait déjà participé au Festival. Mais j'ai rencontré ensuite Hélène Dallaire, du théâtre les Amis de Chiffon, et elle m'a rappelé que c'est elle et sa troupe qui avaient déjà invité Horta Van Hoye à Chicoutimi, et c'est à ce moment-là que j'avais vu son spectacle.
J'ai finalement vu le son et lumière de fin de soirée, aux abords de la Rivière aux Sables. Ça s'appelle l'Énigme du Styx, je crois. Un radeau se promène sur la rivière avec trois vieilles sorcières, il y a le grand Zeus sur la passerelle, Aphrodite, des sirènes, des danseuses, des éclairages qui créent de la magie, et une énigme à résoudre, différente chaque soir. Le potentiel du site n'est pas utilisé à sa pleine mesure dans ce spectacle qui semble avoir été improvisé un peu à la dernière minute, mais quand même, cela devrait donner des idées aux éventuels créateurs.

15/09/2006

Petites histoires

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Vu au Festival de la marionnette à Saguenay, Pequeñas historias, en provenance du Pérou: un véritable petit bijou, tout en finesse et en délicatesse. Les histoires sont vraiment petites: un enfant et une balle, un homme et un chapeau, un musicien, un bébé en deux parties, une femme. Les personnages sont formés par les pieds, les genoux, les mains des deux marionnettistes, Hugo Suares et Inés Pasic, qui enfilent, sur leurs membres, un bout de chiffon, une chemise, un faux nez, de faux yeux, les doigts forment une chevelure dressée sur la tête. En quelques secondes, le caractère et le désir du personnage sont fixés. Une grande tendresse pour ces êtres imaginaires se dégage des gestes des deux artistes. Chacun d'entre eux a aussi son style, elle tend vers la poésie par sa gestuelle proche de la danse et ses attitudes maternelles, lui penche plus du côté du clown et du mime.De très courtes scènes qui ressemblent à la vie, drôles, émouvantes, étonnantes, un peu coquine à l'occsasion. Autant les enfants que les adultes présents au Côté-Cour ont adoré le spectacle. Une seule petite réserve: la scène qui montre le parcours d'une vie, de la naissance à la mort en cinq minutes, aurait dû être la dernière du spectacle, au lieu de se trouver en avant, avant-dernière position dans l'ordre des scènes. Mais c hapeau tout de même à ces deux artistes et à leurs merveilleuses créatures.

Gargantua

Le spectacle Gargantua, de Guylaine Rivard, m'a quant à lui laissée perplexe, très perplexe. J'avais adoré sa précédente création, Poupzée, absolument géniale. Cette fois, j'ai eu du mal à apprécier.Les marionnettes sont, en fait, des comédiens (une demi-douzaine au moins) vêtus de costumes paillards, gros seins, fesses et hanches surdimensionnées, qui se livrent à un ballet de corps entremêlés sur un fond sonore déjanté, criard, agressant pour l'oreillle. Le début est visuellement séduisant, avec l'entrée en scène des comédiens dont les mouvements lents et fluides semblent prometteurs. On se dit ça commence bien et on attend qu'il se passe quelque chose. Mais ça continue dans la même veine, tout est dépeint à gros traits, tout n'est pas clair. Gargantua naît, mange, fait la guerre, défèque, pas nécessairement dans cet ordre. Il y a bien quelques idées intéressantes, quelques belles images évoquant des tableaux anciens découpés grâce à un éclairage intéressant, mais on s'évertue sans cesse à essayer de comprendre ce qui se passe. Une voix récite des passages du texte de Rabelais, mais on entend mal ce texte au départ difficile d'accès, car c'est à faible volume et mal articulé.Pour qui ne connaît pas cette histoire, la production demeure complètement hermétique.
Et après? est-on tenté de dire en sortant de là. Beaucoup de travail certes, pour proposer cette version visuelle et charnelle en accord avec l'esprit de Rabelais. Mais rien de plus. On en reste là, et c'est dommage.

14/09/2006

Ainsi font, font, font...

J'ai assisté à deux productions du Festival international des arts de la marionnette, au Centre culturel de Jonquière. Entre autres, Merci pour elles, une création d'Émilie Valantin, du Théâtre Fust, en provenance de France.

Je ne sais pas si mon intelligence ou ma perspicacité sont en cause, mais je n'ai pas compris le message de cette pièce pour adultes. On disait qu'il y était question du féminisme et de ses dérives, peut-être, mais je n'ai pas vu grand-chose qui ressemble à ça. La pièce est longue, très longue.Quelques éléments intéressants, bien sûr: mélange de techniques, décors ingénieux, ambiance angoissante et mystérieuse, fils conducteurs, personnages qui reviennent, réminiscences de culture classique. L'histoire d'Épaminondas, avorton mal-aimé qui devient violent, et peut-être les discours du docteur Morin, sorte de macho fini qui pontifie sur le rôle de la femme, amusent et intriguent. Mais le coup des deux anthropologues et de leurs recherches sur les primates m'a semblé bien peu pertinent.
On va de petits bouts intéressante en petits bouts trop longs, et on sort de là en se posant des questions, en se demandant à quoi rimait le spectacle. Bref, j'ai été plutôt déçue par cette production.
J'ai vu aussi Vie et mort du petit Chaperon rouge en 8 minutes ralenties, un spectacle de huit-dix minutes monté par Dany Lefrançois : l'histoire du petit Chaperon rouge, telle qu'on la connaît mais revisitée dans un théâtre d'objets minimaliste qui pointe des éléments reliés à l'inconscient collectif: la petite fille, poupée de plastique enveloppée d'un chiffon et dont la figure est une pomme, et le grand méchant loup, un morceau de fourrure avec des dents, alléché par le fruit défendu. Leurs voix sont déformées sur une bande sonore ralentie qui enrichit l'atmosphère d'inquiétante étrangeté qui entoure le spectacle, finalement assez réussi.

Après, j'ai voulu aller voir le spectacle son et lumière près de la place Nikitoutagan. Il était annoncé pour 21h30, j'ai attendu jusqu'à 21h45, il faisait beau mais un peu froid, alors je suis partie.

11/09/2006

11/09/2001

Le 11 septembre 2001... Je travaillais encore, à la section des arts du Quotidien et du Progrès-Dimanche. Je m'apprêtais à partir pour le bureau, j'écoutais Indicatif Présent, Marie-France Bazzo a mentionné qu'il se passait quelque chose à New York, son invitée était Denise Bombardier. J'ai allumé la télévision, et j'ai vu le deuxième avion percuter la deuxième tour, puis les images du premier avion. Je ne savais pas trop ce qui se passait, mais je suis allée au journal tout de suite.
C'était une de ces journées spéciales dans l'histoire d'un média. Un événement incroyable, terrible, impensable. Branle-bas de combat dans la salle de rédaction. Mëme si cela se passait à New York, tout le monde s'est mis à chercher des gens de la région qui pouvaient s'y trouver, livrer un témoignage. Et ils en ont trouvé. Pour ma part, j'ai cherché un peu, mais je n'ai pas trouvé.
La veille, j'étais allée à Québec pour le lancement de la saison de Télé-Québec. J'avais des entrevues en banque, donc, et j'ai commencé à rédiger des textes pour le cahier des arts de la fin de semaine. Cela apparaissait bien futile, mais quand même, je savais que, rendu au dimanche, les gens voudraient peut-être parler d'autre chose, lire sur d'autres sujets. Je dois dire que je n'ai pas travaillé très fort ce jour-là, je manquais de concentration: à tout bout de champ, on voyait d'autres images à la télé, de nouvelles informations entraient, tout le monde avait quelque chose à raconter.

En passant, ce matin, à l'émission de Christiane Charette, il a été à peine question de ces événements-là. Il aurait fallu inviter Marie-France Bazzo, ou, si elle ne le voulait pas, Denise Bombardier, ou des gens qui avaient participé à l'émission Indicatif Présent ce jour-là. Mais non, Christiane était à Toronto pour nous parler du Festival du film de Toronto, un événement qui n'a pas grand intérêt pour les Saguenéens, avec Brad Pitt et autres nullités du star system américain. Elle a tout de même sauvé la mise en parlant de quelques films québécois, mais ça faisait mesquin, "cheap", de ne pas évoquer ce qui s'était passé à la radio de Radio-Canada, dans la case horaire qu'elle occupe maintenant, le 11 septembre 2001.