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01/08/2006

Clarence, Fernand et Jean-Paul

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Compte rendu de ma dernière
visite au Musée du Québec.



Clarence Gagnon, 1881-1942. Rêver le paysage.
Du 7 juin au 10 septembre 2006

Style impressionniste, paysagiste classique, traditionnel. Assez peu inventif, mais capable de saisir une atmosphère, de peindre des choses agréables à l’oeil. L’expo propose des scènes québécoises, bûcherons à l’oeuvre, promenades en traîneau, travail dans l’érablière. La partie la moins intéressante, car c’est du déjà-vu, assez convenu. Mais il y a une autre partie, ses paysages européens, scènes de stations balnéaires, quelques eaux-fortes représentant Venise, qui m’a davangtage intéressée, même si ce n’est pas super-original: un parfum d’exotisme, une perspective québécoise sur des paysages européens.

Fernand Leduc. Libérer la lumière.
Du 11 mai au 15 octobre 2006

Ça c’est vraiment super. Un artiste engagé (né à Montréal en 1916), toujours à la recherche de nouvelles façons de travailler. Les gens qui disent qu’ils seraient capables d’en faire autant, ou que c’est facile de peindre une toile d’une seule couleur, ne comprennent rien à l’art. Ils confondent peinture et photographie. Le Refus Global, pour moi, c’est la libération de la force créatrice, et ceux qui l’ont signé, comme Leduc, sont de grands artistes.

Jean-Paul Riopelle
Chaque fois que je vais au Musée à Québec, je passe par la salle où est exposé l’Hommage à Rosa Luxembourg, de Riopelle. Une oeuvre pleine de souffle, fabuleuse, que l’on peut découvrir et redécouvrir sans jamais se lasser. Je m’attarde à une ou l’autre de ces merveilleuses toiles, je reste assise quelques minutes, à contempler les oies, les clous imbriqués dans la toile, la transparence des couleurs : du bonheur à l’état pur.

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