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29/07/2006

Coutume étrange

Dans les restaurants au Québec, si vous prenez du vin en mangeant, même si vous avez fini de manger votre plat principal, on va toujours vous laisser du temps pour "terminer votre vin" avant d'apporter le dessert et le café. Parfois on vous l'offre clairement: "je vous laisse finir le vin?", demande la serveuse. Parfois, les serveurs se contentent de jeter un oeil sur votre table en attandant que vous ayez vidé la bouteille de vin, et si vous ne souhaitez pas le faire, vous devez les appeler pour leur dire que vous êtes prêt à commander le dessert.
Bien souvent, d'ailleurs, les serveurs vont enlever tout ce qu'il y a devant vous, pain, beurre, salade, avant d'apporter le dessert. Je me demande bien pourquoi. On n'a pas besoin de "finir son vin" avant de manger le dessert, on peut garder quelques gorgées pour accompagner la tarte ou le gâteau, même si le vin est un peu moins bon avec du sucré. On peut même boire encore un peu de vin après le café, c'est très agréable.
Mais, autant dans les petits restaurants que dans les grands, le personnel semble toujours très embêté quand des clients expriment le souhait de garder la bouteille et les verres au-delà du plat principal.
Bizarre autant qu'étrange.

26/07/2006

Dehors les Jeux!

J'ai un nom à proposer pour les Outgames, événement sympathique mais qui a un seul -énorme- défaut: c'est d'avoir un nom unilingue anglais.
On pourrait appeler ça les Hors Jeux. Qu'est-ce que vous en dites?
Ou n'importe quel autre nom qui soit en français. On est au Québec, bordel! Pourquoi encore une fois nous fourrer de force un mot anglais dans la bouche et dans les oreilles. C'est pas fort, je trouve.

24/07/2006

Requiem pour un Roch

medium_rochLar.jpegJ'ai assisté hier aux funérailles de Roch Laroche, mort à 69 ans. L'église Saint-Mathias était pleine. Il a travaillé dans à peu près tous les domaines, il a dirigé le choeur Amadeus pendant 40 ans. C'est d'ailleurs là, dans l'église Saint-Mathias, la dernière fois que je l'ai vu: il chantait, simple choriste dans ce choeur dont il avait laissé, quelques mois auparavant, la direction à Pierre Lamontagne, parce qu'il se savait malade. Au programme de ce concert (voir ma note: Amadeus): le Requiem de Mozart...
Quelques mois plus tôt, je l'avais rencontré, dans cette même église, à un concert des Jeunesses musicales. Il m'avait expliqué le déménagement de l'orgue, de l'église Saint-Jacques à Saint-Mathias, comment on avait installé l'instrument dans son nouveau vaisseau, pliant les tuyaux quand c'était nécessaire, il m'avait d'ailleurs fait visiter, derrière le maître-autel, l'endroit où étaient placés ces tuyaux. Peu à peu, des gens s'étaient joints à moi pour écouter ses explications, et finalement, c'est une grosse foule qui l'a suivi.
Pour revenir à la cérémonie d'hier, le choeur Amadeus était là, bien sûr, qui a chanté, entre autres, des extraits du Requiem de Mozart (Introit et Lacrimosa), l'Alleluia du Messie de Haendel et quelques autres pièces. Le député Jean-Pierre Blackburn a fait un bon discours, bien senti, Thérèse Bilocq a évoqué les souvenirs du monde de l'éducation, ses deux fils ont aussi présenté un témoignage. L'un d'eux a proposé un conte mettant en vedette un géant de la forêt...
Roch Laroche: un homme sérieux, engagé, dévoué, discret, avec qui j'ai toujours eu de bonnes relations.

23/07/2006

Krieghoff, la suite

Les gens vont au café Krieghoff, rue Cartier à Québec (voir note précédente), entre autres pour son immense terrasse bien abritée, où on peut faire n'importe quoi à n'imorte quelle heure: manger une soupe ou un dessert, un repas complet, boire une bière ou un verre de vin, un café, un chocolat chaud, rester quinze minutes ou lire un roman tout l'après-midi, bref, ce qui nous tente, sans que jamais le personnel ne nous regarde de travers. Pour ma part, j'apprécie prendre un café ou une bière sur une terrasse, mais manger dehors, je déteste ça. Qu'à cela ne tienne, on peut aller à l'intérieur, choisir l'une des multiples petites salles, ou encore la terrasse fermée à l'arrière.
Les menus des repas sont bien conçus: ce n'est pas de la haute gastronomie, mais des choses nourrissantes, qui ont du goût, à un prix raisonnable. Il y a une carte, des spécialités, des sandwiches, des salades, et un menu du jour.
C'est près de tout, on peut se rendre dans le vieux Québec à pied, la rue Cartier est très sympathique, conviviale, bon enfant.
Le meilleur souvenir de mon dernier séjour au Krieghoff, il y a quelques semaines: quelques instants passés sur le minuscule balcon à l'étage des chambres. Bien protégée du soleil par un cèdre en pot judicieusement placé, je lisais le Nouvel Observateur tout en sirotant ma Corona Light et en observant, de temps en temps, la vie de la rue, les gens, les autos: un moment de pur plaisir.

21/07/2006

Le Krieghoff: un secret bien gardé

medium_cafKrieg.jpeg Le café Krieghoff, rue Cartier, à Québec: quel endroit extraordinaire! La partie restaurant est bien connue à Québec et ailleurs, on vient de très loin pour ses petits déjeuners et son expresso, l'un des meilleurs en ville, mais ce qui est moins connu peut-être, c'est que le Krieghoff est aussi une auberge disposant de cinq chambres.

Quand j'y suis allée, le 10 juillet dernier, j'ai découvert que les chambres et la salle commune avaient été rénovées: c'est encore mieux qu'avant. Moderne, décorée de quelques objets africains, maintenant dotée d'un téléviseur à écran plat accroché au mur, de chauffage et climatisation, ma petite chambre était très accueillante. Peut-être un peu trop petite pour deux personnes, à moins d'être très, très en amour, mais pour quelques nuits en solitaire, c'était parfait. Plus l'accès gratuit à Internet dans la salle commune, et le stationnement sécuritaire sous un immeuble de la rue voisine.

Le prix de la chambre (moins de 100$) inclut un vrai petit déjeuner, si on le souhaite: des oeufs, des toasts et un sublime allongé offert sans supplément. Dans les autres "couette et café" que je connais, que ce soit à Québec ou ailleurs, comme le relais Charles-Alexandre, situé tout près de lèa sur Grande Allée, que j'aime bien aussi, on nous sert des déjeuners plus raffinés et moins satisfaisants: muffins, croissants, céréales, fruits: c'est bien bon, mais moi, en voyage, je dis vive les oeufs-bacon. Je mange ça à 9-10 heures le matin, et je peux filer jusqu'au souper, quitte à avaler une crème molle ou un café glacé entre-temps. (Je reviendrai sur le Krieghoff dans ma prochaine note.)

16/07/2006

Reine et diva

J'ai assisté au spectacle de Natalie Choquette La reine et la perle, mardi dernier (11 juillet) sur les plaines d'Abraham, à Québec. Chanter l'air de la Reine de la nuit avec une amplification de show rock, inviter des marionnettes géantes, des musiciens de divers horizons, des acrobates pour composer un spectacle à saveur classique, seule la Diva Choquette peut le faire. C'était spectaculaire à certains moments, redondant et erratique à d'autres: on semblait ne trop savoir que faire de ces marionnettes géantes, une murène et deux poissons, une fois qu'on les avait fait apparaître sur scène ou dans la foule. Mais c'était marrant. L'histoire ne se tenait pas beaucoup, mais assez pour justifier une enfilade de numéros assez hétéroclites. Le meilleur moment: un guitariste électrique et allumé qui faisait des variations sur l'Amour est enfant de Bohème tout en sautant sur un trampoline. Assez sauté, justement.
Somme toute, c'était sympathique, agréable à regarder, je crois que les enfants ont adoré. Et ça s'est terminé par un beau feu d'artifice! Il y avait sûrement moins de monde que pour Éric Lapointe ou Garou, les gens apportent leurs chaises ou leur couverture, c'est convivial, et agréable en somme.
Mais ce serait bien de monter un vrai show, avec un scénario solide et des performances bien enchaînées.

12/07/2006

"L'autre" Lapointe

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J'ai passé quelques jours à Québec, il y avait un ordi à ma disposition, mais c'était un PC, j'ai de la misère avec le clavier, les accents et caractères spéciaux. Alors j'ai attendu jusqu'à aujourd'hui pour faire part de mes expériences là-bas.
Ce qui a motivé mon voyage, c'est un concert donné par Jean-François Lapointe (photo), baryton originaire d'Hébertville, qui a grandi à Chicoutimi, et qui fait aujourd'hui une belle carrière internationale. Il a notamment fait ses débuts à la Scala de Milan l'automne dernier, dans Pelléas et Mélisande. Pendant que je travaillais comme journaliste et critique, j'ai eu l'occasion de le rencontrer et de l'interviewer à plusieurs reprises. J'ai suivi sa carrière depuis ses débuts dans l'opérette à Chicoutimi, il y a près de 25 ans. Chaque fois qu'il chante, au Québec du moins, je cours l'entendre: une vraie groupie!
Doté d'une superbe voix, l'homme peut se montrer flamboyant sur scène, y exprimer toute la gamme des émotions, mais il est plutôt discret par ailleurs, il parle assez peu de lui, on ne le voit presque jamais à la télé ou dans les médias.
Il chantait donc avec la soprano Marie-Josée Lord et l'Orchestre symphonique de Québec, sous la direction de Yoav Talmi. La salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre était presque pleine, ce qui m'a surprise, puisque les médias avaient peu parlé de ce concert, présenté dans le cadre de la série classique du Festival d'été de Québec. Il n'y en avait eu que pour les autres Lapointe, Éric et Pierre.
Extraits d'opéras et d'opérettes, solos, duos, et pièces pour orchestre composaient ce programme relativement léger.
Jean-François Lapointe: charme, élégance, séduction, fougue ou émotion contenue selon les pièces, puissance et beauté de la voix. Manifestement heureux d'être sur scène. Un homme et un artiste «di qualita», comme son exubérant Barbier de Séville.  Encore plus beau: son extrait de Hamlet, Ô vin dissipe la tristesse.
Sans être tout à fait du même calibre que son partenaire, Marie-Josée Lord affiche une belle voix, assez naturelle: les deux formaient un duo amoureux crédible, dans la Barcarolle des Contes d'Hoffmann et l'Heure exquise de la Veuve Joyeuse.
Somme toute, une soirée exquise, offerte par des artistes totalement engagés dans leur art, un de ces moments qui font du bien à l'âme.

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09/07/2006

Zizou!

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Triste sortie pour Zidane. Sur un coup de tête, c'est le cas de le dire. Qu'est-ce qui lui a pris, à Zizou? Pour l'heure, personne ne le sait. Je ne sais pas s'il va parler. Mais il a peut-être été la cause -indirecte- de la défaite de son équipe aux mains de l'Italie. C'est grave. Quelle insulte a pu le faire réagir ainsi?
Ceci dit, les Italiens ont bien joué, les deux équipes étaient fortes, c'était un assez beau match, que celui de la coupe du monde de football. Et les Italiens méritaient peut-être de l'emporter enfin, cette coupe, après des années de frustration.
Roger Federer, lui, a survolé avec son élégance et son flegme habituels son match de finale contre Rafael Nadal et a remporté le tournoi de Wimbledon. Quel magnifique joueur de tennis. Chapeau, mon Roger!!!

08/07/2006

Grosse fatigue

Avec mon amie Sylvie, nous avions planifié une promenade à vélo sur la véloroute des bleuets, de Saint-Gédéon à Desbiens, une piste que nous avons parcourure souvent, et qui est fort belle. Je me suis levée guillerette, j'ai préparé mon bagage et mon goûter, on a embarqué les vélos dans l'auto de Sylvie, on s'est rendues à la petite plage de Métabetchouan. Il faisait très chaud, il ventait très fort. À peine avais-je commencé à rouler qu'un problème mécanique, que je croyais avoir réglé la veille, s'est manifesté: un patin de frein frottait sur la roue avant. Je le replaçais à la main, mais il reprenait toujours sa mauvaise position, donc, je me trouvais à devoir faire plus d'efforts pour pédaler. Ça, plus le vent, plus la chaleur: au bout de deux kilomètres, j'étais épuisée, essoufflée, en nage. J'ai quand même fait le trajet jusqu'à Desbiens, on s'est arrêtées au bord du lac, j'ai zigonné sur mon frein, mais pas moyen de le réparer.
On est revenues à la plage, on avait fait 15 kilomètres, il en restait une douzaine pour l'aller-retour Saint-Gédéon, mais j'en étais incapable, j'étais fourbue, vidée, épuisée. C'est un état de fatigue que je connais fort mal, car d'habitude, je ne me rends pas à bout. Et jamais cela ne m'était arrivé en vélo, d'habitude, je gère bien mon énergie, et j'en ai toujours plus qu'il n'en faut, ce sont mes compagnons de route qui flanchent. Mais cette fois c'était moi, alors que Sylvie, fraîche comme une rose, aurait été prête à faire l'autre partie du trajet. Je lui ai proposé de l'attendre à la plage pendant qu'elle effectuait le parcours, mais elle a préféré ne pas le faire. Il y avait un monde fou sur la plage, c'était samedi et il faisait 30 degrés, on a mangé, on s'est trempé les pieds dans le lac, assises un petit quart d'heure sur le sable, puis on a pris la route du retour. Arrêtées à Saint-Bruno pour voir le gros nouveau magasin entrepôt de meubles, décoration, bibelots et outils, un immense bric à brac où le très beau côtoie le kétaine, assez amusant.
En passant, j'ai laissé mon vélo à la boutique Ultra-Violet et je leur ai demandé de me le réparer!
J'ai pris ma douche, j'ai mangé, j'ai bu, j'ai lu les journaux sur la galerie, tout ça m'a reposée. De plus, j'ai comme un petit mal de gorge, un rhume peut-être, attrapé mardi au concert de la cathédrale? On verra demain, je vais me coucher bientôt.
Une de mes visiteuses sur ce blog s'inquuiète de savoir si j'apprécie la retraite. C'est peu de dire que je l'apprécie, je l'adore!

06/07/2006

Cacophonie

Est-ce que j'exagère? Je suis allée entendre les Petits chanteurs du Mont-Royal, mercredi soir à la cathédrale de Chicoutimi. Une horreur. Rien ne marchait dans ce concert, que j'ai quitté à l'entracte. Aucun média n'avait daigné nous informer du programme, je l'ai donc découvert en y arrivant: uniquement des musiques de films, la plupart en anglais. Pour être juste, je dois dire que j'étais assise complètement à l'arrière, sous le jubé, et que le son y circulait très mal. La cathédrale était d'ailleurs remplie à craquer pour ce concert gratuit.
C'est écrit dans le programme: cette chorale, rattachée à l'Oratoire Saint-Joseph, fondée il y a 50 ans, a pour mission de propager et de faire connaître la musique sacrée.
Musique sacrée, mon oeil! Le roi lion, Le matou, Les triplettes de Belleville, est-ce de la musique sacrée? Ceci dit, j'aurais été prête à apprécier ces musiques, si elles avaient été bien interprétées. Mais ce ne fut pas le cas. Les petits gars ne chantaient pas ensemble, les quatre musiciens engagés pour la circonstance faisaient leur possible, mais n'avaient manifestement pas assez répété avec les chanteurs. Ces derniers prononcent tout aussi mal le français que l'anglais. Il ya eu quelques beaux passages fortissimo, quelques accents intéressants dans les musiques tirées des Choristes, et de La liste de Schindler, mais le reste tenait plus de la cacophonie que de la véritable musique.
Bref, après une heure, j'en avais assez. Je suis rentrée chez moi.
Il y a quelques années, j'avais assisté à un autre concert de petits chanteurs, ceux-là venaient de France, me semble-t-il, et s'étaient produits dans une église Sainte-Thérèse (Arvida) presque vide. Et c'était très mauvais, là aussi, entre autres parce que les jeunes étaient très fatigués et incapables de donner leur maximum. Bizarre, non?