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30/06/2006

Changements

Chers éventuels visiteurs,
vous remarquez peut-être quelques changements sur ce blogue, en ces mois de juin et juillet. Je suis en train de monifier les titres des rubriques et le contenu des colonnes, et je tâche de confectionner un index. Alors pardonnez-moi les quelques erreurs ou incohérences que ces travaux peuvent générer.
J'espère avoir terminé le tout avant l'inauguration de la nouvelle salle de l'Orchestre symphonique de Montréal, prévue pour... 2011!

Un privilège

medium_privilege.2.jpgMercredi soir, dîner à cinq au Privilège, le superbe restaurant de Diane Tremblay à Chicoutimi. Aller manger là, c'est une expérience gastronomique qui fait appel à la vue, à l'odorat et au goût. Bien que située le long de la route, la maison ancienne offre un accueil chaleureux et à l'intérieur, on a l'impression d'être à la campagne ou au fond de la forêt, puisqu'on aperçoit, par les fenêtres, de grands arbres, des champs, un bout de ciel.
La chef, déjà couverte de récompenses, officie à la cuisine pour confectionner de véritables petits bijoux culinaires, fruit d'une recherche autodidacte, de bons produits souvent locaux traités avec respect et inventivité. Des entrées délicates et complexes comme la dualité de caille chaude et froide sur son borstch et son sorbet au parmesan, que j'ai eu le privilège de déguster, aux desserts raffinés où fruits et chocolat se déclinent en amalgames délicieux, en passant par des plats longuement élaborés et variés comme la grillade de saumon et de foie gras de canard sur sa crème de pétoncles, que j'avais choisie, on ne cesse de regarder, de déguster, de savourer. Il y a aussi un menu dégustation à six services, mais personne d'entre nous n'a osé s'y attaquer ce soir-là. On apporte son vin, de préférence des vins de bonne qualité pour tenir compagnie à cette cuisine, et c'est une formule qui convient tout à fait. Le service assuré par Jocelyn est plutôt bon enfant, rien de gourmé ni de stressant, bref, Le Privilège est certes le meilleur restaurant du Saguenay et sans doute l'un des meilleurs du Québec.
Deux petites réserves cependant: on ne nous a pas servi de pain, c'était sans doute voulu mais je ne suis pas d'accord avec cette façon de faire, et le café était ordinaire.

27/06/2006

English Gregory

Gregory Charles : j'ai toujours été ambivalente face à ce type. Je lui trouve du talent, son émission de radio du samedi est assez intéressante, mais par ailleurs, ce qu'il peut m'énerver des fois!
Et sa chanson en angais, intitulée si je ne me trompe pas I think of you, c'est le boutte du boutte. Même Radio-Canada, télé et radio, encore ce matin à l'émission de Masbourian, la fait tourner, alors qu'elles ne doivent pas en principe, jouer le répertoire anglophone. Et c'est bien en anglais cette chanson. De que cé? Le gars est francophone, que je sache. S'il veut écrire des chansons en anglais, c'est son affaire. Mais que la radio fasse une place à cette chanson, sous prétexte que c'est Gregory Charles alors je ne marche plus. Ça me scandalise, pour tout dire.
Cette chanson est un véritable cheval de Troie, un autre couteau planté au coeur du français, dans son fief même.
Voir ma note «L'anglais est partout.».

Note utilitaire

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Booster

25/06/2006

Trois filles et un parc

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Avec mes deux amies, samedi 24 juin, un beau tour à vélo au parc de la Pointe Taillon. Parcouru 30 kilomètres le long du lac Saint- jean, La piste cyclable (photo) est superbe, le temps était beau mais pas trop chaud. C'est long de se préparer, puis de s'y rendre, mais l'expérience en vaut le coup. Le plein de nature, d'exercice, de soleil. Pendant le trajet, on parle un peu, on s'arrête pour manger et se reposer, mais la plus grande partie du temps, on roule sans parler, chacune plongée dans ses réflexions et ses observations.
Au retour, on s'est arrêtées au comptori laitier de Saint-Bruno pour déguster un cornet de crème molle... savoureux et délinquant!
De retour à la maison, j'ai pris une bière sur la galerie, puis je me suis fait cuire un bon steak, que j'ai dégusté avec des patates fricassées faites la veille et un petit verre de vin blanc. Ensuite je suis retournée lire sur la galerie jusqu'à 20h30. Puis j'ai écouté un épisode de la série Six pieds sous terre, que j'aime bien. Puis des gens ont lancé des feux d'artifice sur le terrain voisin du nôtre. C'était dangereux, inquiétant, parce qu'il y a de grands arbres et des maisons (dont la mienne) à proximité. Surtout qu'il y avait cette histoire d'un homme de Terrebonne qui a foutu le feu à dix maisons avec un feu d'artifice. J'aime bien la pyrotechnie, mais pas dans ma cour!
Enfin, comme il n'y a pas eu d'incident malheureux, je peux me réjouir d'avoir eu droit à des feux d'artifice ... privés, pour terminer de façon festive cette magnifique journée.

21/06/2006

J'aime pas beaucoup...

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Il y a des gens que tout le monde aime, des vedettes qui ont du succès, des best-sellers qui font consensus et qui, moi, ne m'accrochent pas du tout.
Par exemple, Garou. Qu'est-ce qu'il a? On le dit beau, mais moi il ne me dit rien. Son visage, son corps, ses chansons: c'est beau, c'est propre, c'est parfait. Trop parfait, aseptisé. Sa voix rauque? Elle a été fabriquée en usine, en même temps que les CD.
Le livre Et si c'était vrai... de Marc Levy. Un succès planétaire, qui est devenu un film J'ai profondément détesté ce livre, et n'ai éprouvé aucune envie de lire les autres romans du même auteur. Innombrables fautes d'orthographe, style maladroit, langue approximative, passages incohérents, bref, une insulte à la langue française doublée d'une histoire invraisemblable qui ne tient pas debout. Je ne comprends pas que des gens aient aimé ça.
Même chose pour L'histoire de Pi, signée Yann Martel: écriture bancale (peut-être due à une mauvaise traduction effectuée par les parents de l'auteur, qui a écrit d'abord en anglais) récit d'un ennui mortel, je crois que je ne l'ai pas terminé. De la philosophie à deux sous sur fond d'invraisemblance totale.

Et Stéphanie Lapointe, quelqu'un peut me dire qui c'est?

17/06/2006

La sale attente

Vous avez un rendez-vous à 9 heures. Vous arrivez à 8h50. Surprise : la salle d'attente est déjà pleine! Où êtes-vous?
Chez le médecin ou à la clinique externe d'un hôpital, bien entendu. Vous en avez pour une, deux ou trois heures à attendre. Vous êtes peut-être à jeun, pour passer un examen? Tant pis pour vous.
Dans ces endroits, l'heure d'un rendez-vous est une vraie farce. En fait, ils donnent la même heure à tout le monde. 9 heures, par exemple. Mais il faut arriver à 8 heures, ou encore plus tôt, pour s'inscrire sur la liste: premier arrivé, premier servi.
Les concessionnaires auto, eux, ont un autre système, tout aussi imbécile: ils donnent un rendez-vous à 10 heures, mais il faut leur laisser la voiture jusqu'à 15 ou 16 heures. C'est rire du monde.
Pour mon dermato de l'autre jour, c'est systématiquement 60 à 90 minutes d'attente, quelle que soit l'heure du rendez-vous.
On dirait que c'est impossible pour ces gens de gérer un horaire correctement. Ou ils en sont incapables, ou ils se fichent totalement des gens qui vont attendre. Et je ne parle pas des opérations annulées à la dernière minute, alors que le patient est déjà préparé, après avoir attendu pendant des mois, ça c'est encore bien pire, un authentique scandale.
Quand je sais que je vais attendre, je m'arrange pour rendre la chose agréable: j'apporte de la musique, de la lecture. Mais je me sens quand même mal à l'aise, rejet... Je trouve inconcevable ce mépris avec lequel on traite les gens qui sollicitent des services: ils ont des enfants, doivent payer une gardienne, n'ont pas de voiture, sont mal en point et vivent péniblement ces heures d'attente: tant pis pour eux, ils attendront. On me dira il y a pire que ça dans la vie, il y a des pays où on ne peut même pas recevoir de soins, où on se fait bombarder, tirer dessus. C'est vrai. Mais ce n'est pas une raison pour traiter les gens avec mépris.
Il y a des endroits où on n'attend pas: chez le dentiste, c'est plutôt rare. Chez le chiropraticien, je passe à l'heure exacte du rendez-vous.
Et mon coiffeur, un homme archi-occupé pourtant avec toutes ces dames qui ont besoin de coupes, teintures, et autres permanentes, ne me fait jamais attendre plus de cinq minutes. Il est capable, lui, de gérer ses rendez-vous en fonction de son rythme et du travail à effectuer, tout en prenant congé les fins de semaine.
L'autre fois, chez la podiatre, on m'avait placée,en urgence, entre deux rendez-vous. Il y avait beaucoup de monde dans la salle d'attente. Après 10 minutes, la réceptionniste m'a fait venir au comptoir pour me dire que je devrais attendre au moins une heure, parce que tout était allé mal ce jour- là et qu'il y avait du retard dans tous les rendez-vous. Se confondant en excuses, elle m'a offert d'y retourner le lendemain, au lieu de perdre mon temps à attendre. Ce que j'ai accepté. Et quand j'y suis retournée, elle m'a dit «cette fois, vous allez passer tout de suite, nous avons le temps de nous occuper de vous», s'excusant encore de ne pas m'avoir reçue la veille. Ça c'est traiter les gens comme des humains.

15/06/2006

Larguée

Plus ça va plus je me sens abandonnée, frustrée, rejet.
Rapport à mon ordinateur. Un beau iMac qui fonctionne super bien. Mais à son âge, environ 5 ans, il est déjà trop vieux. Il n'est pas assez puissant pour accueillir le système Mac OS.X. Alors je dois conserver le système 9.xxx. Chaque jour, une application, un logiciel, un site web nouvellement mis à jour cesse de fonctionner avec mon iMac. Impossible de brancher mon iPod, par exemple, qui exige le système 10. Je dois le brancher sur le Mac plus puissant de mon mari. J'avais déniché un bon navigateur (Mozilla 1.3. quelque chose), mais lui aussi cesse peu à peu de fonctionner avec les nouvelles mises à jour. Même avec HautEtFort, il n'est plus compatible.
Quand je lis des revues consacrées au Macintosh, il n'y en a que pour le système 10. Le système 9, c'est dépassé, out, fini, en fait c'est comme si ça n'avait jamais existé et que plus personne au monde ne se servait de cela.
Parmi les solutions, pour moi: un nouveau Mac, ce sera le cas un jour. (Jacques, tu me le donnes bientôt, ton Mac plus puissant?)
Je peux passer par Internet Explorer (mais il est également en fin de carrière avec le Mac), ou bidouiller diverses choses, car je m'y connais un peu en ordinateurs. Heureusement, car je ferais une dépression, je crois.
Je peux enfin me servir du portatif Toshiba, qui tourne sous Windows, c'est ce que je fais à l'occasion, mais il est tellement lent que j'ai envie de le garrocher par la fenêtre chaque fois que je l'allume.
Bon, je me suis défoulée, ça va mieux.

11/06/2006

Saveurs de l'Inde

Au cours du dernier mois, j’ai eu le goût de m’initier à la cuisine indienne. J‘en avais déjà mangé à quelques reprises au restaurant (à Montréal) et j’avais trouvé cela délicieux. Une invitée de Josée Di Stasio avait préparé du poulet de cette façon. J’ai essayé, c’était bon, mais pas tout à fait satisfaisant, et à mon avis trop long et compliqué. Puis j’en ai essayé une autre, en suivant les instructions sur une enveloppe d’épices préparées, auxquelles on ajoutait du yaourt. Pas mal, mais ... pas tout à fait ça encore.
Alors j’ai réfléchi: pour nous qui ne sommes pas habitués à cette cuisine, les parfums goûtent tellement fort que nous sommes incapables de distinguer une épice de l’autre, et donc d’apprécier les savants dosages, d'indentifier les régions dont ils proviennent.
Il faut y aller avec modération, me suis-je dit, et j’ai concocté quelque chose à partir de mes réflexions et de celles de mon conjoint sur les plats que j’avais déjà préparés. J’ai pris du porc plutôt que du poulet, et j’y suis allée avec modération quant aux épices.
Le résultat a été... délicieux. Il en restait, d'ailleurs, je l'ai fait réchauffer deux jours plus tard et c'était encore meilleur!

Ma recette:

500g de steaks de porc de 1/2 cm d’épaisseur, coupés en 3 ou 4 morceaux chacun.

250 à 400g de légumes coupés en petits morceaux.
(J’ai pris un mélange tout préparé chez IGA, comprenant oignons, poivrons, chou-fleur et brocoli)

1/4 de tasse de lentilles corail bien rincées
1/2 tasse de bouillon de poulet (maison si possible)
2 c. à soupe de yaourt nature
1 c. à soupe de garam masala (poudre)
4 gousses de cardamome

huile de canola ou autre


Bien fouetter ensemble le yaourt et quelques cuillerées de bouillon de poulet.
Mélanger le porc et le garam massala, faire sauter dans l’huile en deux fois pour brunir un peu, enlever de la poêle et remplacer par les légumes, laisser dorer quelques minutes. Ajouter le bouillon de poulet, puis, en brassant bien, le mélange bouillon et yaourt, amener doucement à petite ébullition.
Ajouter les lentilles, la cardamome, un peu de sel et poivre, et laisser mijoter environ 45 minutes.

Pour accompagner ce plat, j’ai fait un riz basmati, cuit pendant 25 minutes dans de l’eau salée avec 1c. à soupe de beurre, un peu de coriandre en poudre et beaucoup de poivre.
Il va sans dire qu’on peut, à sa guise, doser ou modifier les ingrédients à l’infini. Ce n’est peut-être pas tout à fait orthodoxe par rapport aux traditions de la cuisine indienne, mais l’important, n’est-ce pas, c’est d’avoir du plaisir!

07/06/2006

Que fais-je?

«Qu'est-ce que tu fais
C'est la question que me posent les gens que je rencontre, quand ils apprennent ou savent déjà que je suis à la retraite depuis deux mois.
Et je ne sais pas quoi répondre.
Je ne fais rien de spécial. Je continue à vivre comme avant. Les petits changements d'horaire, les minuscules modifications à mon régime alimentaire, le bien-être que je ressens depuis que j'ai cessé de travailler, ce n'est pas ça qui intéresse mes interlocuteurs. Ils veulent savoir ce que je fais. Ils semblent croire que je me suis forcément lancée dans une activité spéciale, nouvelle, différente, prenante. Pourtant non.
Tout simplement, je fais les mêmes choses qu'avant, ou à peu près, sauf que je ne vais plus travailler. Pendant le temps ainsi récupéré, je continue mes activités habituelles: marche, cuisine, lecture, sorties.
J'y ai ajouté, pour le moment, deux plaisirs que j'avais délaissés par manque de temps : le tricot et l'écoute de films. Je me suis abonnée à zip.ca, je reçois mes DVD par la poste et les retourne de la même façon, j'ai autant de temps que je veux pour les écouter. Quand c'est possible, je choisis la version originale avec sous-titres, ce qu'on ne peut pas faire au cinéma, et puis voilà. J'ai écouté, entre autres de cette façon, Une histoire de violence, super-bon, 2046 (un pur chef-d'oeuvre), Le secret de Vera Drake, bon avec quelques réserve, Le confessionnal, excellent. J'ai commencé à écouter L'aviateur, que j'aime bien.
Quand il fait beau, je m'installe sur la galerie pour lire les journaux, des magazines, des polars. Je regarde les plantes dans mon jardin, comme cette magnifique spirée van houtten, qui semble plus belle et plus fleurie d'année en année, pour le seul plaisir de nos yeux.