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31/05/2006

Feu la cigarette

Bonsoir elle est partie!

La cigarette, la fumée dans les bars et les restaurants pendant qu'on mange. Qui s'en plaindra? Les fumeurs? Pourtant, eux-même  gagneront à respirer un air sans fumée. Certains se sentent malmenés, privés de leur liberté. Et quoi encore? La liberté d'enfumer les autres? Je ne déteste pas les fumeurs, je peux en aimer certains, en détester d'autres. Mais je déteste la cigarette: c'est un objet sale, puant, plein de substances mortifères.

Euh voilà, je crois que le sujet est clos...  

29/05/2006

La vie la vie la vie la vie

Dimanche, l'émission Découvertes était consacrée à la conception et au développement d'un enfant, jusqu'à la naissance. Magnifiques images, de synthèse, qui nous montraient de superbes détails, rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, division cellulaire, formation du cerveau, du coeur, des membres, mouvements et réactions du foetus dans l'utérus. La mère exprimait ses sensations, ses émotions, le père aussi. Le documentaire se terminait par des images de l'acocuchement, qui n'étaient pas, elles, de synthèse. On a vu naître cette petite fille, prénommée Julia.

Étranglée par l'émotion, j'ai versé quelques larmes. Puis je me suis aperçue que mon mari pleurait, lui aussi. Émotion, souvenirs, la grande aventure de la vie...

28/05/2006

Amadeus

Le choeur Amadeus chante Mozart. C'est logique. Un petit concert tout simple, pour lequel choristes et musiciens ont certes beaucoup travaillé, qui fut donné samedi 27 mai en l'église Saint-Mathias (Arvida). Pierre Lamontagne a pris la relève de Roch Laroche, qui après avoir dirigé ce choeur pendant des années, a dû se retirer pour raisons de santé, tout en continuant à chanter au sein de la chorale.
Au programme, des chants sacrés, entre autres deux kyrie et des extraits du requiem, deux pièces instrumentales, le tout ordonné selon l'âge qu'avait Mozart quand il a composé les pièces. Une conception de programme un peu faible, sans grande logique ou idée musicale. Ce ne sont pas des musiciens professionnels, les instrumentistes étaient des étudiants avancés du Conservatoire, le tout sonnait assez bien dans les fortissimi, mais un peu moins dans les passages plus doux. Un entracte interminable: dans une église, il n'y a pas grand-chose à faire, sinon discuter avec ses voisins. En deuxième partie, ils ont oublié d'éteindre les lumières dans la salle. Dommage.
Musicalement, quelques beaux moments, mais aussi beaucoup de confusion en plusieurs endroits. Le Requiem était plutôt bien rendu, troublant et émouvant comme d'habitude.
 Près de 300 personnes ont assisté à cette prestation. Un bon petit concert paroissial, pourrait-on dire.

27/05/2006

L'anglais est partout

Prenons la marque d'un produit très commun et répandu : Scott Towels. Dans ce nom, il y a déjà un mot anglais, towels, plus un nom propre (enfin, façon de parler!): Scott, pour les papiers Scott.
La compagnie a décidé de changer le nom du produit, pour l'appeler désormais Sponge Towels. Alors on se retrouve avec deux mots anglais. (Sur l'emballage, les mots et les phrases en anglais sont mis en évidence, avant ou au-dessus de la traduction en français, et le mot essuie-tout n'apparaît nulle part). Une attaque vicieuse et ciblée contre la langue française.
Dans une pub à la télé, une petite fille fait remarquer à sa mère qu'il faut désormais appeler ça sponge towels.
Une petite fille québécoise à qui on fourre de force dans la bouche deux mots anglais.
C'est un viol...

23/05/2006

Une merveille

 

Un bulbe reçu en cadeau. Je l'ai mis en terre, et au bout de quelques semaines, voici ce qu'il est devenu: un magnifique amaryllis, deux tiges portant chacune quatre fleurs. Une merveille de la nature, qui dure longtemps et qui, dit-on, pourrait refleurir à Noël. La plante illumine le salon, en ces jours sombres où il pleut, mais il pleut!!!!

21/05/2006

Marie-Thérèse

Marie-Thérèse Fortin chante Barbara, samedi au Côté-Cour de Jonquière. Une comédienne que j'aime beaucoup, un spectacle intelligent, bien travaillé. Bon choix de chansons, qui expose les diverses facettes de Barbara. De profil, Marie-Thérèse ressemble parfois à Barbara. Bons musiciens. Deux grands moments d'émotion, pour moi: Drouot (la Salle des ventes) et le Mal de vivre. Nantes était très bien aussi, de même que la plupart des chansons. Quelques chansons coquines, Hop là, Maîtresse d'acteur, Les amis de Monsieur, très amusantes bien servies par le talent d'actrice de Marie-Thérèse. Elle n,aurait pas dû cependant partager Dis quand reviendras-tu avec son pianiste, ni terminer le spectacle par  l'Aigle noir, qui n'est pas une très bonne chanson de Barbara à mon avis.

Et l'art vocal n'est pas au rendez-vous. Elle ne fausse pas, ni rien, elle a bien travaillé pour arriver à rendre tout ça, il y a même des moments de grâce,  mais musicalement, comparé à ce que faisait Barbara, c'est relativement faible. C'est toujours le problème avec les comédiens qui se piquent de chanter. Mais c'était un bon petit spectacle, sans prétention, qui m'a fait passer une soirée agréable et même ressentir de l'émotion.

PS: c'est  ma fête, aujourd'hui 21 mai. 59 ans... J'aime autant ne pas y penser...

 

 

20/05/2006

Harper: danger!

Un vrai fou ce Stephen Harper. Il est dangereux. À droite. Il veut plaire à tout le monde. Il fait n'importe quoi en prétendant qu'il en a le droit. L'affaire des troupes canadiennes en Afghanistan jusqu'en 2009 est la goutte qui fait déborder le vase quant à moi. Il n'y a aucune préoccupation humanitaire ou de secours là-dedans. Juste un bas calcul politique pour coincer ses ennemis, les députés des autres partis. Ceux-ci d'ailleurs se livrent au même genre de calcul.

Pour en revenir à Harper, une seule consolation: il s'en va tellement à droite que les Québécois, qui dorment au gaz actuellement, vont peut-être se réveiller. Pour lui lancer un signal, genre : si tu continues comme ça, on débarque!

18/05/2006

Décoder la critique

Il y a des trucs pour décoder la critique. Je ne vous les donne pas tous, à vous de trouver. Seulement quelques pistes. Sur un film: si le critique insiste sur la beauté des images ou encore le jeu des acteurs, c'est qu'il n'a pas vraiment aimé, ou qu'il a trouvé l'histoire faible. Pour un spectacle ou une pièce de théâtre, si le journaliste  met de l'avant les efforts fournis par l'équipe de production, c'est peut-être que l'intrigue manque de solidité.

Et c'est d'ailleurs souvent là que le bât blesse: le scénario, l'histoire. Malgré la compétence des équipes, des auteurs, des artistes, les intrigues vraiment solides demeurent assez rares, que ce soit au cinéma, au théâtre, dans les comédies musicales. Néanmoins, quand on écoute les grands classiques, on se rend compte que c'est là, dans une intrigue à la fois solide, complexe, palpitante, que réside souvent leur principal atout, la base autour de laquelle les autres éléments viennent se greffer.

16/05/2006

La critique locale

En région, les spectacles et les oeuvres sont pour la plupart produits avec un minimum de moyens financiers. L'absence de ceux-ci est souvent compensée par l'énergie, le dynamisme, le talent de ceux qui y travaillent. Dans bien des cas, ils sont surqualifiés et offrent de la qualité professionnelle même s'ils ne sont pas considérés comme professionnels. Mais que la qualité soit là ou non, le critique est toujours conscient de la fragilité de tout cela. La plupart des organisations, compagnies de théâtre, galeries d'art, vivent un brin sur rien, et peuvent tout simplement cesser d'exister si elles sont privées de leurs maigres subventions.
Comme critique, on est donc porté à peser soigneusement nos paroles, car on ne veut pas détruire ce que les gens ont édifié de peine et de misère. Parfois, on préfère ne rien écrire sur une mauvaise production, plutôt que de la descendre et de mettre une compagnie en péril.
Il y a cependant moyen de livrer notre pensée et d'indiquer les défauts, sans trop en avoir l'air. Je vous en parle dans ma prochaine chronique.

14/05/2006

La critique comme peau de chagrin

Pour une nouvelle pièce de théâtre présentée à Montréal, par une compagnie réputée (TNM, par exemple) on peut espérer trouver entre trois (Devoir, Presse, Voir) et cinq critiques dans la presse écrite, et peut-être autant à la radio. Si cette même pièce, ou une production locale, est présentée au Saguenay, il y aura une critique dans la presse écrite (Quotidien ou Progrès Dimanche), peut-être une à la radio (CBJ), rarement plus. C'est bien peu pour les gens qui veulent se faire une idée de la pièce à travers plusieurs visions.
Ceci est dû au fait qu'il y a de moins en moins de journalistes culturels, et de journalistes tout court, dans les entreprises de presse. Et souvent, c'est la même personne qui doit faire les interviews et la critique. Or ce n'est pas normal. Un critique ne devrait pas avoir à parler à ceux qui montent l'événement en question, afin d'avoir l'esprit entièrement libre.
Par ailleurs, si un journaliste a consacré du temps à réaliser les interviews en plus d'écrire des textes sur toutes les autres choses qui se passent dans une semaine, il peut lui être difficile de prévoir quatre heures de plus (spectacle et rédaction, c'est un minimum) pour réaliser une critique. Alors on laisse bien souvent tomber cette dernière au profit des entrevues, qui sont plus simples à réaliser, mais qui ne donnent du spectacle que la perception, nécessairement biaisée, de ceux qui le font.
Pour un concert classique, il y aura encore moins de critiques, parfois une, parfois zéro, cela dépend du moment où il est présenté et de la quantité d'événements qui se déroulent au même moment.
Pour un spectacle plus populaire, à grand déploiement, comme Dracula, par exemple, on peut s'attendre à ce que tous les médias en parlent d'abondance et en proposent au moins une critique. À tort ou à raison, les patrons estiment que le sujet est «vendeur» et n'hésitent pas à envoyer du renfort aux journalistes culturels, à mobiliser toutes les ressources de leur salle de rédaction.