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14/04/2006

Les deux divas

Oui, Cesaria, c’était formidable. Mon mari était littéralement transporté - il l’aime beaucoup - mon fils et moi avons beaucoup aimé, mais peut-être un peu moins trippé.
Dimanche après-midi, Marie-Nicole Lemieux chantait à la salle Pollack. Un programme qui m’avait semblé rébarbatif dès l’abord : des lieder allemands, Schumann, Brahms. Superbe voix de cette artiste native du Lac Saint-Jean, mais effectivement, c’était un peu aride. Après l’entracte, un cycle Schreker, un compositeur que je ne connais pas, et que je préfère ne pas connaître. Soporifique, pour tout dire.
Les airs de Stravinsky, en français, étaient sympathiques, et les  Zigeunerlieder de Brahms, qui terminaient le concert, étaient plus animés que les deux airs proposés en première partie. Belle artiste, voix magnifique, mais choix de répertoire qui pour ma part ne m’enchante guère. En rappel, elle a chanté un air de Reynaldo Hahn, Pour Chloris: là, c’était vraiment bon, et j’aurais aimé l’entendre beaucoup plus dans du répertoire français, comme sur son disque le plus récent, ou même italien, elle est excellente aussi là-dedans.
Le lendemain, dans La Presse, la moitié de l’article de Claude Gingras, très louangeur pour la prestation de MNL par ailleurs, portait sur la différence entre le registre de contralto, dont elle se réclame, et le registre de mezzo-soprano, qui est celui de Mme Lemieux selon lui. So what??? Quelle importance???

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