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25/02/2006

Oeuvres et musiciens

Bon concert,  samedi (25 février), à la salle Pierrette-Gaudreault. Quatre magnifiques musiciens, Olivier Thouin, violon, Yegor Dyachkov, violoncelle, André Moisan, clarinette, Jean Saulnier, piano. Ils ont joué des oeuvres de Glinka, Schumann, Milhaud et Hindemith, chacune intéressante à sa façon. Totalement dédiés à leur musique, aucun ne cherchant à voler la vedette, ils ont proposé une lecture claire, bien sentie, nuancée, de chacune des oeuvres. Je n'en connaissais aucune et je les ai toutes aimées, même le Hindemith, un peu plus difficile d'accès, grâce à ces musiciens extraordinaires. J'avais déjà entendu Moisan et Thouin dans d'autres concerts, j'ai découvert Jean Saulnier - quel pianiste! - et Yegor Dyachkov, superbe violoncelliste. Nous étions 150, 200 peut-être dans la salle, si peu nombreux que nous n'avons pas pu tenir les applaudissements assez longtemps pour obtenir un rappel. Mais la communion était là, quand même. Tout le monde vibrait ensemble. Je suis sortie de là comblée, heureuse, même s'il faisait moins 25. Et cela ne m'a coûté que 20$ : incroyable, non?

Ma note pour le Radio-Concert du 25 février : 9/10

19/02/2006

Suis-je en train de mourir ?

C'est la question qu'on se pose, surtout quand on avance en âge, à chaque fois qu'on découvre un petit malaise, une douleur, un bobo. Une rougeur sur la joue : est-ce le cancer de la peau ? Une douleur dans la région du ventre : cancer de l'utérus, des ovaires ? On oublie un nom, une date, on prend une fourchette pour couper du pain : l'Alzheimer, déjà ?
Mal de tête : tumeur au cerveau, anévrisme ? Fatigue : mon cancer est sans doute déjà généralisé.
Je devrais aller voir mon médecin. Il faut prendre rendez-vous, appeler au début du mois, squatter le téléphone.
Et puis les aurai-je encore, mes symptômes, au moment du rendez-vous ? Ou bien serai-je déjà morte ?

Le docteur va rire de mes petits malaises, si légers, si peu précis, me faire sentir que je lui fais perdre son temps. Peut-être va-t-il tout de même me prescrire des examens, prise de sang, échantillon d'urine, frottis vaginal.

Encore des rendez-vous, sortir, aller à l'hôpital, encore attendre, faire pipi dans un bocal, se faire piquer par l'aiguille, pénétrer par un speculum.

ouachh!!! J'ha-ïs ça!!!

Somme toute, peut-être que je ne suis pas malade. Je vais attendre encore un peu...

18/02/2006

Courage sur glace

Un moment d'émotion enfin aux Jeux de Turin. C'était mardi. Le couple chinois, en patinage artistique. Dan Zhang et Hao Zang. Il la lance, elle tombe, se blesse assez sérieusement au genou. Elle souffre manifestement, mais décide de continuer. Ils vont chercher la médaille d'argent. Leur exploit éclipse presque celui des Russes, pourtant excellents, qui sont arrivés premiers. Le lendemain dans les journaux, presque pas un mot sur ce événement. Au Québec, les médias n'en avaient que pour les patineurs québécois, qui n'avaient pourtant rien fait de bon. Dans d'autres pays, ce devait être la même chose, pour «leurs» athlètes. Bizarre.

14/02/2006

Pus capable!


Vous les avez vues? Sophie et Fabienne ? Si vous ne les avez pas vues ou entendues ces dix derniers jours, c'est que vous êtes sourd, aveugle, ou que vous ne vivez pas au Québec. Ce qui est bien possible, après tout. Au Québec, depuis deux semaines, on les promène partout, il n'y en a que pour elles dans les journaux, à la radio, à la télé. Sophie Lorrain et Fabienne Larouche. Pour parler de la nouvelle série, «Un homme mort», si j'ai bien compris le titre.
De la plogue mur à mur, éhontée, qui donne mal au coeur. Les deux artistes, dont j'aime le travail pourtant, se prêtent à cette mascarade, font la promo de leur série. Sophie était à l'émission de Marie-France Bazzo (interview totalement insignifiante, juste là pour ploguer) et dans La Presse de lundi, entre autres.
Fabienne a été invitée partout, elle est même dans le Sélection de ce mois-ci, avec son délire verbal. Je l'aime bien comme auteure, ceci dit, j'écoute Virginie tous les soirs, mais quand elle se met à parler, c'est comme une machine qui s'emballe, et les pauvres interviewers essaient de la suivre sans succès.
Pour revenir à la plogue de ce genre-là,  c'est bien simple : pus capable!

11/02/2006

Fenêtre sur courts

Vendredi, j'ai assisté à une projection du festival Regard sur le court métrage au Saguenay. Salle pleine, surtout des jeunes, plus les habituelles têtes culturelles de la région. J'ai vu un homme, je me suis dit je connais ce gars-là, c'était Patrick Masbourian, il présentait un film
Le cinéaste Marc-André Forcier était là aussi, il a sacré un peu, gueulé contre Téléfilm Canada, les impératifs commerciaux, la société, discours connu mais tout de même pertinent. On a voulu le faire taire : à mon avis, le vieux lion veut montrer qu'il peut rugir encore, il fallait le laisser faire.
Huit films au programme.

Celui de Forcier, Chroniques labradoriennes, était le plus pénible, ni queue ni tête, faut dire qu'il date de 1967, c'est son second film, quelques images ou propos intéressants, mais tout est mélangé, on n'y comprend rien.(5/10)


Le meilleur des films, c'était le dernier de la projection: Amal, du réalisateur Ali Benkirane. Marocain, selon toute vraisemblance, ça se passe dans un village reculé du Maroc, une petite fille de 12 ans, Amal, rêve d'être médecin. Sa famille est très pauvre, elle va à l'école, très loin de la maison. Des gens simples, généreux, heureux d'une certaine façon. Un film d'une grande beauté, délicat et sensible, émouvant au possible mais l'émotion vient du non-dit. Bouleversant et magnifique. (10/10)

Dans un tout autre genre, le plus frappant des films était Au petit matin, du français Xavier Gens. Un voleur agresse une femme dans une sorte de dépanneur : du sang partout, je n'ai pas regardé, et les gens autour de moi ont aussi regardé ailleurs, on pensait à la jeune fille Brigitte Serre, tuée dans un dépanneur. Totalement insupportable. Et le gars continue ses agressions après. Beaucoup de sang. Heureusement, il y a un genre de rémission à la fin, mais c'était ...oooh, difficile, disons.(8/10)

Au programme aussi : Dumb Angel, expérimental, un gars qui joue du drum dans un garage, littéralement possédé, l'image qui bouge, un feu d'artifice. Du Canadien Deco Dwason, plutôt inspirant.(8/10)
Vent : une brève animation, amusante, décapante, images tout à fait remarquables.(8/10)
Le syndrome de Carambar, film français «réaliste», qui vire au paradoxe, très drôle sous ses airs pince-sans-rire.(7.5/10)
Des films Québécois:
Exit, de Patrick Gazé, un homme veut s'enlever la vie, c'est bref, bien fait, l'évidence nous frappe comme une balle en plein coeur.(7.5/10)

L'or du silence, de Masbourian et autres: l'histoire d'une arnaque avec des «cartes de sourds»: hilarant et en même temps symptomatique de ce qui se passe dans le milieu des petits crosseurs en tous genres.(8/10)
Une fort belle soirée, somme toute.

07/02/2006

Un haïku pour la route

 
 
oui vindicatif 
   avez-vous fait votre choix?
profond désarroi

03/02/2006

Inventeur recherché

Une suggestion à tous les patenteux qui se cherchent un truc à inventer:
des pneus d'hiver pour chariot d'épicerie.
Il vient de tomber 10 centimètres de neige, ici: impossible de pousser son chariot dans le stationnament, les petites roues s'embourbent dans la neige, on reste coincé, c'est l'horreur. quand c,est fondant, ça fait de la sloche, c'est encore pire.
Pneus d'hiver, skis, chaînes, ou autre : ça prendrait un système, peu coûteux de préférence, pour nous aider à transporter nos achats.
C'est gratos, je ne demande pas de droit d'auteur...
Avis aux petits génies