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31/01/2006

Un super PD

Ne vous méprenez pas, je parle ici d'un journal, le Progrès-Dimanche. Je le lis toujours avec plaisir, mais celui du 29 janvier était particulièrement intéressant. Entre autres deux conmmentaires fort pertinents, celui de Roger Tremblay, dans la section sportive, sur les Saguenéens, l'équipe de hockey locale, de la ligue junior majeur du Québec, et leurs quelques déboires. Il rappelle avec beaucoup de justesse que ces gars n'ont que 17 à 20 ans, et que l'on oublie trop souvent que le sport est un jeu, en tout cas, qu'il doit l'être pour eux en bonne partie. Or, les partisans mettent énormément de pression sur ces jeunes, comme s'il s'agissait d'une équipe professionnelle, ce qui peut causer des maladresses, un malaise, des pertes de confiance.
Daniel Côté, lui, évoque l'urgence qu'il y a, pour le gouvernement, d'aider le Camp musical du Lac Saint-Jean, une institution dans la région, qui attire chaque année des musiciens chevronnés et des élèves avides d'apprendre, qui fait des merveilles avec peu d'argent. Les bâtiments sont vieux, ils auraient besoin d'être rénovés, le camp se heurte è l'incompréhension, à la réticence du ministère de la Culture, qui ne daigne même pas considérer une demande d'aide de 2.7 million$.
Et j'ai été émue par la chronique de Mélissa Viau, dans la page Libre @dos: un reportage tout simple sur une jeune fille, Diana Fillion, morte d'un cancer à 15 ans. Quelques amis, quelques professeurs témoignent : c'est sobre, délicat, sensible. Ça secoue.
Je voudrais bien vous donner une adresse pour retrouver ces articles, mais ce n'est pas possible semble-t-il. Sur Cyberpresse, on trouve le Quotidien, publié par la même entreprise, mais rien sur le Progrès Dimanche. Ne restent que les archives payantes, à Cyberpresse mais ce n'est pas évident de trouver ces textes, et c'est tout à fait déplorable. Je vais essayer de m'informer davantage.


Ma note pour le Progrès-Dimanche du 29/01/2006 : 8/10

 

29/01/2006

La perfection incarnée


Roger Federer vient de gagner les Internationaux d'Australie. Pour moi, c'est l'athlète idéal: comme s'il avait de la beauté partout. Physiquement, moralement, mentalement. Remarquez que je ne le connais pas, je ne sais pas grand-chose de lui, je le regarde simplement jouer à la télévision, j'aime plusieurs joueurs, notamment Marcos Baghdatis, qui a joué un tournoi fabuleux et qui est passé du statut de nobody à celui de vedette, comme Nadal il y a quelque temps, mais personne n'égale Federer, son élégance, sa concentration, son intelligence. Il se dégage de lui une impression de force, de puissance, et en même temps d'assurance tranquille et de douceur : que demander de plus ?
Je projette, me direz-vous. Mais oui, pourquoi pas, ça fait du bien de voir des athlètes, ou encore des artistes, qui arrivent ainsi à des sommets à la fois dans leur art et dans leur capacité à soulever le public. Nous qui ne sommes rien à côté d'eux, on a au moins le loisir de les admirer, et de vivre de grandes choses à travers eux.
Euh, est-ce que ça a du sens, tout ça ?

Ma note à Roger Federer : 8/10

(Restons calme, tout de même! À 10, c'est la passion. Quelqu'un mériterait-il cette note, selon moi ? Vous êtres trop curieux...)

 

25/01/2006

Concert magique

Dimanche après-midi, 15 heures, dans la petite église de Laterrière. Trois musiciens formidables: Suzie LeBlanc, soprano, Yannick Nézet-Séguin, piano et Laura Andriani, violon, nous ont offert un superbe programme d'oeuvres de Schubert et Mozart. Surtout Mozart d'ailleurs, et qui s'en plaindrait? J'avais entendu Suzie LeBlanc, il y a quelques années, dans cette même église, dans un programme de musique baroque, c'était très beau, il faisait 30 degrés, elle avait dû s'interrompre pour boire un peu d'eau, l'un des spectateurs s'était évanoui.
Ce dimanche 22 janvier, il faisait moins 10, un temps magnifique, le soleil entrait par les fenêtres et illuminait l'église, qui était pour ainsi dire pleine avec 350 auditeurs.
Et Suzie LeBlanc est extraordinaire aussi dans cette musique d'une époque différente. Voix plus forte, nuancée, intense, souple, sans aspérités, presque sans vibrato, d'une exquise justesse. Merveilleuse en particulier dans Le chant de la séparation, k519, de Mozart, qui m'a mise au bord des larmes, et dans Le pâtre sur le rocher, de Schubert, mais tout le reste était beau.

Yannick Nézet Séguin, que je connaissais comme chef d'orchestre, est un pianiste aguerri. Très complice quand il accompagnait la chanteuse, il a joué, seul, deux pièces de Mozart, dont la fantaisie en ut mineur k.4675, avec beaucoup de profondeur, de sensibilité. Si on n'a pas entendu la violoniste seule, celle-ci, premier violon du Quatuor Alcan, s'est montrée à la hauteur, avec un son très pur, très beau, et une belle agilité.
Ce concert, offert en collaboration par Espace musique et l'Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint Jean, était vraiment exceptionnel. Des instants magiques, où la musique créait un lien vivant et fort entre des artistes totalement dédiés à leur art et un public envoûté et conquis.

Ma note pour le superbe concert du 22/01/2006 : 9/10

 

 

20/01/2006

Une émotion

Un reportage sur la zoothérapie à la télévision. On voyait une petite fille de 8-10 ans, un foulard sur la tête, à l'hôpital pour poncions lombaires, sans doute la leucémie ou une autre saleté du genre, je n'ai pas compris. Une petite chienne blanche nommée Mélodie lui apportait du réconfort, la petite avait moins de stress et de révolte, elle acceptait mieux les traitements, à cause de la présence de Mélodie. La chienne, elle, était au travail et se comportait selon ce qu'elle avait appris, elle se mettait au diapason de l'enfant et de son humeur. Ailleurs, une psychologue avait des animaux à son bureau de consultaiton. Des furets, des oiseaux, des chiens, un chat. Des êtres vivants qui servent de transmetteurs, sur lesquels les patients peuvent projeter leurs aspirations, leurs états d'âmes, leur peine, qui les aident à s'exprimer.
C'était très beau, très émouvant tout ça.

18/01/2006

Premier ministre, quel métier !

Je lis aujourd'hui dans La Presse la chroniqe de Vincent Marissal intitulée Le bal des hyènes. Les hyènes dont il parle, ce sont les aspirants à la succession de Paul Martin, le premier ministre libéral du Canada qui sera probablement battu aux élections férédales du 23 janvier. Et je ne comprends pas. Pourquoi aspirent-ils si fort à prendre sa place ? Ils sont prêts à toutes les bassesses, à tous les revirements, à tous les mensonges (c'est moi qui le dis) pour prendre sa place. Même à être chef d'un parti dans l'opposition pendant quelques années afin de pouvoir, un jour, devenir Premier ministre.
Premier ministre, c'est un poste impossible, invivable. Quelle est leur motivation ?
L'argent ? Le salaire est bon, mais pas si extraordinaire. Bien sûr, il y a l'argent des autres... Mais on ne peut pas en faire ce qu'on veut, ainsi que l'a prouvé l'enquête du juge Gomery.
Le pouvoir ? Le premier ministre n'a pas grand pouvoir, c'est l'appareil d'État qui mène.
La gloire ? Voyez ce qui arrive à Paul Martin et à tous les autres élus, rejetés, conspués, trahis dès que l'électorat fait mine de leur tourner le dos.

Je ne vois pas ce que peut apporter ce métier à ceux qui l'exercent. Je comprends que l'on puisse vouloir être élu député, nommé ministre, si on aime le travail, les défis, le pouvoir.
Mais Premier ministre ??? Il n'y a que des obligations, des contraintes, des horaires, des critiques qui pleuvent de partout, quand ce ne sont pas les moqueries des caricaturistes, les questions pièges des journalistes.
Où est le plaisir dans tout ça?

14/01/2006

Ma cabane sur la baie

Chaque année, dès le premier flocon de neige, les médias de la région (du Saguenay) commencent à en parler. Il y a un topo chaque jour, à la télé, à la radio, dans la presse écrite. Elles sortent, elles sont prêtes, elles arrivent, elles ne peuvent pas passer, elles s'installent, elles ont des problèmes, il faut les enlever, il fait trop chaud ou trop froid pour elles, elles doivent partir, on les enlève,
Et enfin, bonsoir.... elles sont parties!

Qui ça? Ou plutôt quoi ça? J'ai nommé les cabanes à pêche, à La Baie, à Saint-Fulgence, à l'Anse Saint-Jean. Que voulez-vous, dans le temps des Fêtes, c'est très tranquille côté actualité, même la campagne électorale a semblé laisser les gens de glace. Alors, ça fait un beau sujet pour les médias régionaux et à l'occasion nationaux. Dès que la température change, les journalistes vont aux nouvelles : est-ce que ça va accélérer, ralentir, contrecarrer l'installation des cabanes?


(Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s'agit de petites maisons de fortune, en général assez laides, que l'on installe sur les glaces. Au lieu - ou au milieu - du plancher il y a une ouverture qui permet de casser la glace et de pêcher diverses espèces de poisson: sébaste, doré, perchaude, brochet, turbot. En certains endroits, les cabanes sont nombreuses et forment une sorte de village). Les gens du Saguenay ont l'air de penser qu'ils ont inventé la pêche blanche, une tradition héritée des Amérindiens et pratiquée partout au Québec, et sans doute dans toutes les régions où il y a du froid et de la glace, ou qu'ils sont les seuls à s'adonner à ce loisir. (J'entends en ce moment même une nouvelle à la télé affirmant que la pêche au poulamon pourrait être compromise dans la région de Sainte-anne de la Pérade, à cause de la pluie tombée hier et aujourd'hui.) C'est charmant, d'accord, mais sans plus...

Jusqu'à présent, je m'intéressais très peu à ce sujet dont pourtant je suis condamnée à entendre parler chaque jour de l'automne, de l'hiver, du printemps. Mais maintenant, les cabanes me fascinent. Pas les cabanes elles-mêmes, mais l'omniprésence, dans les médias, de cette activité somme toute banale. Un beau sujet d'étude, à tout le moins...

13/01/2006

Sac à malices

Le sac à main : j'essaie depuis longtemps de m'en passer, mais je n'y arrive pas. Je n'aime pas l'idée d'être obligée de traîner un objet comme ça, c'est comme un esclavage. Mais où mettre mon argent, mon tube de rouge à lèvres, mes cartes en tous genres, mes kleenex, les factures ou reçus que je ramasse dans les boutiques et au guichet automatique, mon téléphone, mes verres fumés, mes clés ?
L'hiver c'est relativement facile, je peux glisser tout ça dans les poches de mon gros manteau. Mais l'été, quand je porte une petite robe ou un jeans serré, c'est autre chose. Je fais des compromis : j'apporte mon sac à main dans l'auto, je l'y laisse quand je vais faire une course, mais je suis quand même obligée de prendre avec moi mon porte-monnaie et mes clés... Pas fort, hein ?
Et en plus, je suis incapable de changer de sac à main. J'ai le mien, bien banal, en cuir noir, de format moyen, depuis 5 ou 6 ans. Pas besoin de dire qu'il est usé. J'en ai acheté une dizaine, depuis, mais aucun ne fait l'affaire.
Il paraît que le sac à main peut être vu comme un symbole de l'utérus. Ça explique bien des choses...

12/01/2006

Solitude (haïku)

nuit célibataire
on donne une fausse adresse
pas encore un autre

07/01/2006

Zoo de Québec (suite)

En relation avec ma note précédente Booh! le zoo

Aujourd'hui 7 janvier, Odile Tremblay signe dans Le Devoir une chronique sur le Zoo de Québec. Pour elle aussi, c'est l'enfance, les souvenirs. Mais au-delà des souvenirs, c'est aussi un atout majeur mis à la disposition des citoyens de Québec, et du Québec. Elle leur crie de se réveiller, de ne pas laisser disparaître ce trésor.
Pas question d'hiberner dans ce dossier, je suis d'accord.

06/01/2006

Bêtes amies (2)


Comme les Amérindiens, les Innus et tous les peuples qui utilisent les animaux pour les vêtements, la nourriture, l’huile, les chaussures, l’homme a toujours vécu à même l’animal.
Encore aujourd’hui, nous mangeons de la viande. Or, à mon humble avis, la viande est moins nécessaire que la fourrure, quand on vit dans un pays froid.
Évidemment, si une femme riche et célèbre porte une étole de fourrure pour aller jouer dans les casinos de Las Vegas, je trouve ça moins drôle. Moins louable.
Il faut que notre espèce vive en harmonie avec les autres : sans abus, en utilisant la ressource avec mesure, selon les besoins. Quand tout cela est fait avec compassion et respect, à la fois dans les quantités prélevées et dans la manière d’abattre les animaux, il me semble que c’est correct.

Oh, je crois que je rêve en couleurs... sinon en fourrure!