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18/01/2006

Premier ministre, quel métier !

Je lis aujourd'hui dans La Presse la chroniqe de Vincent Marissal intitulée Le bal des hyènes. Les hyènes dont il parle, ce sont les aspirants à la succession de Paul Martin, le premier ministre libéral du Canada qui sera probablement battu aux élections férédales du 23 janvier. Et je ne comprends pas. Pourquoi aspirent-ils si fort à prendre sa place ? Ils sont prêts à toutes les bassesses, à tous les revirements, à tous les mensonges (c'est moi qui le dis) pour prendre sa place. Même à être chef d'un parti dans l'opposition pendant quelques années afin de pouvoir, un jour, devenir Premier ministre.
Premier ministre, c'est un poste impossible, invivable. Quelle est leur motivation ?
L'argent ? Le salaire est bon, mais pas si extraordinaire. Bien sûr, il y a l'argent des autres... Mais on ne peut pas en faire ce qu'on veut, ainsi que l'a prouvé l'enquête du juge Gomery.
Le pouvoir ? Le premier ministre n'a pas grand pouvoir, c'est l'appareil d'État qui mène.
La gloire ? Voyez ce qui arrive à Paul Martin et à tous les autres élus, rejetés, conspués, trahis dès que l'électorat fait mine de leur tourner le dos.

Je ne vois pas ce que peut apporter ce métier à ceux qui l'exercent. Je comprends que l'on puisse vouloir être élu député, nommé ministre, si on aime le travail, les défis, le pouvoir.
Mais Premier ministre ??? Il n'y a que des obligations, des contraintes, des horaires, des critiques qui pleuvent de partout, quand ce ne sont pas les moqueries des caricaturistes, les questions pièges des journalistes.
Où est le plaisir dans tout ça?

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