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30/12/2005

Premier haïku

Quand je n'ai pas grand-chose à dire, j'insère parfois un haïku, de mon cru, créé grâce à un logiciel que j'ai moi-même conçu.

Par exemple :

revoir Starmania
je déteste manger froid
pas de vie privée

28/12/2005

Amour oral

"Jouer du hautbois équivaut à faire l'amour toute sa vie à une femme frigide".



Mauricio Kagel, cité dans l'Actualité, janvier 2006

Et si c'est une femme qui joue du hautbois ????

26/12/2005

Vive l'achat libre !

Consommation : il paraît qu'on dépense beaucoup dans le temps des Fêtes. Beaucoup trop, disent les bien-pensants qui aiment à nous faire la morale. Et si on en a envie, hein ? On s'endette, oui, et puis après ? Ce n'est pas si grave que ça. Laissez donc les gens dépenser comme ça leur chante. Si c'est leur manière de souligner, de fêter Noël, pourquoi pas ?
Et puis cela peut avoir des effets collatéraux inattendus. Par exemple, je garde un excellent souvenir du Boxing Day de l'an dernier. J'ai passé l'après-midi à la boutique Chlorophylle. J'ai fait la queue pendant 2 heures pour payer le beau manteau que j'avais trouvé, à très bon prix. L'atmosphère était joyeuse, bon enfant, j'ai parlé à au moins une dizaine de personnes que je ne connaissais pas. C'était super !

24/12/2005

Noël !!!



Pas grand-chose à dire sur Noël. On fête, modérément, quelques jours de congé, cadeaux, dodo...

Alors, en attendant l'inspiration, je souhaite un très bon Noël à tous ceux qui passeront par ici.

19/12/2005

Sol a quitté la Terre


Tel un cracheur de feu, Sol avalait les mots, les digérait et les recrachait, tranformés, transfigurés, pleins de nouveaux sens. Il dévoilait leurs sources, leurs connotations, leurs vibrations secrètes. Et quel personnage ! Un clown clochard qui ne possédait presque rien, qui promenait un regard d'enfant sur les travers du monde, éclairant ceux-ci, parfois cruellement, à la lumière intense d'une parole toujours vivante. Il aura gardé jusqu'à la fin la liberté des débuts, quand il commettait les pires bêtises avec son comparse Gobelet.

J'ai vu au moins deux spectacles de Sol : délicieux, délirants, vermouilleux !

Sous le manteau de Sol, Marc Favreau, un être exceptionnel, droit, émouvant, humain et génial.


Adieu et bon voyage !

17/12/2005

Booooh ! le zoo !

Le zoo de Québec va-t-il fermer ? On ne le sait pas encore.

En ce qui me concerne, le zoo de Québec, c'est une des grandes joies de mon enfance. Nous allions chez mon grand-père, à Saint-Roch des Aulnaies, une fois par année pendant les vacances d'été. Comme nous habitions Arvida, il fallait passer par Québec. Dans la région de Québec, il y avait trois étapes possibles, fabuleuses, merveilleuses.

  • La «traverse» de Lévis
  • La librairie Garneau
  • Le zoo de Québec.

À la librairie Garneau, mon frère et moi avions le droit d'acheter un livre chacun. Un univers extraordinaire où je pouvais trouver tout ce que je voulais, et dont il me restait, ensuite, un précieux livre, à lire et à relire.
Le traversier, c'était la mer, les moteurs, l'idée étrange et fascinante de monter sur un bateau avec la voiture, l'odeur de mazout mélangée au goût du fastfood - avant la lettre - servi au restaurant. Délicieux tout ça, pour les enfants que nous étions.
Et le zoo, c'était le bonheur total. Mes animaux préférés, c'étaient les mammifères: tigres, lions, panthères. J'aimais aussi les aras multicolores, les flamants roses, les toucans, tous ces oiseaux exotiques aux couleurs vives et contrastées. Les ours et oursons qui grimpaient dans de faux arbres. Les girafes au cou démesuré. Les otaries, les loutres qui glissaient gracieusement entre deux eaux. Les immenses éléphants. Les singes dans leurs cages de verre, qui nous faisaient des grimaces accompagnées de gestes polissons.
On aura beau dire, c'est grâce au zoo de Québec que j'ai vu «en personne» bon nombre de ces espèces.
Aujourd'hui, la question du sort des animaux a évolué. L'idée de les garder dans un parc, tels des prisonniers, en choque plusieurs. Qui peut-être ne vont plus au zoo pour une question de principe.
Pour ma part, le zoo ne me choque pas, il a une grande valeur pédagogique, me semble-t-il. À condition bien sûr que les animaux soient respectés, aimés, que leurs besoins essentiels soient satisfaits. Pour le reste, ils sont peut-être comme les humains : capables de s'adapter aux environnement les plus divers. La formule est peut-être à revoir, mais de là à fermer tous les zoos...

14/12/2005

Infini

L'un des plus beaux vers que je connaisse:

Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres

Baudelaire, le Gouffre







Lauréat Marois
Poème-Fenêtre, sérigraphie

09/12/2005

Pas de iPod pour Bibi

J'ai toujours aimé les produits Apple et le Macintosh. D'ailleurs je fais ce blog sur mon bon iMac, que j'adore, et quand je changerai d'ordi, ce sera encore un Mac.
Mais le iPod me laisse perplexe. Un lecteur MP3, j'en ai un, (image ci-dessus) c'est un Koss de 256 mb, il a la radio FM intégrée, il enregistre la voix (pas très utile, mais enfin), je peux le brancher directement sur un baladeur pour enregistrer un CD (là encore c'est plus ou moins utile), ou sur mon Macintosh pour transférer les musiques que j'ai été chercher sur mes propres CD, ou des fichiers téléchargés, légalement, je le précise. Il m'a coûté une centaine de dollars. Il a la taille de mon index, j'y inscris mes airs favoris, chansons et musique classique, et je l'écoute pendant les longs trajets en autobus, ou quand je fais le ménage ou la vaisselle et que la radio est «plate». Et je change mes musiques au gré de mes goûts et de mes humeurs.

Alors pourquoi j'aurais un iPod? Il coûte vraiment plus cher, il n'a pas la radio (on peut l'avoir mais en payant encore plus), bref, je ne vois pas pourquoi j'en aurais un. Le look est sympa, c'est vrai, et ça en jette quand tu te promènes avec ça. Bien sûr, il contient plus de musique qu'un lecteur MP3 ordinaire. Mais je n'ai pas besoin de 200 heures de musique.

Euh... ben voilà pour le iPod. Peut-être qu'il convient à bien du monde, mais pas à moi.

Mes notes :

iPod :                    6/10

Lecteur MP3 Koss : 8/10

04/12/2005

Stars au saut du lit

Dans les films américains, et dans certaines publicités, on voit souvent un homme ou une femme se promener partout dans la maison en se brossant les dents. Dans la vraie vie, si vous faites ça, la pâte à dents, en se mélangeant à la salive, va devenir liquide, se mettre à couler de votre bouche sur vos vêtements, éclabousser le mobilier...

Dans les films français, quand une femme doit se lever au beau milieu de la nuit, la comédienne, bien qu'elle soit la plupart du temps jeune et belle au naturel, est filmée au lit, bien maquillée - la petite ligne noire sous l'oeil impeccable, du rose aux joues, le contour des lèvres soigneusement dessiné au crayon, les lèvres pulpeuses colorées de rose ou de rouge - et coiffée à la perfection (parfois une mèche de travers pour suggérer qu'elle vient de dormir quelques heures). Quand je me réveille au milieu de la nuit, et que je me regarde dans le miroir... Ouhh! Je ne voudrais pas voir ça sur grand écran !!!! Mais je ne suis pas une belle et jeune comédienne...

01/12/2005

Place des Arts : toilettes ratées

J'ai rarement vu des toilettes publiques aussi malavenantes et mal conçues que celles de la Place des Arts, salle Wilfrid-Pelletier (Montréal). Surtout depuis qu'on y a fait des travaux de rénovation.

On suit un long couloir pour y arriver, on croise des hommes qui sortent de leur salle, et aussi des gens perdus qui ne savent pas où aller. Il n'y a pas de porte, mais un mur vitré laissant un passage étroit, de sorte qu'on ne peut voir ce qui se passe. Les femmes s'y agglutinent, et, habituées d'attendre dans les toilettes publiques, elles attendent là aussi, ne sachant pas qu'en plus des cabines situées dans la première salle, il y en a tout plein dans le couloir un peu plus loin.

Au centre de la salle d'eau, des bassins profonds, d'un seul tenant, disposés sous des rangées de robinets et de distributeurs de savon.
Pour faire couler l'eau, on se met les mains sous un robinet : ça coule fort et ça revole partout. Pour prendre du savon ... je n'ai pas encore découvert comment on fait.
Alors nous sommes là, nous les femmes (j'ai l'impression que c'est pareil du côté des hommes, mais je ne suis pas allée vérifier...), deux rangées d'oignons se faisant face, les mains sous l'eau, comme des truies (très propres, les truies, cependant) le long de leur auge.
Une fois fini le lavage, il faut se retourner, ramasser notre sac par terre car il n'y a pas d'autre endroit où le poser, et faire quelques pas pour atteindre le rouleau de papier essuie-mains. Tout ça les mains mouillées: au secours, ça dégoutte!!!
Et le miroir pour se poudrer le nez ? Un peu plus loin mesdames, c'est la troisième étape !

Ça n'a pas d'allure.

Ma note aux toilettes de la salle Wilfrid-Pelletier : 0/10