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25/11/2005

Sauce tomate délicieuse

Ma sauce tomate

Je sais,  il y en a des milliers. J'ai mis celle-ci au point il y a quelques mois et je l'adore, que ce soit sur des pâtes, sur un poisson ou encore pour accompagner une viande blanche ou des légumes.

                   Les ingrédients

  • 1 c. à soupe d'huile d'olive
  • 1 oignon ou 2 échalotes hachées fin
  • 3 ou 4 tomates bien mûres, épépinées et hachées
  • 2  gousses d'ail écrasées
  • 1/4 de tasse de bouillon de boeuf ou de poulet
  • 1/2 tasse de vin blanc
  • 2 c à soupe de farine
  • 1 c. à thé d'herbes salées
  • 1 c. à soupe de beurre
  • 1/4 de tasse de crème à 15%
  • poivre et très peu de sel


J'ai tenté de donner des mesures précises mais évidemment on peut varier tout cela au goût.

                  La procédure

Cuire l'oignon doucement dans l'huile sans le laisser colorer. Quant il est tendre, ajouter les tomates, laisser évaporer le liquide, ajouter l'ail écrasé. Poudrer avec la farine. Hors du feu, remuer pour faire une pâte épaisse.
Ajouter le vin blanc et le bouillon, amener rapidement à ébullition en remuant. Baisser le feu, ajouter les herbes, couvrir et laisser mijoter doucement 20 à 30 minutes. Ajouter la crème, ramener à ébullition. C'est prêt.

Les ingrédients "magiques" (essentiels) :

Les herbes salées
Les tomates fraîches (en conserve, c'est nul)
Un bon bouillon

Ingrédients à ajouter pour varier :

  • Morceaux de tomates séchées en conserve
  • Trait de cognac
  • Herbes fraîches ou sèches : thym sarriette,  basilic, safran
  • Champignons frais revenus avec l'oignon

  • Bon appétit !

23/11/2005

Beethoven, la suite



Voilà une image du programme et de mes quatre billets, pour les neuf symphonies de Beethoven jouées en rafale par l'Orchestre métropolitain du grand Montréal, sous la direction de son chef Yannick Nézet-Séguin.

C'était vraiment une expérience à vivre. Les meilleures symphonies: la septième, la neuvième, la cinquième. Les concerts du samedi après-midi (6e et 7e) et du samedi soir (1ère et 9e) étaient excellents. La salle Wilfrid Pelletier est meilleure pour l'acoustique que Maisonneuve, il faut bien le dire. Les choeurs de la neuvième sonnaient bien, les solistes aussi, bref, une soirée magique. Le dimanche après-midi, la quatrième, que j'ai toujours moins aimée, sans savoir pourquoi, m'a semblé un peu longue. Mais ça s'est terminé sur ce chef-d'oeuvre absolu qu'est la cinquième, où tout le monde, chef, musiciens, public, s'est totalement laissé porter, envelopper, emballer par cette musique inspirée, bref, un couronnement digne de l'événement qu'avait été ce marathon des neuf symphonies.
Ma seule vraie réserve va au premier concert, le vendredi, plus précisément à la première oeuvre jouée, la deuxième symphonie. Je n'ai pas aimé «le son du cor au fond des bois», et dans le deuxième mouvement, les violons manquaient d'ensemble . Mais ça s'est arrangé tout de suite avec la troisième, jouée immédiatement après, et s'il y a eu des passages imparfaits au fil des concerts, il y en a eu de sublimes aussi. Les vents, clarinettes et hautbois en particulier, jouaient de façon remarquable.
Et ce qu'il faut retenir, c'est l'ensemble, ce défi fou relevé de belle façon, le plaisir d'écouter, de vibrer tous en même temps.

Mes notes:

Pour la qualité du projet:        9.5/10

Pour l'interprétation des symphonies:      8/10

21/11/2005

Un marathon Beethoven



Oui, je l'ai fait. J'ai assisté aux quatre concerts de l'Orchestre métropolitain du Grand Montréal au cours desquels j'ai entendu les neuf symphonies de Beethoven. Quel événement extraordinaire!
Quand j'ai appris que Yannick Nézet-Séguin allait diriger les neuf symphonies, en trois jours, je me suis dit qu'il me faisait un cadeau. Ces œuvres qui me tiennent compagnie depuis mon adolescence, je les ai beaucoup écoutées sur disque, et entendues à l'occasion en concert, mais isolées, éparpillées dans le temps. Les entendre toutes ensemble, regroupées, c'était une occasion unique, alors je n'ai pas hésité un instant.
J'ai remarqué qu'il ne faut pas écrire des notes très longues sur le blog, car les lecteurs se découragent. Alors ce sera une relation en plusieurs étapes, en plusieurs notes. Ceux qui sont intéressés, revenez me voir pour la suite, car j'en ai long à dire.

16/11/2005

Amour et plus ????


Parfois pour m'amuser, je lis des messages dans les pages de rencontres des journaux. On pourrait faire une étude sociologique à partir de ces messages. Par exemple, en général, pour six messages «femme cherche homme» on aura trois messages «homme cherche femme», trois messages «homme cherche homme» et deux messages «femme cherche femme».
Ces gens qui cherchent un ou une partenaire  - une démarche tout à fait honorable, et compréhensible au demeurant - écrivent en général à la fin du message:  «pour amour et plus».

Plus ??? Qu’y a-t-il de plus que l'amour? Si on disait «pour sexe et plus» je comprendrais : plus que le sexe, il y a l'amour. Mais au-delà de l'amour, que peut-il y avoir??? La question m’intrigue.

12/11/2005

Je vote pour le FFM

J'observe de loin les chicanes sur un festival du film à Montréal. Il y en a trois, c'est deux de trop. Je suis allée, à la fin du mois d'août, au FFM, celui de Monsieur Losique. J'ai vu plusieurs films, je les ai tous aimés, c'était bien organisé, j'ai été dans des salle pleines, d'autres à moitié pleines, d'autres presque vides. J'ai adoré l'expérience. Alors je me demande pourquoi cet événement qui existe depuis 30 ans ne pourrait pas continuer. Surtout qu'il détient les meilleures dates: les gens sont encore en vacances, on peut compter sur un certain nombre de touristes encore à cette époque, il y a toute l'expertise, l'expérience, l'histoire de ce festival.
Pourquoi on fait des misères à Serge Losique? Peut-être qu'il n'est pas obéissant, qu'il n'en fait qu'à sa tête, et ça, les fonctionnaires ne peuvent pas le supporter, je sais. Mais on devrait passer par-dessus ses défauts, son mauvais caractère, car ce qui importe, c'est l'événement lui-même. On devrait former une relève, conseil d'administration et direction, qui sera prête le jour où Losique tirera sa révérence. Et en attendant, bonifier le festival, lui donner de l'argent et des moyens, au lieu de lui couper les ailes.
Le Festival du Nouveau cinéma, qui a bien marché paraît-il, c'est peut-être pas mal, mais en octobre, on ne peut pas compter sur les touristes (surtout ne pas s'imaginer que des gens d'autres pays iront à Montréal spécialement pour cet événement, quand il y a des festivals à Vancouver et dans trois autres villes canadiennes qui peuvent les attirer et les servir en anglais). Et il y a trop de concurrence avec d'autres événements culturels, la vie des gens, le travail, pour espérer augementer la fréquentation de l'événement tenu à l'automne.
Il y a toute la question du caractère international, de la présence ou non de grosses vedettes, de gros films, mais pour ma part, je parle du point de vue des gens ordinaires qui fréquentent l'événement. Ce qu'ils veulent, c'est voir des films et sentir que toute la ville vire cinéma pendant le Festival.
Alors moi je vote pour le maintien du Festival des films du monde, aux mêmes dates, je souhaite qu'il soit soutenu et qu'il vive encore longtemps.

Ma note pour le FFM : 8/10

10/11/2005

Impayable Paul Martin

Vous savez ce qu'il a déclaré, notre impayable premier ministre, à propos d'éventuelles élections au temps des Fêtes ?

«Ce que les Canadiens veulent voir, c'est le Père Noël, pas les politiciens».

Texto! Je l'ai entendu le mercredi 9 novembre 2005 vers les 11 heures, aux nouvelles de la Première chaîne de Radio-Canada. Incidemment, le site de l'émission Indicatif présent est un vrai trésor. (Voir le lien)

07/11/2005

Quel Misanthrope !

La troupe les Têtes Heureuses ose monter Le Misanthrope de Molière.
Et son audace nous rend heureux.
Défi totalement relevé, en effet, par le metteur en scène Rodrique Villeneuve, son équipe et ses comédiens et comédiennes, tous plus excellents les uns que les autres. Christian Ouellet, dans le rôle d'Alceste, un homme très jeune, comme l'a pensé Molière, incapable de s'adapter aux us et coutumes du monde, souffrant de cette incapacité et s'y enferrant tout à la fois, se montre intense, tourmenté, transformant les dialogues avec les autres personnages en monologues rageurs. On suit tous les mouvements de son âme, qui paraissent sur son visage, dans son corps. Cette totale inadéquation au monde se manifeste à travers sa jalousie, exacerbée, qui finit par détruire l'amour que Célimène lui porte. Superbe Célimène de Marie Villeneuve, cheveux blonds, visage à la Catherine Deneuve: elle aime Alceste, mais d'un amour qui ne la rend pas aveugle. Cette jeune veuve de 20 ans, à l'âme légère, prête à tout sacrifier pour le plaisir de faire un bon mot, voudrait aussi s'amuser et profiter des joies que le monde peut lui offrir. Le visage mobile de la comédienne traduit bien lui aussi les moindres nuances de ce que ressent Célimène.
Pas de décor, sinon des chaises, des lustres, une aire rectangulaire au milieu de la scène. En toile de fond, un grand écran sur lequel des projections où on voit Alceste, en gros plan et en noir et blanc, assurent les transitions entre les scènes.
Un misanthrope donc plus jaloux, plus malheureux que ce qu'on a l'habitude de voir, qui va jusqu'à se rouler par terre, de désespoir et de douleur, mais c'est une vision permise par le texte de Molière: Villeneuve n'a rien inventé, il est fidèle au texte. Les jeunes comédiens disent leur alexandrins avec naturel, ce qui est un exploit en soi. Les éclairages nets et intenses d'Alexandre Nadeau sculptent avec brio les scènes, les mouvements, les visages.
Une équipe allumée qui encore une fois, se donne totalement à la réalisation de cette production de grande qualité. Ce Misanthrope pourrait s'exporter à Montréal et ailleurs sans aucun problème.

Le samedi 5 novembre 2005, une belle première a réuni environ 250 personnes au Petit théâtre du Pavillon des Arts, Université du Québec à Chicoutimi. Il y a des représentations jusqu'au 20 novembre. Courez-y tous!

Ma note: 9.5/10

04/11/2005

Et voilà la mousse!

Les mousseurs jouxtés aux machines à expresso me semblent bien compliqués à utiliser. Pour ma part, j'ai trouvé une autre solution, qui me satisfait entièrement : le petit mousseur à piles. J'en ai essayé plusieurs sortes, et le Trudeau, couleur aluminium, avec son petit support transparent, me semble idéal. Et il faut utiliser du lait sans gras: à 0 ou 1 pour cent, sinon, ça ne mousse pas bien.
Environ un quart de tasse de lait dans un pot assez profond, on le chauffe (sans faire bouillir) au micro-ondes, et on fouette. Quelle belle mousse ! légère sur le dessus, plus dense au centre, avec, au fond, du lait chaud qu'on peut utiliser pour alléger le café vraiment très fort.
J'en ai même mis sur des fruits et sur du gâteau : la mousse se liquéfie vite, mais enfin, c'est peut-être plus santé que la crème à 35%.