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30/10/2005

Le café à petites doses

Une passionnée de café disait dans une interview que les vrais amateurs de café en boivent peu : une ou deux tasses par jour. C'est mon cas: une tasse et demie moyenne le matin, avec du lait mousseux, et un petit expresso l'après-midi, vers 17 heures, avant d'aller travailler. (Je travaille le soir). Au bureau, pendant la soirée, mes collègues ingurgitent chacun un, deux ou trois verres de café, ces-demi-litres qu'on achète chez McDo ou autres fast-foods, auxquels ils ajoutent lait et sucre en bonne quantité. Je suis incapable d'avaler cette mixture: pour moi, ça n'a rien à voir avec le café.
Quand je vais manger le midi au resto, je prends un expresso s'il y en a (celui de La Cuisine est très bon), mais sinon, je préfère ne rien boire plutôt qu'une grande tasse de liquide brun.
J'aime acheter mon café chez Corneau et Cantin, faire moi-même mon mélange, plus ou moins noir selon mon humeur, le moudre à la maison en petites quantités. J'ai découvert l'expresso, le vrai, en en Italie, il y a deux ans, et depuis, je suis accro. Un allongé à l'occasion, un cappuccino une ou deux fois par année... Mais l'axpresso, c'est le roi. Avec un peu de lait mousseux, macchiato comme disent les Italiens, et surtout sans sucre : c'est divin!
Le prochaine fois, je vous donnerai le truc pour le lait mousseux.

Ma note (pour l'Expresso) : 9/10

28/10/2005

Ces gens que l'on dérange

Ça arrive tout le temps: à la pharmacie, au supermarché, dans les grandes surfaces. Moins dans les petites boutiques, mais là aussi, parfois, le client est pour ainsi dire de trop.
On marche dans une allée, il y a un chariot sur lequel sont empilés des pains, des sacs de chips, des boîtes de kleenex ou autres «cossins» qu'un employé place sur les tablettes. On veut quelque chose qui précisément se trouve derrière le chariot. L'employé nous regarde, l'oeil vide. Il faut lui demander de déplacer le chariot. Ou alors il obstrue toute l'allée, on arrive avec notre panier, il ne nous voit pas!!! On est quitte pour prendre un autre chemin.
Dans les petites boutiques, c'est plutôt la caisse qui fait problème. La caissière ou le caissier plus précisément. On arrive pour payer, et Madame est au téléphone. Elle nous regarde, elle continue à parler. Puis elle dit, comme à regret : faut que je te laisse, j'ai une cliente.
Le client dérange!! Il empêche les employés de circuler, de placer leurs choses, de vivre leur vie, quoi! Ils sont là pour le client, en principe, mais si le client se mêle de les déranger, alors là.... On sent bien qu'ils aimeraient mieux qu'il n'y en ait pas, de client.
Cela provoque de l'humeur chez moi, mais quand j'y réfléchis un peu plus, je vois bien des choses. Il ya toutes sortes d'explications à cette attitude d'un employé : il est particulièrement fatigué à ce moment-là, le patron lui en demande trop, il n'a pas obtenu le congé souhaité, il est en dépression, il déteste tout le monde, la gardienne lui a fait faux bon, son couple va mal, il a faim, et que sais-je...
Donc, ces employés que l'on dérange, ce sont des humains, tout comme leurs clients... Alors, tout en déplorant leur attitude, on peut se montrer compréhensif, du moins dans un premier temps, autrement dit laisser la chance au coureur. Si la situation ou l'attitude perdure, il faudra se montrer plus ferme. Par ailleurs, se plaindre au gérant n'est pas toujours la bonne solution: il y a risque de représailles, de congédiement pour les employés fautifs.
Cependant, il faut exiger, comme client, d'être traité correctement: d'être accueilli poliment, d'obtenir réponse à nos questions, acquiescement à nos demandes.
Et surtout savoir qu'il ne sert à rien de se braquer. Parfois une pointe d'humour, un sourire, un mot gentil arrange tout. Par exemple une remarque sur le temps qu'il fait, sur la cohue du vendredi, sur les qualités d'un produit qu'on a choisi.
Qu'en pensez-vous?

Ma note (pour les propos ci-dessus): 5/10

26/10/2005

Mon premier amour

Mon premier Tintin, c'était L'Oreille cassée. Je l'avais reçu comme prix à la fin de ma première année, au cours de laquelle j'avais appris à oreilleCassee.jpglire. C'était le premier livre que je lisais seule du début à la fin. Un plaisir immense et beaucoup de questions. Il y était question d'un «conservateur» de musée. Je me demandais bien qu'est-ce que c'était. Début d'une curiosité et d'une passion pour la langue française, qui dure toujours, cinquante ans plus tard.
Et chaque fois que j'entends parler du Tibet, je vois des images tirées de Tintin au Tibet: les moines, les montagnes enneigées, le yéti, bref, grâce à Hergé, je connais un peu ce pays où probablement je n'irai jamais.
J'ai lu ces albums à mon fils, le soir avant qu'il aille au lit. Il ne devait pas avoir plus d'un an les premières fois. Je me rappelle sa fascination pour les images, pour certains mots. Et moi-même je les ai redécouverts et goûtés encore plusieurs fois. Il ne se lassait jamais, voulait se faire lire quelques pages de plus. Vers 2 ans, il s'est mis à choisir lui-même quel album nous allions relire. Et j'ai eu un petit pincement au coeur quand il s'est mis à les lire lui-même, vers 7 ou 8 ans. Il n'avait plus besoin de moi pour ça...
Tintin, c'est une belle initiation à la vie politique et sociale pour les enfants: la psychologie, le pouvoir, l'amitié, l'amour, les passions humaines, tout y est, brossé succinctement peut-être, mais avec justesse et un humour délicieux, autant visuel que textuel. À l'âge adulte, on y découvre des choses qu'on n'avait pas comprises, on goûte mieux certaines allusions. Par exemple que les insultes et injures de ce bon vieux capitaine Haddock, bachi-bouzouk, iconoclaste et autres sont toutes de vrais mots tirés du dictionnaire. Une source infinie de plaisir et de savoir. Chaque album est un petit chef-d'oeuvre.

Ma note: 10+/10

24/10/2005

Des patches pour les poches

Un petit truc beauté

J'ai découvert les "patch cosmétiques Oracle", ou "masques dermo-relaxants yeux", de Karine Joncas. Ce sont des tampons pré-découpés, enduits de Phyto-collagène de soya et de Vitamine E, destinés à améliorer l'apparence du contour des yeux en supprimant poches, cernes et autres horreurs.
Comme je suis bien dotée en matière de poches, j'essaie toutes sortes de produits. Or celui-ci est merveilleux ... même si, bien entendu, il ne supprime pas vraiment mes poches! Il donne une sensation de bien-être, de fraîcheur, et j'irais jusqu'à dire une meilleure apparence.

Mon truc : après avoir utilisé les patches sous l'oeil pendant 15 minutes, les poser au-dessus de l'oeil, sur les sourcils et tout autour, pendant une dizaine de minutes Ça fait du bien là aussi!

Ma note (pour le produit) : 8

23/10/2005

Chicoutimi en bouffe

Homard, où est ta victoire ?

J'avais assisté à quelques reprises, au cours des années précédentes, au lancement de l'événement annuel Chicoutimi en bouffe (voir le lien). J'avais alors pu goûter un assortiment des plats servis dans les différents restaurants. Des bouchées éparpillées, des saveurs qui se contrarient ou s'éteignent les unes les autres, du piquant et de l'insipide, parfois une saveur qui nous étonne ou nous séduit... jamais très convainquant tout ça.
Cette fois j'ai décidé d'aller dans la vraie affaire, avec mon mari, on a choisi le Homard rouge, à cause d'un menu de fruits de mer qui semblait alléchant. Cuisine des Bahamas. Crevettes calypso en entrée: panées, enfilées sur une brochette, un peu de noix de coco dans la panure, de la noix de coco grillée rapée dans le fond de l'assiette, sans sauce: un peu sec, le plat. le goût : correct. Chaudrée de palourdes: épaisse, lourde, farineuse. Et pas assez chaude, Un bon goût malgré tout. Mon conjoint a choisi la bouillabaisse aux fruits de mer: moules et pétoncles flottant dans un bouillon tomaté: bon, mais pas très goûteux, et pas assez chaud. J'ai choisi les queues de langouste: cuites correctement, mais tièdes et sans saveur particulière. Servies avec quelques crevettes flottant dans le beurre.
Nous demandons du pain: il sent l'ail à deux milles: pas mangeable.
Comme dessert, une salade de fruits pour lui, en boîte, dit-il. Pour moi un gâteau dit Johhny cake: goût de muscade, belles saveurs épicées, plus une crème glacée, à la mangue je crois, qui a beaucoup de goût. Au dessert, donc, la belle surprise du dessert. Mais il a fallu attendre jusque-là pour avoir du plaisir. C'est presque trop tard. Et un thé - tiède - pour finir.
Comme vin, un muscadet: là-dessus on ne pouvait se tromper. Service correct, gentil, même et extra-rapide: on est arrivés à 17h30 et à 19h tout était terminé.
Manifestement, les cuistots ne connaissent pas leurs produits, ils appliquent des recettes, mais sans âme, sans originalité. Pourtant, ce resto sert souvent des tables d'hôte du midi qui sont plutôt bonnes et à bon prix.
Dans l'ensemble: assez décevant.

Coût total, pour deux, incluant taxes et services : 80 $

Ma note: 6/10

Petite pub, grand concert

Je ne sais pas si un jour les gens de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec) vont mesurer à quel point ils sont privilégiés d'abriter un ensemble comme le quatuor Alcan. Des musiciens de grande qualité, entièrement dévoués à leur art.
Encore une preuve, le samedi 8 octobre dernier . Le quatuor jouait en l'église Sainte-Thérèse d'Arvida. J'y suis allée, parce que c'était le quatuor Alcan bien sûr. Mais en plus, le concert avait lieu dans mon église, celle où j'ai connu mes premiers émois religieux, où j'ai été baptisée, confirmée, et où je me suis mariée. Le concert était donné pour marquer la clôture des fêtes du 75e anniversaire de la paroisse. Je tiens à souligner toutefois que je n'ai pas - encore - 75 ans!
J'en avais entendu parler à la radio, la veille, juste assez pour m'indiquer la date, le lieu et l'heure. Qui donc a écouté CBJ vers les 16 heures ce vendredi-là? Peu de gens sans doute. Bref nous étions tout au plus 150 personnes, les billets ne coûtaient que 10$. Un événement pour ainsi dire confidentiel.
Les quatre musiciens ont joué un quatuor de Mendelssohn (fa mineur, op. 80), un extrait d'une pièce de sa soeur Fanny, et, en deuxième partie, un mouvement du quatuor américain de Dvorak, et une série de courtes pièces tirées des Vendredis russes. Pièces qu'ils ont d'ailleurs enregistrées, le disque va sortir en janvier, nous a expliqué le violoncelliste David Ellis, avec son charmant accent américain. Quels musiciens! Virtuosité et charme! Laura Andriani, premier violon, leadership, haute qualité technique, excellente. Mais je ne fais pas ici une critique détaillée, après tout, j'ai délaissé ce genre de travail, alors je ne vais pas me rembarquer dans des contraintes journalistiques. Je nomme simplement les deux autres musiciens: Nathalie Camus et Luc Beauchemin.
Une merveilleuse soirée, donc, et je ne regrette pas ma résolution: courir entendre le quatuor Alcan chaque fois qu'il joue.

Ma note (sur 10): 9.5+